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    Le Soleil de trop près
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    35 critiques spectateurs

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    349 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    C’est une réalisation de Brieuc Carnaille.. Il a écrit le scénario en collaboration avec Clément Roussier. Ce drame français sort le 28 septembre 2022 en salle.

    Un coup de cœur peut se cacher derrière chaque film. Un soleil de trop près montre que c’est aussi le cas avec ceux où on s’attend le moins.


    En prenant la thématique de la folie d’un homme, ce drame prend des risques. Le traitement d’un sujet psychologique n’est jamais simple. Pourtant, celui-ci va être fait de la meilleure de façon. Nous plongeons dans la tête de Basile pour suivre l’évolution de son mal. Le montage est fait de manière très intelligente pour nous faire ressentir les différentes phases de sa psychose. Les passages de la nuit incrustée dans le jour sont extrêmement bien faits. Ils reflètent parfaitement le mal qui ronge cet homme de l’intérieur.

    Clément Roussier va être grandiose dans ce rôle. Du début à la fin, il va parfaitement maîtriser son personnage. Par moments, l’acteur va nous faire rire dans ses axes euphoriques, mais il va surtout nous attendrir lorsqu’on voit l’impact néfaste sur lui. Ce mélange des styles est très pertinent pour toute la complexité de cette maladie. Les scènes de danse symbolisent ces instants. Elles sont tout simplement fantastiques à voir.


    Le Soleil de trop près va aussi aborder l’impact sur les proches de Basile. Déjà à travers sa sœur qui héberge. Celle-ci vit la maladie avec lui, car elle l’accompagne à chaque instant. On voit toute la douleur provoquer de voir son frère dans cet état. Il y aura aussi sa petite amie. Elle est sa tentative d’avoir une vie normale, mais on se rend compte qu’on peut pars nier la réalité trop longtemps. Les deux actrices, Marine Vacth et Diane Rouxel signent une sublime prestation. Tout cela sans oublier ceux qui essayent de profiter de lui.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2022
    Le thème de la schizophrénie est "familier" au réalisateur de Le soleil de trop près, Brieuc Carnaille, même s'il n'avait pas l'intention d'en faire le sujet de son tout premier long-métrage. Cette maladie fait partie de celles les moins avouables, vis-à-vis de l'entourage et un frein à toute ambition professionnelle. Le film ne se place pas véritablement du côté médical, s'intéressant plutôt à ses aspects humains et plus particulièrement dans les sentiments d'une jeune femme qui aide de son mieux son frère aîné, renversant ainsi les relations habituelles entre le plus âgé, en souffrance, et la plus jeune qui devient une sorte de mère de substitution. Chaque cas de schizophrénie est bien évidemment unique, en termes de gravité et de médicamentation, mais le caractère imprévisible de ses chutes et de ses améliorations participe de sa dimension de thriller aux péripéties inattendues. Le film, assez banal sue le plan de la mise en scène, bénéficie du jeu impressionnant de Clément Roussier, acteur encore assez peu identifié, mais aussi de ceux de deux excellentes actrices, désormais des valeurs sûres du cinéma français : Marine Vacth et Diane Rouxel dont la sobriété émeut autant. Quant au choix de Roubaix comme cadre de ce drame, il n'est pas non plus anodin. Le soleil de trop près touchera assurément, et en premier lieu ceux qui ont vécu de près les situations qui y sont décrites, mais on lui préférera très largement Les Intranquilles de Joachim Lafosse, dans un périmètre voisin.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Il se présente comme un pirate dès les premières minutes, et c'est déjà une révélation. Clément R. est attendrissant face à ses hallucinations qui le submergent. Et Marine V. s'épuisera à prendre son grand frère sous son aile.
    Les scènes renversantes sont nombreuses : pétage de plomb au boulot, bain dans la mer glacée avec l'enfant de sa compagne, simulation de chimpanzé en famille,...
    Mais le plus émouvant sera la scène finale qui m'a bouleversé. Belle oeuvre!
    Lucía Gárate Blanes
    Lucía Gárate Blanes

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Superbe film, très touchant, comédiens et comédiennes d’une grande justesse et sensibilité ❤️ Bravo
    Joce2012
    Joce2012

    202 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    Superbe film d'une grande justesse par l'interprétation des acteurs, on est en haleine du début à la fin, on ressent la si grande difficulté de cette maladie
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    135 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Le manque d'empathie éprouvée pour le personnage principal participe en grande partie à un désintérêt progressif tout au long de ce film.
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/09/28/le-soleil-de-trop-pres-critique/

    Ce fut un vrai coup de foudre artistique. Cette histoire d’une fratrie qui fait face à la schizophrénie m’était très intime et je craignais qu’elle le soit trop pour en faire un premier film« , résume parfaitement Brieuc Carnaille, le réalisateur. Il ajoutera : « Je crois fermement que les malades schizophrènes éclairent le monde« . Une générosité dans le message qu’il va nous transmettre à l’écran. Le soleil de de trop près, c’est un poème, mais c’est aussi la guerre. Basile (Clément Roussier), dans sa tragédie de la vérité, c’est à lui seul la métaphore de la vie, c’est violemment brûlant et sublimement passionné. Le soleil de trop près, c’est étrangement nous.

    Le soleil de trop près, c’est la puissance du lien filial, filmé dans toute son ampleur, sa densité, sa folie. On aimerait tous être aimé comme aime Sarah. Elle donne tout avec son énergie, ses espoirs, la beauté profonde de ce qu’elle est. C’est fort et totalement bouleversant, c’est le lien dans tous ses états, c’est organique. Quand on regarde Sarah et Basile, on touche les étoiles.

