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lionelb30
449 abonnés
2 614 critiques
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3,5
Publiée le 30 janvier 2022
Pas facile de jouer un handicapé et parfois un peu gênant. Ceci dit , le film est bien , sans temps mort , quelques personnages féminin très bien , notamment la covoitureuse et l'escort girl , une pointe d'humour et d’émotion. Rien de révolutionnaire mais agréable.
Après "La face cachée" qui était son premier film sans ses compères de toujours, Bernard Campan réalise un nouveau film, mais pas en solo puisqu'il est accompagné devant et derrière la caméra par Alexandre Jollien, un philosophe et écrivain qui incarne Igor, un personnage à son image. Cette rencontre qui résulte d'un malheureux accident va donner lieu à quelques jolis instants de vie et d'amitié entre les deux hommes. Et pourtant c'était mal parti avec Louis qui ne pense qu'à son travail, mais la persistance d'Igor et son côté pot de colle va finir par faire la différence. Amis depuis près de vingt ans, Bernard Campan et Alexandre Jollien proposent un film bienveillant sur le handicap avec un homme qui en traite un autre comme son égal et s'il est un peu froid au début cela n'a rien à voir avec son handicap. "Presque" n'effleure jamais "Le Huitième Jour", mais c'est un film attendrissant porté par un super duo.
Un joli petit film qui traite du handicap de manière touchante et drôle. Un road trip peu commun servi par un bon duo d'acteurs et des moments cocasses et tendres.
Petit film français sans prétention, d'une grande simplicité et plein de sincérité. Le duo à l'affiche fonctionne très bien, on sent un respect mutuel, c'est touchant. Quelques notes d'humour sont là également, afin de briser certains clichés.
J'allais voir ce film à reculons, juste pour accompagner quelqu'un. Finalement j'ai trouvé ce road movie sur fond de handicap assez sympa. Le fait que le héros soit handicapé moteur et non mental lui permet de deviser d'égal à égal avec Bernard Campan. On s'attache à son personnage et on finit par oublier sa différence.
Un film correct, c'est la rencontre entre deux individus finalement pas si différent que ça.. Au final je suis moyennement séduit par ce petit film. Certains aimeront cette simplicité et la complicité.. J'ai du mal à y croire pour ma part et je suis resté sur ma faim.
Un road-movie à l'écriture tranchante, entre tendresse et espoir. Bien que trop convenu sur la forme, mais à l'interprétation vivifiante, "Presque" nous invite à porter réflexion sur le droit à la différence.
Comme d’habitude sur Allociné, les films pleins de bons sentiments sont généralement super notés. Je préfère la notation plus équilibrée d’Imdb, qui atteint ici un peu moins de 7 sur 10. Qu’en est-il ici en ce qui me concerne ? J’ai été séduit par la générosité de Bernard Campan et l’érudition de son ami handicapé. Pour le reste, si j’ai bien compris le message de tolérance et du vivre ensemble, l’ensemble m’a paru très classique et prévisible. J’ai nettement préféré, dans un sujet proche, le film Intouchables, qui nous touchait plus directement. A voir néanmoins.
De Bernard Campan, Alexandre Jollien (2022). On ne peut pas reprocher à Bernard Campan de toutes les bonnes intentions que le film regorge. Comme on peut que reconnaitre son très bon jeu plein d'empathie. Comme on ne peut que saluer la performance d'Alexandre Jollien notamment au travers de ses connaissances en philosophie. . On a envie d'y croire. On ne peut que ressentir de la sympathie, de l'empathie pour lui. Le film est plaisant, agréable et bourré de bons sentiments. Pour autant aussi un peu empli de poncifs. Est-ce suffisant pour faire avancer l'acceptation de l'autre ? On peut en douter.
Joli film mais immense déception de ne pas l'avoir découvert sans avoir vu la ba. ça gâche vraiment tout. J'evite au maximum de les regarder mais ayant assisté à plusieurs avant première j'ai du les subir
Beaucoup de sensibilité émerge de cette Comédie dramatique réalisée avec délicatesse par Bernard Campan. Double Sujet plus délicat puisque le scénario aborde la vie et la mort mais aussi le handicap. Ironie, indifférence ou pitié, le film montre sans complaisance les différents comportements adoptés face à l'infirmité ; il nous offre des dialogues jubilatoires, des scènes fortes, des moments graves mais aussi quelques séquences drôles et de belles pointes d'humour. Si Bernard Campan, sobre et très juste, réalise une prestation de comédien fort honorable, Alexandre Jollien arrive à nous faire rire et à nous émouvoir dans son personnage de philosophe.
Un bon film, un bon duo au ciné comme dans la vie. L'amitié entre les deux acteurs est palpable. J'ai passé un bon moment sans pour autant être pris d'émotion.
Beaucoup de choses prévisibles, des moments qui manquent de spontanéité ou de finesse, une fin qui semble sortie de nulle part, mais de bons moments avec Alexandre Jollien. Quelques préceptes de philosophie de la vie qui sont optimistes et sans doute utiles. Un bon film qui aurait mérité un peu plus de profondeur.
Presque commence comme un documentaire sur le métier de thanatopracteur, investit le quotidien de Louis Caretti défini par la modération de son langage, le contrôle et la minutie de ses gestes, la rigueur de sa gestion du temps ; la caméra le suit au plus près de ses déplacements, sonde son visage impassible, similaire à celui que laisse, en ultime souvenir, les défunts. Cette rigueur cadavérique, explicitée lors d’une intervention à domicile, constitue évidemment une métaphore de la routine dans laquelle se complaît un individu spectral, tout à la fois omniprésent et invisible, réconfortant et triste. Le film pense alors la rencontre avec la différence par le prisme du choc vital, place au contact du croque-mort une personne en situation de handicap qu’un traitement stéréotypé aurait réduit à l’état de fantôme maladif ; rien de tel ici, et cette inversion des caractérisations donne lieu à un road movie d’abord intrigant parce que contenu, loin des effusions sentimentalistes qui, hélas, rattraperont à terme le récit. La mise en scène, illustrative quand elle s’arrime au feel good, revendique une sobriété et une précision bienvenues qui témoignent du talent de Bernard Campan – qui avait déjà signé La Face cachée en 2007 – derrière la caméra. Voilà donc une œuvre imparfaite mais souvent juste qui propose un autre regard sur le handicap, ancré dans spoiler: la mort et dans la philosophie , servie par d’excellents comédiens.