Mon compte
    Presque
    Note moyenne
    4,1
    2717 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Presque ?

    356 critiques spectateurs

    5
    124 critiques
    4
    152 critiques
    3
    57 critiques
    2
    19 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Un film courageux, difficile, réalisé et interprété avec subtilité et délicatesse à l'image de Bernard Campan dont il faut saluer ici le grand talent. Il donne à ce long métrage sa dimension tragique et nous invite à ne pas mourir prématurément à l'intérieur de soi. Un croquemort qui nous donne envie de vivre et une tragédie qui rend hommage à la comédie.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Dans un cinéma contemporain qui compte plus sur le choc des images que sur le poids des mots, Presque fait figure d'outsider en nous convoyant dans un road-movie bercé par une philosophie stoïcienne mâtinée d'épicurisme. Sur le plan cinématographique, le film ne montre aucune inspiration mais c'est sur le fond qu'il souhaite nous empoigner dans le "vivre ensemble", la tolérance et l'acceptation des différences, un programme auquel il est difficile de ne pas adhérer. Et cela n'est pas tous les jours que Nietzsche, Spinoza et Platon s'invitent dans les dialogues d'une œuvre qui vise le cœur aussi bien que le cerveau. Comme le dit Alexandre Jollien lors d'un enterrement, ce sont des vies qui sont résumées par ce tiret sur les tombes, entre deux dates, alors autant carper le diem malgré les tombereaux d'ennuis et de drames qui balaient chaque existence. Presque fonctionne sur le schéma classique du duo mal assorti, entre le croquemort triste (pléonasme ?) et le handicapé positif. Le voyage, en si bonne compagnie, est agréable et plusieurs rencontres lui donnent des couleurs. Le film réserve une surprise finale qui accentue l'appel à l'émotion mais cette impudeur lui sera évidemment pardonné. Au côté d'un Bernard Campan toujours juste, c'est l'appétit de vivre d'Alexandre Jollien que l'on retient avant tout. Et qui incite à regarder le monde autour de soi d'une autre manière, moins égoïste, assurément.
    Jorik V
    Jorik V

    1 284 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2022
    On se retrouve face au genre de film typique qu’on aurait adorer aimer davantage tant il inspire sympathie et bons sentiments. La sincérité du propos est indéniable et cette entente naturelle entre Bernard Campan et Alexandre Jollien transpire à travers l’écran. On ressent complètement leur intention, noble, à la fois de montrer la naissance d’une belle histoire d’amitié et de déjouer certains poncifs et lieux communs sur le handicap et les handicapés. Il y a un peu de « Intouchables » ou « Patients » dans ce côté feel-good movie assumé. Cependant, parfois, il ne suffit pas de bonnes intentions et de belles choses pour faire un film et si « Presque » est tout à fait plaisant, généreux et sans accroc, le film manque un peu de densité narrative et de plus d’affects. Qu’ils soient comiques ou dramatiques d’ailleurs...



    L’histoire de cette rencontre est originale mais son déroulement devient soit improbable (le protagoniste qui se retrouve dans le cercueil, une facilité de scénario comme en voit peu) ou trop peu développé, comme le trauma du personnage de Bernard Campan qui tombe comme un cheveu sur la soupe à la fin. De la même manière tout cela est très attendu et prévisible ou alors semble aller trop vite. De méfiant et forcé, son personnage passe en une soirée à la profonde complicité avec le personnage joué par Alexandre Jollien. « Presque » a donc beaucoup de problèmes d’écriture, le scénario n’est pas toujours abouti ou juste. Est-ce que cela empêche de passer un bon moment? Non, car cela reste vraiment une belle histoire; une historie qui fait du bien et qui met du baume au cœur. Une belle leçon d’humanité et de vie tout simplement. En outre, le message de tolérance est à considérer mais il est parfois un peu trop poussé, le spectateur étant capable de comprendre le message sans forcer.



