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traversay1
3 638 abonnés
4 875 critiques
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3,5
Publiée le 16 mai 2021
Trois jours dans la vie de la coach de fitness Sylwia Zajac, une célébrité des réseaux sociaux. Après l'excellent Le lendemain, le jeune réalisateur suédois Magnus von Horn, qui vit à Varsovie, revient avec le portrait d'une influenceuse polonaise, complexe et au-delà des clichés attendus. Un film sur la culture de l'Insta (gram) et de la mise en scène de sa vie, mais pas seulement, sur la solitude du monde moderne et urbain, aussi, et sur le besoin d'être aimé, qui passe désormais, on peut le regretter ou simplement le constater, par les réseaux sociaux. Le film est l'un des premiers à aborder le thème des stars influenceuses (avec le chilien La Veronica, tout aussi brillant) et le fait sans démolir le prétendu vide de leurs interactions, se contentant d'enregistrer et de soumettre quelques idées mélancoliques sur le sujet, ne se prononçant pas sur leur sincérité (à chacun de se faire sa religion et chaque cas est unique) mais pointant une schizophrénie et un exhibitionnisme évidents et forcément sujets à dépression. Le rôle principal est interprété par Magdalena Kolesnik, époustouflante de bout en bout et dont on espère qu'elle est ressortie intacte d'un tournage qui a dû être éprouvant. Si la coach qu'elle incarne possède 600 000 fans sur Instagram, elle-même en a à peine plus de 5 000. De quoi garder la tête froide, pour l'instant.
J’étais attentif à ce film qui devait m’apprendre un peu plus sur l’esprit et le fonctionnement des influenceurs, à travers le quotidien d’une influenceuse qui une fois les projecteurs éteints nous fait comprendre qu’il n’y a plus rien. Sylwia entretient son corps, mais son cœur est malade nous dit la réalisatrice Magnus von Horn partagée elle-même entre la raison et les sentiments, pour une pauvre petite fille riche qui navigue à vue. Sa caméra la suit docilement (Magdalena Kolesnik se démène ), dans ses amours programmées, ses cabrioles tarifées, en tentant d’y déceler la faille qu’elle nous montre à plusieurs reprises, sans en révéler la profondeur . Les scènes s’éternisent, l’exploration des réseaux sociaux tourne en rond et mon intérêt premier à ce thème devient une curiosité secondaire, et à la longue très passagère . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Agréablement surpris de ce film qui est pour moi une réussite Dommage que le festival de cannes en 2020 avait été annulé je pense qu'il aurait eu au moins une récompense Magdalena Je l'ai trouvé extraordinaire dans son rôle
Sweat laisse un goût d’inachevé. Tous les ingrédients semblaient pourtant réunis pour traiter du sujet des influenceurs. Malheureusement le film reste trop souvent superficiel, se concentrant sur des anecdotes plutôt que sur le fond.
« Sweat » raconte l’histoire de Sylwia, une coach sportive influente qui vit de son travail d’influenceuse auprès de ses quelques 600 000 abonnés. Derrière le succès virtuel, Sylwia ne connaît que la solitude. « Tout le monde l’adore, personne ne l’aime ». Constat effarant titré sur l’affiche qui résume bien le film, qui bien plus qu’un pamphlet à l’encontre de notre environnement ultra-connecté, se veut porteur d’un constat avant tout. Mettant en exergue les rapports sociaux qui laissent une place de plus en plus importante aux réseaux sociaux, « Sweat » suit le parcours de Sylwia, jeune femme au caractère facilement identifiable qui ne se reconnait pas en dehors de son travail, un travail rendu possible grâce à l’avènement des nouvelles technologies. Sa famille ne la comprend pas même si elle la soutient, ses fans la considèrent comme une déesse et le rapport entre les deux est malsain. Aucune de ses relations n’est saine, tout est vu sous le prisme de l’argent ou de la femme-objet. L’émotion prend le dessus sur la rationalité, l’information en continu crée des biais, chaque être humain vit dans une réalité parallèle des autres. Sylwia vit le mal du siècle, l’absence de repères sociaux, de véritable figure à qui s'accrocher. Elle-même fait office de figure comme n’importe quel jeune adolescent peut désormais l’être avec un simple smartphone, ce qui n’est pas sans conséquences sur sa stabilité émotionnelle. « Sweat » se saisit avec brio des principaux enjeux du numérique pour en tirer un propos alarmant de vérité, qui questionne nos propres relations. Une véritable génération perdue, qui peine à s’aimer sans se poser des centaines de questions, une génération qui n’a plus les mêmes motivations, les mêmes valeurs. Une génération différente. Juste à tout instant, dans chacune de ses scènes, « Sweat » décrit la vérité, rien que la vérité, celle avec laquelle nous devons désormais vivre, celle que l’on ne voit pas à travers nos écrans
"Sweat" présenté au festival de Cannes en 2020 est un drame polonais très moyen dans l'ensemble. En effet je m'attendais à mieux de ce film qui traite d'un sujet fort intéressant (l'influence toxique des médias sociaux sur la vie des gens), certains passages sont pertinents et interpelle cependant le sujet est mal traité: trop lisse, trop superficielle, trop monotone c'est bien dommage car l'histoire tourne vite en rond, vite oublié à la fin de la projection.
