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    Limbo
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    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2021
    "Limbo" nous fait suivre le quotidien de plusieurs réfugiés regroupés sur une île écossaise en attendant d'avoir une réponse pour leur demande d'asile. Parmi eux, Omar, un jeune musicien syrien, qui essaie de tuer le temps comme il peut. Là où ils sont, il n'y a rien à faire et surtout ils ne peuvent rien faire tant qu'ils n'ont pas obtenu de réponse. Ben Sharrock a parfaitement réussi à dépeindre cet ennui, car on s'ennuie autant qu'eux... Une monotonie parfaitement représentée, un quotidien morose raconté sur un ton cynique avec des tentatives d'humour vaines. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose, ou faire un film ennuyeux pour mieux dépeindre leur ennui était peut-être volontaire, mais je n'ai pas aimé. Un film sinistre et d'une grande tristesse, mais pas dans le sens touchant.
    Cellulo92
    Cellulo92

    44 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2022
    Quel bijou que ce film si singulier par sa poésie, son humour, sa dignité qui suit l'attente absurde de ces réfugiés sur une île aussi dépeuplée que glaciale. Ben Sharrock donne tel un peintre par des séquences aussi mémorables que poignantes une définition de ce qui nous rend humain. On pense à Tati, à Kaurismaki, à Loach mais c'est bien un auteur à part entière qui s'affirme avec ce deuxième film. Ce film est aussi un hommage majestueux aux musiciens
    Drill
    Drill

    4 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Film incroyable tourné sur un île irlandaise. Tout en finesse et en subtilité.
    Espérons qu'il fasse comprendre aux fans du z que point de salut pour l'Europe sans le sang neuf et vigoureux des migrants. D'où qu'ils viennent !
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2022
    La première scène de Limbo est singulière et hilarante, de par ses champs/contrechamps. Nous voici au royaume de l'absurde, dans une petite île écossaise où des réfugiés attendent la réponse à leur demande d'asile. Entre temps, ils discutent entre eux, errent dans la lande, téléphonent au pays et se rendent à de ridicules séances de formation. Omar, le personnage principal de Limbo, ne se déplace jamais sans son oud, lui qui était un musicien reconnu, avant sa fuite de Syrie. Le temps est long et le film de Ben Sharrock ne l'élude pas, compensant l'absence d'événements marquants par des cadrages très originaux, une mise en scène fluide, tout en profitant de la splendeur désolée des paysages écossais. Le ton du film oscille entre Kaurismäki et Loach mais c'est la deuxième approche qui prend finalement le dessus, sans perdre de vue le côté incongru de la situation de ces exilés, devenus des citoyens d'un no man's land, dans les limbes, comme l'indique le titre. Cette manière d'aborder le statut des réfugiés, sans trémolos dans la caméra et en ménageant des interstices poétiques et oniriques, donne à Limbo une force tranquille qui privilégie l'humain et sa capacité à résister, ou non, à l'isolement et à la déréliction. Filmer l'attente et la mélancolie qui en découle est une gageure au cinéma, cet art en mouvement. Limbo y parvient sans susciter une once d'ennui et en faisant jaillir l'émotion retenue dans ses splendides derniers instants.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    26 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Grande finesse dans la description des destins de migrant, tout cela sans trop de pathos. Reste que le scénario extrêmement léger rend ce film assez plat...
    Cliffhangertwit
    Cliffhangertwit

    159 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2022
    La force de Limbo est que dans une créativité cinématographique folle, il montre sans jamais donner la leçon, il s’appuie sur le factuel et le naturalisme pour faire passer avec encore plus de force ses messages. Autant de leçons pour les prédicateurs de haine qui évoquent des invasions, pour qualifier ce qui n’est pas autre chose qu’un sauvetage vital…
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Sérieux et loufoque à la fois, "Limbo" nous invite à une approche inhabituelle des problèmes rencontrés par les réfugiés : sans pour autant gommer le côté tragique de leur situation, l'humour apporte une fraicheur qui, finalement, ne fait que renforcer l'empathie qu'on peut ressentir à leur sujet. Remarquablement interprété, le film, sans aucun doute un des meilleurs de ce début d'année, jouit également d'un excellent montage et d'une photographie somptueuse.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2022
    Omar vient de Syrie. Il a demandé l’asile au Royaume-Uni. Dans l’attente de la réponse de l’administration, il a été assigné à résidence sur une île isolée des Hébrides écossaises, avec l’interdiction de travailler. Quelques immigrés partagent son infortune : Fahrad, un Afghan zoroastrien fan de Freddie Mercury, Wasef, un Nigérian qui rêve de jouer pour Arsenal…

    Il y a quelques mois, "Any Day Now" racontait l’interminable attente d’une famille de réfugiés iraniens venus chercher asile en Finlande. Sous les cieux ventés de l’Ecosse (qu’on vient de voir dans L’Ombre d’un mensonge), Limbo traite du même sujet. Si "Any Day Now" avait choisi de raconter par les yeux d’un enfant cet état limbesque, intermédiaire, entre le monde ancien qu’on a quitté et le monde nouveau qu’on espère intégrer, "Limbo" prend un parti différent : celui du cinéma absurde sinon loufoque dans la veine de Kaurismäki, Suleiman, Abel et Gordon.