    Cependant, il y a une osmose entre Bernard Campan et Alexandre Jollien qui est magnifique et touchante. Cela ne s’explique pas, leur amitié dans la vraie vie, associée à une certaine ressemblance physique, provoque une sorte de complémentarité qui fait plaisir à voir. Alors on signe et on se prend d’affection pour ce duo peu commun. On aurait juste aimé rire un peu plus, on sent que le sujet étant délicat, la retenue a été privilégiée mais on n’aurait pas dit non à plus d’humour. Idem pour l’aspect émotionnel mais la dernière partie rattrape un peu cela (notamment le discours de l’enterrement) et le magnifique plan final conclut admirablement ce film. Enfin, dans ce joli road-movie certes imparfait, on notera aussi bien des seconds rôles un peu surfaits (l’auto-stoppeuse) que d’autres simples et beaux (la prostituée). Un beau film qui aurait mérité d’une écriture plus ciselée et travaillée et dont les défauts font aussi le charme.



    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    velocio
    velocio

    1 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    "Presque" est un film qui met les spectateurs face au regard qu’on peut porter sur le handicap. Plein de scènes drôles et même, parfois, un peu scabreuses, plein de scènes émouvantes, ce film est un « feel-good movie » pleinement assumé qui sait ne pas aller dans des territoires qui auraient pu le rendre désagréable, que ce soit dans la vulgarité ou dans le pathos.
    chloé V.
    chloé V.

    126 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2022
    Le politiquement correct et la bienveillance qui émane du film font passer la note de "moyen" à "pas mal". Un sujet fort qu'on ne peut pas ne pas aimer mais un peu comme l'enfer, le film est tellement pavé de bonnes intentions qu'on n'est jamais très loin de la mièvrerie, ce qui est fort dommage. Quelques belles rencontres malgré tout, tiphaine Daviot par exemple et une BO magnifique ramène de la légèreté là où on avance avec des pieds lourds dans l'histoire. C'est moins du cinéma que de la belle télé.
    HomoLibris
    HomoLibris

    31 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2022
    Film que j'aurai adoré noter beaucoup mieux tant il inspire empathie, sympathie, et tout un tas d'autres sentiments positifs. La sincérité du propos est évidente ; l'intention de montrer la naissance d’une belle amitié et de déjouer poncifs et lieux communs sur le handicap et les handicapés ne peut qu'être saluée. Toutefois, les bonnes intentions ne suffisent pas pour faire un excellent film et si « Presque » est agréable et généreux, il manque un peu de densité et de profondeur dans l'écriture. L'idée de cette incroyable amitié est excellente, mais le scénario parfois manque de développement, parfois s'égare dans des retournements un peu trop faciles . Mais l'art est, il est vrai, fort délicat. Le format et la photographie en feront un très bon TV Film, à voir et revoir, ne serait-ce que pour l'excellent duo d'acteur.
    La complicité de Bernard Campan et Alexandre Jollien est émouvante et leur confère une complémentarité qui fait fonctionner le film malgré ses petits défauts. Bernard Campan montre s'il en est encore besoin (cf. "Se souvenir des belles choses") qu'il a su sortir des Inconnus.
    Alors, merci de ce petit moment d'évasion en cette période si morose !
    norman06
    norman06

    354 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2022
    Ce road movie sur le handicap est plus proche du cinéma bon enfant et consensuel de Nakache et Todelano que des tire-larmes du type "Rain Man" ou "Le huitième jour." Malgré quelques failles de scénario, le film est agréable et se laisse voir.
    Audrey L
    Audrey L