Une actrice formidable pour un film coup-de-poing sur la toxicité des réseaux-sociaux. La mise en scène est très dynamique et le sujet fait réfléchir sur notre rapport aux "likes" et la solitude ressentie devant notre écran. Je recommande !
un film intéressant, qu'on aurait pu appeler (SWEAT AND BLOOD), je n'en dis pas plus...Le film délivre des messages sociaux fort pertinents ( solitude, réseaux sociaux, gloire, fitness ou famille, etc....°) ...Le film a de jolis twist, et nous montre que la gloire a un prix, que l'on devient coupable ou victime de cette gloire.....Ce n'est pas à proprement parler un film sur le fitness, mais plutot sur notre époque et ses contradictions actuelles, notamment dans les réseaux sociaux.....Le film est sensible attachant, et propose au spectateur une réflexion intéressante sur ses propres addictions, ...On dcouvre que l'héroine malgré la gloire est sensible comme vous et moi. Je conseille, et doubement si vous êtes addict à tik tok, instagram, facebook ou autre tweeter, "Le film vise aussi les "jeunes" qui pourraient être concernés"...Moi je me suis "déconnecté" depuis des années, et je m'en porte mieux et mieux je suis libre;..Je conseille donc ce film surprenant, sans insister
Sweat, présenté en 2020 au Festival de Cannes sort enfin sur les écrans. Construit autour du personnage d’une influenceuse fitness, comme les réseaux sociaux ont en vu naître un peu partout dans le monde, le film montre sans juger, interroge sans dénoncer. A nous spectateurs de nous faire notre idée. Sylwia est belle, sportive, énergique. Elle est la coach sportive du moment. Avec 600 000 abonnés, elle est influenceuse et courtisée par les marques. Mais derrière le succès virtuel, la solitude, bien réelle, ne se partage avec personne… Toute l’ambiguïté du film réside dans l'observation de ces nouvelles identités numériques, à la fois très proches de leurs abonnés mais également vidées de toute personnalité et qui se fissurent à la première épreuve inattendue. C’est là où le film bascule et devient passionnant puisque Sylwia devra faire face à un double, à l’opposé de son personnage et de son environnement aseptisé. On est souvent troublée par les accents de sincérité de l’héroïne, vites chassés par des séquences de promotion de produits imposés par des sponsors ou des bribes de vie filmées à partir de sa perche de selfie. Le film démontre assez justement qu’être influenceur est , qu’on le veuille ou non, un « job » à plein temps et qui au final empêche toute vie amoureuse normale et nécessite d’avoir un mental et une éthique personnelle à toute épreuve. A voir pour comprendre.
Le portrait sans concession d'une influenceuse rongée par la solitude. Magdalena Kolesnik est époustouflante, une actrice à suivre de près ! La caméra proche des personnages donne au film un aspect documentaire. L'héroïne n'est pas caricaturée et on s'attache vite aux émotions à fleur de peau de Sylvia. Le fait qu'elle cherche à être authentique avec elle-même et devant les autres lui donne une force très touchante. Foncez !
Que de TALENT ! Magdalena Kolesnik est une jeune actrice prometteuse que j'espère revoir très vite à l'écran. Son regard est tout simplement perçant et nous chamboule. Ce récit à la frontière du documentaire est d'une justesse assez dingue ! Force et subtilité s'allient avec le regard plein de tendresse que pose Magnus von Horn sur cette génération réseaux sociaux. Je valide :)
C’est une réalisation de Magnus von Horn dont le premier film en 2014, Le Lendemain, avait été remarqué durant la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. Sweat a obtenu le Label "Les nouveaux venus" au Festival de Cannes 2020.
Les productions polonaises sont légion sur Netflix. Malheureusement, elles sont de mauvaise qualité. Il est donc agréable d'aller au cinéma et de voir que ce pays sait nous sortir des films intéressants. Pour cela, le réalisateur suédois va se pencher sur la nocivité des réseaux sociaux.
Du haut de ses 600.000 followers, Sylwia est coincée dans un cercle vicieux. Elle est obligée d'être sans arrêté souriante sous peine de perdre ses sponsors. C'est le pécunier qui la tiens prisonnières de ce système. Elle n'a pas le droit de faire un post sans sourire sous peine de voir se déverser sur elle un flot de critiques. Son quotidien est épié et doit être la perfection. Au-delà de cette pression psychologique, c'est aussi la menace concrète du harcèlement qui est montrée. Avec autant de follower cela ramène des fous. Sweat montre que la frontière entre le virtuel et le réel est mince. N'importe quel détraqué peut la briser et faire des dégâts.
Le message de fond est donc des plus pertinents. On voit la dérive des réseaux sociaux. C'est d'autant plus impactant dans notre société où les jeunes veulent être influenceur. Il faut se rendre compte que cette position a priori idéale est en réalité une prison dorée dont les barreaux sont l'image parfaite perpétuelle. Dommage que pour montrer cela la forme ne soit pas des plus percutantes. Le rythme est plutôt lent. Plusieurs scènes, notamment celle de la mère et de l'hôpital, sont à rallonge et plombent la dynamique.
