Magnifique jeu d'actrices, la meilleure prestation de Mélanie Thierry qui est vraiment touchante, compositions parfaites de Josiane Balasko, Marina Foïs, Yolande Moreau et Carole Bouquet. Un des meilleurs films de ce début d'année !
Ai vu "Captives" d'Arnaud des Pallières. A la fin du XIXème siècle une jeune femme mère de famille, Fanny se fait enfermer volontairement dans l'asile de la Salpêtrière pour y rechercher sa mère qu'elle croit y être internée depuis des années. La photographie magnifiquement saturée de couleurs, la caméra virevoltante et toujours en train de faire la mise au point fatigante pour les yeux et une scène d'ouverture improbable sont autant de grilles qui empêchent le spectateur d'entrer dans cet asile où les figurantes sont interprétées par des personnes handicapées et les rôles principaux de très belles actrices enlaidies avec art. Nous suivons donc Fanny qui étonnamment bénéficie d'une grande liberté au sein de l'hôpital ce qui lui permet de résoudre son enquête sans grand suspens très rapidement. L'accumulation de "stars" n'aide pas non plus à entrer et à rester dans le film. Josiane Balasko (qui se rapproche de plus en plus du répertoire de Françoise Rosay avec bonheur) est touchante en infirmière impériale dans un jeu assez subtil. Marina Foïs est totalement enfermée dans son rôle monolithique sans aucune nuance interprétative. Carole Bouquet prévisible. Yolande Moreau égale à elle même dans son rôle lunaire dans lequel elle s'enferme de plus en plus. Mélanie Thierry est la seule à amener un peu de vie, mais c'est la seule qui bénéficie d'un vrai rôle quand bien même ses motivations sont totalement improbables. Le scénario est une accumulation de petites intrigues plus où moins crédibles et intéressantes ce qui donne lieu à de petites scènettes qui permettent à chacune des actrices d'avoir SON moment. Dominique Frot est très gênante dans son rôle caricatural de folle grimaçante, bavante, hurlante... dont le metteur en scène se délecte à filmer en gros plan ses moment de cabotinage d'un autre temps. Tout va trop lentement car il ne se passe tout de même pas grand chose et en même temps trop vite puisque tout est vite résolu et expédié pour passer au thème suivant. Quand à la morale : Et si les matonnes étaient plus folles que les folles ?... Oui bon bof !!!
Belle brochette d actrice je les aime toutes!!!!!!!!!!!!!début du film captivant mais on s'y perds un peu et voir toutes ses femmes folles ça me coupe toute envies d apprécier ce film.c est un peu confus !!!!!! Déçu 😥
Une jeune femme se fait interner à la Salpêtrière sous une fausse identité pour retrouver trace de sa mère. Je suis mitigée face à ce film. Les mouvements de caméra sont gênants. Les nombreux gros plans sur l'actrice Mélanie Thierry lassent. Le scénario est un peu confus. Je veux bien admettre que ces endroits étaient horribles mais les personnages des infirmières sont vraiment caricaturaux. Il m'a semblé voir beaucoup d'invraisemblances. Mais je peux me tromper. Le rôle joué par Carole Bouquet m'a fait penser à Camille Claudel. Sinon il y a des beaux moments, comme la danse qui unit la mère et la fille. En résumé, je suis partagée mais pas très emballée.
Un film bouleversant porté par des actrices impressionnantes de justesse. Le scénario est bien ficelé, offrant des échanges simples et forts entre les protoganistes. L'image est toute aussi puissante grâce au choix risqué d'utiliser des couleurs saturées qui dénotent avec l'environnement. Les plans serrés et le maquillage (ou son absence ?) donnent un grain très expressif et émouvant à ces corps privés de liberté et d'amour. Petit bémol en ce qui concerne les mouvements de caméras dans la première moitié du film, notamment un effet zoom avant-arrière étrange et la vitesse parfois excessive (surtout au cinéma). Merci à toute l'équipe pour ce visionnage que je n'oublierai pas.
Ce film mérite d'être défendu ne serait -ce pour la performance des actrices qui est absolument époustouflante. Même si le sujet paraît surrané et poussiéreux, il reste malheureusement d'actualité. Certes les lieux, les costumes, les protagonistes ne sont plus les mêmes mais on pourrait le transposer à de nombreuses situations actuelles. Celle qui me vient à l'esprit en premier lieu parce qu'elle fait la une de l'actualité quasiment tous les jours, c'est celle des gazaouis victimes de nombreuses privations, de liberté et surtout de libre arbitre depuis des décennies et comparés à des animaux. C'est ainsi que Mélanie Thierry retrouvant sa mère après 30 ans d'internement comprend qu'elle l'a définitivement perdue.
1894, Fanny, se fait enfermer volontairement à la Salpêtrière dans le but d’y retrouver sa mère. Elle y découvre le quotidien "des folles" et ses faces cachées.
Très beau film. Excellent casting. Le réalisateur signe ici une déclaration d’amour à Mélanie Thierry, sublime. A voir absolument, vous serez conquis dès les premières minutes!
J'ai trouvé l'histoire un peu confuse. Beaucoup de choses à traiter dans peu de temps : histoire d'une institution avec ces bons et ces mauvais côtés, l'histoire d'une femme en quête de sa mère et qui va se faire piéger par une captivité plus dure que prévu, l'histoire d'un femme enfermée parce qu'elle gênait sa famille mais aussi l'histoire des seconds rôles, les internées comme le personnel qui mériteraient chacune un film.... Donc beaucoup de raccourcis et d'ellipses. Heureusement la réalisation est là pour nous faire ressentir ce qui n'est pas dit, la lumière contribue également à nous faire vivre les moments de malaises , de malheur, comme ceux de sérénité. Les costumes sont très recherchés. Un bon film dont on ne parle pas trop mais qui est plein d'humanité.
Deux étoiles uniquement pour les comédiennes qui tiennent à elles seules le film. En revanche, la mise en scène n'est que belle reconstitution. Il est déplorable de voir qu'un fils des cinéastes de la Nouvelle Vague ait réalisé un film très " qualité française".