    C’est ainsi que Limbo débute par une longue saynète où deux formateurs (il faudra attendre le générique de fin pour identifier Sidse Babett Knudsen, l’héroïne de "Borgen") essaient d’expliquer à des immigrés perplexes que le sourire d’une femme ne vaut pas consentement. Puis les longs plans fixes s’enchaînent où l’on voit Omar téléphoner à ses parents depuis une cabine téléphonique, au milieu de la lande déserte. On le voit aussi souvent marcher seul sur une route rectiligne battue par le vent. Il porte un instrument de musique traditionnel, un oud, dont il jouait avec virtuosité en Syrie. On comprend que l’enjeu du film sera de savoir s’il acceptera d’en jouer à nouveau. Enjeu bien mince d’une intrigue étique qui s’étire longuement, sans guère de rebondissements.

    Interrogeant le fossé culturel que rencontrent les demandeurs d’asile, "Limbo" avait tout pour séduire ; mais, en se détournant du groupe pour se focaliser sur le seul Omar, il perd en intérêt et en décrivant sa longue attente, c’est le spectateur qu’il finit par écraser d’ennui.
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Voilà un très joli premier long métrage d’un jeune écossais, Ben Sharrock, dont la sortie est passée totalement inaperçue. Et c’est bien dommage car voilà un bien beau film aussi réussi sur la forme que sur le fond. Le quotidien de quelques réfugiés attendant un droit d’asile, perdus sur une ile isolée et froide au large de l’Ecosse. Une mise en scène minimaliste pour une histoire aussi touchante que souvent très drôle (et même souvent loufoque et absurde). Les acteurs, tous inconnus, sont formidables. Le jeune Amir El-Masry rend son personnage terriblement émouvant mais c’est son partenaire, Vikash Bhai, qui nous tirera le plus les larmes aux yeux. Le tout est fait avec beaucoup de subtilité, un grand tact et une tonne d’humanité. On en sort, après avoir bien ri et pleuré, le cœur gros, plein de mélancolie mais aussi plein d’espoir. Une vraie bonne surprise pour un film a découvrir.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2022
    L’immigration est une affaire qui continue de préoccuper les pays d’accueil, qui n’ont pas le temps ni les moyens de gérer les vagues d’arrivée, qui se cumulent sans cesse. Ben Sharrock, qui s’est déjà familiarisé avec des camps de réfugiés, a pour idée de rendre le portrait de ces personnes accessibles. Il est ici pour parler d’humains, derrière des statuts sociaux, qui ne correspondent qu’à des critères politiques qu’ils sont obligés de porter. L’étiquette porte ainsi atteinte à la véritable personnalité de ces voyageurs inattendus, que l’on préférera protéger ou diaboliser. Un simple regard sur la situation pourrait ainsi dévoiler l’envers du décor, dans une démarche qui ne manque pas d’humour et d’humanité.

    Rendez-vous dans les îles Uists, aux abords de l’Écosse, là où l’horizon est une mer de nuages ou alors de plaines sauvages. C’est dans ce genre de lieu qu’Omar (Amir El-Masry), ainsi que d’autres réfugiés, attendent leur demande d’asile, afin de pouvoir se projeter vers un nouvel avenir. C’est alors que commence la lente errance du jeune syrien, immobile, toute comme le reste du décor. Il a beau se promener ou chercher un moyen de s’évader par les écrans, c’est toujours vers son propre passé qu’on le ramène. Il ne s’agit pas uniquement de faire comprendre que de couper les liens avec sa famille est difficile, et pourtant, c’est une fatalité à laquelle il devra faire face, si l’on accède à sa demande. Omar est prêt à marcher plusieurs bornes, sous la menace de la pluie pour se réconforter sa mère ou se réconforter lui-même sur son autonomie. Il doit donc en faire le deuil, malgré ses efforts qui le poussent à ramener tout ce qu’il peut de chez lui, que ce soit une recette familiale ou un instrument de musique.

    N'y aurait-il donc pas un équilibre entre tout cela ? À travers son oud, il peut espérer retrouver son identité et une voix plus imposante, qui l’intégrerait une fois pour toutes dans une nacelle vers le sommet. Quel est ce sommet ? Il ne faut pas s’attendre à rêver, car la réalité viendra réveiller brutalement des sensations de frustration. Même lorsqu’il semble indispensable de se plier aux démarches pour une demande d’emploi, la triste nouvelle est que le labeur sera le même pour tous, à l’ombre d’une vie normale. Et cette normalité se lit approximativement à travers la série américaine « Friends », où les colocataires cherchent une certaine complicité et un certain confort. Mais dans une imitation hasardeuse des mœurs de la série, ils en viennent à reproduire ce qu’il y a de plus désolant dans la sitcom, où les rires superposés n’existent plus, car c’est bien le silence qui résonne périodiquement dans leur esprit brumeux.