Si le film a autant d'impact, c'est aussi notamment grâce au personnage superbement bien construit de Sylwia. Ce n'est pas une potiche qui est dans un système sans le voir. Elle se rend compte du côté nocif des réseaux et veut stopper cela. Désormais, elle tape du poing sur la table. L'actrice Magdalena Kolesnik est géniale dans ce rôle. Pour l'anecdote, elle n'avait même pas Instagram au moment du casting. Afin de rentrer dans le personnage, elle a dû s'y mettre.
SWEAT est une belle réussite. Certains seront agréablement surpris, d'autres déçus car ce Film nous propose quelque chose de différent. Un film sur l'influence, les réseaux sociaux, la superficialité abordés d'un point de vue très intéressant : le besoin d'amour et la solitude extrême. Sylwia partage tout avec ses abonnés, souhaite l'authenticité mais difficile d'être 100% authentique quand on doit promouvoir des marques et inspirer et motiver des abonnés. Ce film est un film sur la solitude, le vide intérieur qui ne touche pas que les influenceurs mais qui se retrouve chez beaucoup de personnes de plus en plus addicts à ce monde virtuel des réseaux sociaux.
Sylwia souffre de l'amour de ses 600 000 abonnés : elle dépend beaucoup plus de leur amour qu'eux dépendent du sien.
La mise en scène est dynamique, l'image très esthétique et la bande son très adaptée : on est plongé dans le monde de Sylwia. Le film se concentre sur trois jours de la vie "schizophrénique" de Sylwia et l'actrice est exceptionnelle dans ce rôle, bluffante de sincérité dans son jeu.
La fin du film résume parfaitement ce sur quoi Magnus von Horn a voulu nous interpeler et c'est réussi!
"Sweat" est un film sur la solitude qui dans ce cas précis est vue à travers le prisme d’une influenceuse. Sylwia est suivie par plus de 600,000 followers sur les réseaux, mais elle se sent terriblement seule. Elle adore ce qu'elle fait, elle aime réellement ses followers contrairement à certains qui les prennent pour de potentiels clients, mais elle n'a personne avec qui partager ses moments. Magnus von Horn évoque également cette frontière entre la "réalité" des réseaux sociaux et la vraie vie. Cette proximité, ce besoin de tout partager ou presque avec des inconnus peut avoir de grandes conséquences. Le gros point positif du film est qu'il évite les clichés. Quand on entend parler de réseaux sociaux et d'influenceurs, on s'attend à des personnes écervelées qui passent leurs journées à glander et à vendre leurs produits venus de Chine, mais ce n'est pas le cas ici. Sylwia est loin de la fille superficielle reine des réseaux sociaux, elle est réellement attachée à ceux qui la suivent et on voit plus d'une fois qu'elle a le cœur sur la main même si elle n'est évidemment pas prête à tout accepter notamment quand certains "fans" vont trop loin. Elle gère au mieux les bons et mauvais côtés de la célébrité, mais cette solitude lui pèse vraiment. La scène du repas en famille est révélatrice dans le sens où elle est au centre de l'attention, mais on sent surtout qu'elle veut parler d'elle-même et de ce qu'elle ressent vraiment et non pas de son activité qui ne la définit pas. Le décalage entre elle et les personnes hors de ce milieu et ceux qui ne sont pas de sa génération est frappant. L'histoire du spoiler: stalker accentue ce sentiment de solitude puisqu'elle est seule face à ce problème et qu'elle doit faire des choses dont elle n'est pas fière pour le régler, mais je trouve en même temps que le film se perd à ce moment-là. Pour autant, "Sweat" est un bon petit film qui est convaincant de par son réalisme et grâce à une excellente Magdalena Kolesnik qui incarne une jeune femme touchante.
Il y a des sujets qui sont difficiles à traiter au cinéma. Prenez l'ennui, par exemple : des réalisateurs ont essayé de nous décrire ce que pouvait être le fait de s'ennuyer et, malheureusement, leur film dégageait presque inéluctablement un ennui plus ou moins profond. Dans "Sweat", c'est le fait d'avoir une existence d'une profonde vacuité que Magnus Von Horn a voulu décrire. Magnus Von Horn est un réalisateur suédois qui a fait ses études de cinéma en Pologne et qui, il y a 6 ans, nous avait proposé "Le lendemain", un film tourné dans son pays et qui montrait chez lui des qualités certaines. Cette fois ci c'est en Pologne qu'il a tourné "Sweat", un film dont le personnage principal, Sylwia Zajac, utilise les réseaux sociaux à la fois en tant qu'influenceuse et qu'animatrice d'un cours de fitness. Elle a 600 000 "followers" mais ce que nous montre le réalisateur c'est une existence où le vide est omniprésent. Résultat : un film tout aussi vide que son personnage principal. Magdalena Kolesnik, l'interprète de Sylvia, n'est pour rien dans ce sentiment de vide, elle est même très convaincante, c'est ce sujet du vide qui était trop difficile à traiter pour le réalisateur !