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    Captives
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    Yves G.
    Yves G.

    1 514 abonnés 3 531 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2024
    Fanni (Mélanie Thierry) feint la folie pour entrer au pavillon des aliénés de La Salpêtrière en 1894 afin d’y retrouver sa mère qui y aurait été enfermée trente ans plus tôt. Mais elle va bientôt se retrouver prisonnière d’un système carcéral inhumain qui cherche moins à soigner les malades qu’à les opprimer.

    Il faut reconnaître à Arnaud des Pallières, dont la dernière réalisation, "Journal d’Amérique", m’avait pour le moins dérouté, un certain talent pour planter un décor et raconter une histoire. Le décor, c’est l’asile de fous de La Salpêtrière à la toute fin du dix-neuvième siècle. Charcot vient de mourir. Ses travaux sur l’hystérie sont en train de révolutionner la médecine. Mais on y perpétue encore des pratiques barbares. Parmi celles-ci, le « bal des folles » organisé chaque année pour satisfaire la curiosité malsaine du tout-Paris et lever des fonds pour l’hôpital.
    L’histoire, c’est celle, pour le moins rocambolesque, d’une femme qui, à l’insu des siens, se laisse enfermer, au risque d’y demeurer recluse à jamais, dans l’asile où elle suspecte sa mère disparue d’avoir été cloîtrée. Sans doute un esprit rationnel aurait-il eu recours à une autre stratégie : solliciter la police ? mobiliser la presse ? recruter un détective privé ? Mais, si tel avait été le cas, le film aurait perdu de son piquant.

    Toujours est-il que cette idée de départ nous permet de pénétrer à l’intérieur de La Salpêtrière, en suivant notre héroïne dans un long plan-séquence filmé en très gros plan, qui souligne l’horreur des lieux. Elle y fera vite la rencontre de personnages hauts en couleur : des gardiennes sadiques et des malades avec lesquelles se créera une réconfortante sororité. Pour les interpréter, Arnaud des Pallières a convoqué le gratin du cinéma français : Carole Bouquet – qu’on n’avait plus vue depuis longtemps aussi majestueuse -, Josiane Balasko, Marina Foïs dans un rôle qui rappelle celui qui valut l’Oscar de la meilleure actrice à Louis Fletcher dans "Vol au-dessus d’un nid de coucou", Yolande Moreau, Elina Löwensohn, l’égérie de Bertrand Mandico, Lucie Zhang, la révélation des "Olympiades", etc.

    "Captives" a un défaut. Il marche sur les traces de deux films qui racontaient exactement la même histoire : "Augustine", dont l’héroïne était une aliénée (Sonko) traitée par le professeur Charcot (Vincent Lindon) et "Le Bal des folles" de et avec Mélanie Laurent, adapté de l’excellent premier roman de Victoria Mas, sur lequel le scénario de "Captive"s semble avoir été copié au risque du plagiat.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2024
    Fanni se fait enfermer à la Pitié Salpetriere dans le service des femmes. Elle recherche sa mère et prend donc le risque de perdre sa liberté. Le film raconte la dureté de cette époque et de ce service déjà raconté dans le bal des folles, merveilleusement bien adapté par Mélanie Laurent. Passer après c’est prendre le risque de signer un film fade et c’est malheureusement le cas. Malgré un casting alléchant, on ressort sur sa faim de la séance.
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Pas un film réjouissant ou festif... loin s'en faut ! Quelle misère, ces traitements qui choquent aujourd'hui, presqu' aussi violentes et effroyables que les traitements des camps... Et ceci se passait en plein Paris - mais pas seulement bien sur - à la fin du XIXe siècle à La Salpêtrière. Attention, les images sont "choc", les visages des actrices notamment Mélanie Thierry, souffrent physiquement et cela est parfaitement rendu. Autour d'elle, Josiane Balasko et Marina Foïs ajoutent à la dimension de "prison" plus que maison de soins....Carole Bouquet fait partie de ce casting, avec des vêtements et une classe Bourgeoise ( qui n'étonnera personne ) qui fait "tâche" dans l'ambiance moyenâgeuse globale. Inutile de s'attarder sur des couleurs d'égouts, sauf à ce fameux "Bal des folles" : clou de la Maison... Dommage pour la lenteur pesante ainsi que les gros plans limite malsains, mais cette réalisation d' Arnaud des Pallières fait froid dans le dos...!!**
    Henner
    Henner