    À l’image d’une grand-mère qui passe avec le drapeau écossais sur son fauteuil, ou encore des éducateurs qui peinent à enseigner la bonne conduite en public ou lors d’entretien d’embauche, le cinéaste espagnol démontre une certaine insouciance et naïveté de la part des locaux. L’exil n’est pas un privilège ni un choix et la majorité justifie ce propos avec une détermination silencieuse. Omar doit se créer une bulle au sein de l’unique cabine téléphonique du coin ou autour d’un feu, pour retrouver un peu d’espoir. « Limbo » en accorde assez à ses personnages, d’une richesse folle, mais qui n’auront pas tous le loisir de séjourner de ce côté-ci de la frontière.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Sur une petite île d’Ecosse, un groupe de demandeurs d’asile attend de connaître son statut. Les locaux sont rares et méfiants de ces réfugiés. Parmi eux, Omar, un jeune musicien Syrien constate avec une certaine amertume le décalage culturel avec une population singulièrement loufoque. Pour son second long-métrage, Ben Sharrock raconte avec une ironie cruelle, l’itinéraire de ces hommes au destin incertain. Les sens de lecture sont double à chaque séquence et font de “Limbo” une oeuvre satirique étonnante et unique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Des « migrants économiques » . C’est ainsi qu’on les nomme et ces réfugiés se demandent bien ce que cela veut dire. Une première touche drôle sur un sujet qui ne l’est pas mais que Ben Sharock traite de manière singulière, en évitant le larmoyant et le misérabilisme, pour simplement faire un constat sur la dignité humaine et le sort que l’on réserve à notre planète. Perdus sur un bout d’île écossaise entre le froid et le vent, quatre réfugiés attendent leur régularisation. C’est Omar, le syrien qui retient l’attention du réalisateur, mais son coup d’œil si perspicace et original fait parfaitement le tour de la situation. Dans un décor qui fait totalement sens et qu’il s’approprie de manière à la fois symbolique et naturaliste. Le cadre est déjà évident, il le rend exceptionnel Sans s’apitoyer donc, mais comme une suite de tableaux reflétant leurs conditions et leurs espoirs. Le sort de l’humanité où la poésie et la dignité s’acoquinent merveilleusement bien. Ben Sharock, à suivre sérieusement ce garçon-là ! AVIS BONUS La rencontre entre le réalisateur et sa comédienne, suivie d'une interview de Amir El-Masry +
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Min S
    Min S

    59 abonnés 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Super bon film qui aborde le sujet des réfugiés politiques, les difficultés d'intégration, le déracinement. excelentes touches d'humour.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Une petite île de pêcheurs en Ecosse avec son centre de rétention et ses migrants entre espoir et résignation. Film4, sans doute la meilleure boîte de production britannique, nous offre une petite merveille de cinéma absurde et émouvant à la fois sur un sujet où les écueils sont nombreux mais tous évités ici avec une grâce infinie. Et une mise en scène et une esthétique superbes, cubiques, qui enferment ces pauvres candidats à l'exil dans une prison mentale et physique permanente. Et de nous montrer que derrière ce mot "migrant" que nous connaissons beaucoup depuis la crise syrienne il y a des hommes, des vies et des rêves. Un film drôle et touchant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2023
    C’est l’histoire d’Omar, réfugié syrien que l’état britannique a cantonné (avec d’autres réfugiés) dans les Hébrides Extérieures ou Western Isles (sur North et South Uist) au nord-ouest de l’Ecosse, îles constituées de landes et balayées par le vent, en attendant une réponse à leur demande d’asile et sans avoir le droit de travailler. Ce lieu est qualifié de limbes (endroit, selon la religion chrétienne, où attendent les âmes des Justes avant la venue du Christ ou les âmes des enfants non baptisés) par le réalisateur car c’est le royaume de l’absurde. Malheureusement, n’est pas Eugène Ionesco (1909-1994) qui veut et l’acteur égyptien Amir El-Masry qui joue Omar, au visage impassible, n’est pas Buster Keaton (1895-1966). Malgré un sujet politique intéressant (volonté délibéré du gouvernement de décourager les migrants afin qu’ils retournent dans leur pays), le film, au ton décalé mais qui n’entraine même pas un sourire, accumule les défauts : trop long (1h44), trop lent, soporifique, sans trame narrative, où se succèdent des scènes ( spoiler: Omar transportant l’oud de son père, la main dans le plâtre, regardant la série « Friends » à la télévision avec un Afghan, facteur écoutant de l’opéra en faisant sa tournée, rassemblement d’agneaux dans la neige, achat de sumac dans une boutique tenue par un Pakistanais pour faire une recette de sa mère
    ) filmées en plans fixes et même hors champ ( spoiler: Omar téléphonant à sa mère dans une cabine en haut d’une colline
    ).
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