    Une bande son puissamment pop et originale, des plans forts sur notamment une ville triste, sombre, presque glauque parfois, une urbanité mal éclairée, avec ses briques rouges, son ciel qui s’assombrit, se noircit, métaphore de l’esprit de Basile, et qui vient comme alimenter un désespoir latent.

    Le soleil de trop près, solaire tout autant que lunaire, si c’est une chronique d’un drame annoncé, c’est aussi l’espoir, toujours. Et pour savoir pourquoi, pour s’en convaincre, une seule solution, courir en salles, voir cette œuvre hautement prenante et diablement humaniste.
    Le 4e Homme
    Le 4e Homme

    7 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2022
    Un film sur un sujet difficile.
    De bons acteurs - surtout Marine Vacth et son mari
    Une histoire tortueuse et inaboutie
    Un goût bizarre dans la bouche quand on sort de a salle.
    Attendez le passage à la TV.....
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Roubaix, Basile sort de l’hôpital psychiatrique où il était traité pour schizophrénie. Déterminé à reprendre une vie normale, il va alors vivre un temps chez sa sœur. Mais sa maladie guette et ne lui laisse que peu de répit. Une histoire bouleversante et touchante.
    Claire M
    Claire M

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Une portrait intimiste et réaliste assez inédit de ce qu'est la schizophrénie. Clément Roussier y est bouleversant, et très bien accompagné par Marine Vacth et Diane Rouxel. Et mention spéciale pour la super BO !
    kheops1789
    kheops1789

    4 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    La bande annonce fait envie. Mais comme trop souvent j'ai l'impression que la pathologie psychiatrique sera traitée sous un angle un peu "rigolo" qui occultera la veritable souffrance vecue par les malades.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Traiter de la folie ou du handicap au cinéma, ou tout du moins en images et via la fiction, n’est pas chose aisée. On peut vite tomber dans le trop, le pas assez, le caricatural voire le ridicule. On peut prendre comme exemple la catastrophe faite film que fut « T’aime » de Patrick Sébastien sorti il y a vingt ans pour le pire et « Vol au-dessus d’un nid de coucou » de Milos Forman, plus ancien encore, pour le haut du panier. Mais vouloir aborder une maladie plus précise comme la schizophrénie relève souvent d’un exercice périlleux, surtout quand on veut le prendre sous un angle social et réaliste et non pas, au hasard, par le biais d’un thriller ou d’un film d’horreur qui autorise en général plus de libertés. D’un autre côté, la maladie d’Alzheimer a souvent donné de grands films avec de grandes prestations, en témoignent les Oscars reçus par Julianne Moore pour « Still Alice » et Anthony Hopkins pour « The Father ». A ce titre, on peut dire que « Le soleil de trop près » s’en tire avec les honneurs dans la manière d’aborder le sujet et c’est son gros point fort...

    La principale raison pour laquelle le long-métrage est plutôt réussi et crédible dans sa vision de cette pathologie complexe est sans nul doute le travail de documentation et d’immersion probablement effectué en amont, cela se sent. Mais encore plus que cela, c’est certainement la composition incroyablement subtile et crédible de Clément Roussier, un acteur quasiment inconnu qui délivre là son premier grand rôle au cinéma. Aussi adorable et altruiste quand son personnage est dans de bonnes conditions psychologiques, il nous fait également trembler lors de ses accès de folie incontrôlée entre vulgarité, simili violence et incohérences de comportement. Un rôle très casse-gueule dont il se tire avec les honneurs. A ses côtés, la douceur de Marine Vatch ou celle de Diane Rouxel (dont le personnage est étrangement abandonné en cours de route) font également des merveilles et permettent un contrepoids à ce personnage fort et haut en couleurs.

    Malheureusement, si « Le soleil de trop près » montre bien les conséquences de cette maladie psychologique sur l’entourage du personnage et sa vie de tous les jours, il manque de beaucoup de cinéma à ce premier film touchant et plein de bonnes intentions mais parfois maladroit et surtout formellement assez pauvre. Un long-métrage fragile qui ressemble bien trop à un banal téléfilm si ce n’est quelques idées de mise en scène comme cette focale sur les cheminées d’usine et la fumée noire qui s’en dégagerait. Une métaphore un peu maladroite mais qui permet au jeune cinéaste de muscler sa mise en scène d’un peu d’originalité. Ensuite, cette première œuvre déroule son programme de manière parfois un peu trop elliptique, ou alors de manière très prévisible (on sait et on sent la rechute arriver) et sans direction claire. Les moments où Basile s’emporte sont forts mais rendent le reste du film plus anodin et donc aboutissent à un ensemble déséquilibré. Un essai à la fois prometteur et juste dans sa vision de la schizophrénie mais imparfait et visuellement bien trop pauvre pour une œuvre de cinéma.

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    eldarkstone
    eldarkstone

    214 abonnés 2 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Un drame terriblement poignant et prenant, sur un sujet sur la schizophrénie très peu montré à l'écran jusqu'à présent, portant par un très grand comédien !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2023
    Ce drame est à l'image de son personnage principal : volontaire mais perdu. Le scénario navigue à vue sans jamais réussir à prendre son envol, les scènes s'enchainent dans une monotonie certaine et aucune empathie ne se crée pour Basile ce qui est forcément rédhibitoire.
    Clément R
    Clément R

    15 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2024
    Les impacts de la schizophrénie magnifiquement mis en lumière par clément Roussier. Cet acteur crève l’écran tel un Albert Dupontel des grands jours. Marine Vacht est juste dans son interprétation de sœur protectrice. Intéressant
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