    655 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2022
    Presque est très pénible à critiquer, car l'on n'a pas arrêté de râler après la forme assez brouillonne (le scénario qui enfonce les portes ouvertes, les personnages vite brossés, le road-trip peu passionnant, le final très facile...) tout en se rappelant d'aimer le fond, qui offre une fois de plus la part belle à l'handicap, à ceux qui ont besoin de nous peut-être moins que l'on a besoin d'eux en retour... Un film résolument bien intentionné, à qui on ne pourra pas enlever le bel engagement pris : prendre un acteur réellement atteint d'handicap pour interpréter le rôle dédié. On regrette seulement le confinement du road-trip à quelques lieux clos (cela aurait pu être tourné absolument n'importe où, le visuel n'aurait pas été différent), le scénario tellement facile qu'il se permet spoiler: un revirement total de personnalité du personnage de Bernard Campan en à peine une soirée (il voyait l'handicapé comme un boulet, hop coup de baguette - braguette - magique, il devient son meilleur pote)
    , avec des scènes de nu totalement gratuites (ce que cela apportait au film ? On se le demande encore... et on est moyennement fan de la scène d'amour qui, montée de cette façon, ressemble davantage à un acte de pitié qu'à une belle histoire d'amour... Un brin tendancieux), avec des phrases philosophiques épuisantes qui plombent chaque scène du film (pire idée de dialoguiste de l'année), avec quelques scènes psyché pas toujours bien amenées (les scènes de rêves métapsy), et une bienpensance qui ressemble à une version édulcorée de bien des films de binômes avec un handicapé (oui, on a pensé à Intouchables et à toute la clique de films surfant sur ce succès). Presque n'est pas drôle non plus (voire un peu déprimant avec son discours épicurien asséné comme un couperet), manque cruellement d'émotion (le croque-mort tire la tronche tout le film, et le revirement de caractère est très tardif), de finesse. N'en reste pas moins qu'il a l'honnêteté d'offrir le rôle à quelqu'un qui s'y connaît et s'en tire admirablement bien (même si un ou deux mots nous ont échappés, cela reflète d'autant plus la réalité), et qu'il reste fondamentalement bien intentionné. C'est l'intention qui compte, non ?
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    Bernard Campana est émouvant et Alexandre Jollien est amusant. Et inversement. Le duo offre un road movie et un feel good movie agréable, naturel, et comme l'ensemble est soupoudré de philosophie chère à Alexandre Jollien (et à d'autres, j'espère). C'était le but du film (l'excellente théorie de l'hareng) Un film qui fait du bien
    Jmartine
    Jmartine

    173 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2022
    Il ne faut pas aller voir « Presque » avec en tête les sketches des Inconnus dont Bernard Campan était un pilier…Je ne connaissais pas Alexandre Jollien qui est un philosophe et écrivain suisse, né infirme moteur cérébral à cause d'un étranglement par cordon ombilical à sa naissance. J’ignorais que Bernard Campan et lui étaient grands amis à la ville…Cela a probablement dû les aider à entrer dans leurs personnages, d’un film dont ils ont co-écrit le scénario (avec Hélène Grémillon), co-réalisé, et bien entendu joué ensemble… en s’inspirant de leur relation où la verve joyeuse et la philosophie font excellent ménage. Les dialogues vifs se nourrissent de leurs échanges, et le scénario de situations vécues – comme la scène de bain dans le Léman où, dans la vraie vie, Alexandre Jollien entraîna Bernard Campan lors de leur première rencontre…Igor (Alexandre Jollien) est un homme heureux malgré son handicap, il a réussi à échapper à 37 années passées avec une mère aimante mais possessive…il a son appartement et avec son tricycle livre des paquets de légumes bio aux clients d'une superette bio. Louis (Bernard Campan) a hérité de son père, une prospère entreprise de Pompes Funèbres située à Lausanne. Patatras, Louis dans un moment d’inattention, alors qu’il va rencontrer un client, envoie Igor dans le fossé…Très embarrassé, Louis accompagne Igor à l’hôpital… Lorsque Igor l’interroge sur sa profession, le directeur des pompes funèbres s’amuse : « Quand je le dis, ça jette un froid. » Ce à quoi le livreur, rétorque sur le même ton badin : « Moi, je n’ai rien besoin de dire pour jeter un froid… » Passionné de philosophie et en mal de relations sociales, Igor s’intéresse vivement à l’activité de Louis : « Ce doit être dingue de travailler ici, on doit relativiser un tas de trucs ! » Louis, bien que directeur de son entreprise , a décidé d’aller remettre un corps à sa famille, de Lausanne à Montpellier , pour une raison que l’on découvrira à la fin du film…Alors qu’il fait une halte sur l’autoroute il découvre qu’Igor s’est glissé à coté du cercueil pour vivre une «expérience métaphysique » Louis va donc devoir trainer Igor comme un boulet , et les voici embarqués dans un road movie quasi initiatique, qui embrasse les questions de la mort, de la différence et du regard d’autrui, à grand renfort de pensées de Nietzche, Averroès et beaucoup d’autres, tout en conservant la légèreté d’une comédie, teintée de quelques traits d’humour, noir bien entendu, mais aussi de moments de réelle émotion…C’est sympathique , difficile de ne pas adhérer au message de tolérance, mais cet éloge du vivre ensemble et de l’acceptation de la différence souffre d’un aspect un peu trop convenu et donc sans réelles surprises pour convaincre pleinement.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Bon moi j'ai vu trop d'extraits du film du coup je ne savais plus trop si je voulais le voir ou pas , en fait ce qui me dérange un peu c'est que tout va bien dans le meilleur des mondes , le handi ne rencontre jamais le moindre blême tout les gens qu'il rencontre lui ouvrent grand les bras alors que l'on sais très bien que ça ne se passe pas comme ça la vie c'est pas du cinéma montrer la réalité n'aurais pas nuit au film bien au contraire , pourtant j'aime bien les 2 protagonistes et il n'en reste pas moins que leur amitié transparait à l'écran donc pour ce film je suis mitigée
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    “Presque” s’inscrit dans un thème original, car il regroupe deux sujets délicats : l’handicap et la mort. Et malgré le côté difficile du métier de croque-mort, ainsi que la vie d’infirme, il en ressort beaucoup de positif, notamment grâce au personnage de Igor (Alexandre Jollien) rayonnant de courage et positivité. Malgré tout, “Presque” souffre d’un scénario court qui ne laisse pas vraiment les sujets s’exprimer sur leurs maux. Le film apparaît plus comme un divertissement qu’une réflexion propre sur la place de l’handicap et la fin de vie en société. Un point mérite tout de même d’être souligné car audacieux, spoiler: c’est d’avoir abordé le sujet de la sexualité en tant qu’handicapé et le fait d’accepter son corps tel qu’il est, peu de films osent le présenter, bien que la sexualité
    fasse partie intégrante de l’être humain.
    mat niro
    mat niro

