C’est en découvrant une chauve-souris nichée dans une faille de son balcon que la réalisatrice Hélène Ducrocq s’est intéressée au sort de ces mammifères en voie de disparition en France : « J’ai voulu éveiller la curiosité des plus jeunes, comme cette chauve-souris a éveillé la mienne. Je suis convaincue que la nature sauvage, présente en ville, est un cadeau fabuleux auquel nous ne prêtons pas attention. En travaillant sur ce film, je me suis intéressée à l’écosystème, à la biodiversité, aux légendes et à d’autres animaux mal-aimés ».
Avec Les Mal-aimés, la réalisatrice espère sensibiliser les gens à la biodiversité : « La salle de cinéma est le premier pas pour des citadins déconnectés de la nature afin de créer une empathie envers les espèces et démystifier leur nuisance ». Un objectif que partage le distributeur Cinéma Public Films qui développe autour de ses films une politique d’accompagnement pédagogique à destination du jeune public. Pour Les Mal-aimés, une exposition, un ciné-concert ou encore des goûters ont été par exemple organisés.