    364 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Ce film m'a immédiatement fait penser à "Le huitième jour" avec Daniel Auteuil et Pascal Duquenne. On sent dès le début avec l'accident que ces deux là vont devenir inséparables. Et pourtant, la magie de cette rencontre n'opère pas tout de suite, Alexandre Jollien débitant à la chaîne des citations philosophiques. Ce road movie est donc dans un premier temps assez prévisible mais il se dégage une énergie positive qui gagne le spectateur au fur et à mesure que le duo Campan/Jollien s'apprivoise. C'est une oeuvre sympathique mais un peu trop prévisible qui a quand même le mérite d'apporter une réflexion sur le handicap.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Il est presque comme tout le monde, Jollien.

    Il le dit, d'ailleurs, dans le film. Une fois seulement, l'air de rien.

    Mais comment fait-il pour aimer la vie quand-même, cette vie qui ne lui a pas fait de cadeau ?
    C'est ce qu'il nous explique en toute modestie, à coup de petites citations des philosophes qui ont compté pour lui, au fil des évènements tour à tour drolatiques ou dramatiques qui jalonnent ce road-movie gentiment déjanté.
    Jollien se laisse porter, chahuter, bousculer, moquer, aimer. Il aime aussi, il accepte la vie comme un voyage, passager qui ne s'en laisse pas conter. Il est vraiment sympa, Jollien.

    Son road-movie, c'est un corps bizarre dans un corbillard. Au volant, Campan campe un chauffeur qui se laisse faire lui aussi, qui met les freins et profite, qui tire les leçons, gamberge puis s'abandonne, donne et se donne.
    En spectacle, comme son ami. Deux spectateurs dans l'expectative attentive, chacun à sa manière.

    Les leçons du film que j'ai préférées, c'est la joie du corps pour tous sans tabou, c'est l'amour qu'on chante à côté de la mort, c'est le dénuement-dénudement des deux nus déments pour finir, pas fous du tout en fait !

    Ca fait du bien. Manque juste un peu de gamberge sur la place de l'homme au milieu du reste du vivant... car tout est lié !..
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    51 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Classique mais très bien interprété (Alexandre JOLLIEN & Bernard CAMPAN assez naturel), émouvant sans être larmoyant, vous invitant a la réflexion sans pour autant vous prendre la tète, "Presque" nous raconte la story d'un handicapé physique amoureux des lettres, de la philosophie et de la vie et d'un croque mort désabusé . De cette rencontre petit a petit naitra une amitié peu commune mais profonde, désintéressée et riche d'échange. Traité sans concession avec une belle pointe d'humour (Parfois caustique) cette relation est une bouffée d'air pur, tendre et vivant, mais quand même cousu de fil blanc et légèrement "facile"...A nous d'apprendre a vivre ensemble ....J'ai presque adoré
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top