    70 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    Une visite chez les aliénés au XIX siècle. On se prend les pieds dans le décor,interminables gros plans, on n’y croit pas du tout et on regarde tout cela s’agiter dans les fanfreluches en restant extérieur à l’action.Dans le genre « vol au dessus d un nid de coucou » avait beaucoup plus de mordant mais bon ces petits films sont tournés à la chaîne font un petit tour et puis s’en vont.
    Il est vrai aussi que n’est pas Milos Forman qui veut ….
    Sibyl De Germay
    Sibyl De Germay

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    J ai trouvé le film merveilleusement esthétique. Les couleurs, les images, les costumes, les regards .
    La performance des acteurs est incroyable. Toutes les émotions fines se lisent sur leur visage.
    Jipéhel
    Jipéhel

    32 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    Confusion

    Pourquoi Arnaud des Pallières s’attaque-t-il à ce sujet à peine deux ans après Mélanie Laurent et son Bal des folles ? 110 minutes plus tard, on se le demande encore. Paris, 1894. Qui est Fanni qui prétend s’être laissé enfermer volontairement à l’Hôpital de la Salpêtrière ? Cherchant sa mère parmi la multitude des femmes convaincues de « folie », Fanni découvre une réalité de l’asile toute autre que ce qu’elle imaginait, ainsi que l’amitié inattendue de compagnes d’infortune. Le dernier grand bal de la Salpêtrière se prépare. Politiques, artistes, mondains s’y presseront. Dernier espoir d’échapper au piège qui se referme… Un beau film, intense mais parfaitement inutile. Même son casting +++ ne pourra le sauver.
    J’avais découvert Arnaud des Pallières en 2013 avec un film très fort, Michael Kohlhaas. Depuis plus rien ou presque. De quoi s’interroger. Il revient donc avec ce pâle remake du Bal des folles déjà cité plus haut. Les deux scénaristes avaient ce projet en tête bien avant la sortie du roman éponyme de Victoria Mas qu’ils ont donc refusé de lire (???). Ce film n’a pas reçu l’avance sur recettes mais a été soutenu par Canal+, France et 3 régions, un tournage en 7 semaines – ce qui est court -, Cela précisé, nous avons le droit à un film carcéral un peu convenu, même si, de toute évidence, le réalisateur a voulu des teintes chaudes, des costumes colorés, loin de l’idée qu’on peut se faire d’un asile pour femmes. Hélas, on est totalement perdu entre les différents décors, les dortoirs, les maisons, le bureau, la salle de bal, la buanderie, les quelques extérieurs… on s’y perd complètement, ce qui, au demeurant, est bien normal, puisque les lieux de tournage ont été multiples. Scénaristiquement, c’est le même reproche et la fin est bizarrement bâclée. Bref un film ni fait ni à faire, d’autant, je le répète que celui de Mélanie Laurent nous avait comblés.
    Alors, il reste heureusement la distribution entièrement féminine avec une Mélanie Thierry très investie. Autour d’elle, un parterre d’étoiles, Josiane Balasko, Carole Bouquet, Marina Foïs, Yolande Moreau, Dominique Frot, toutes aussi convaincues – à défaut d’être toujours convaincantes -, parfois jusqu’à la caricature. Ce Bal des folles Tome 2, ne restera pas dans les annales. Froid, corseté, excessif, jamais l’émotion n’affleure vraiment. Je le répète, on ne sauvera de cette production bancale que les numéros des actrices plombées par le pathos de certaines situations, l'usage appuyé des plans serrés sur les souffrances des patientes, le manichéisme forcé des personnages et la surenchère des effets gratuits. Franchement évitable !
    Joru
    Joru

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 janvier 2024
    L'idée du film était louable: illustrer une nouvelle la pratique d'internement de ces femmes. Mais j'ai beaucoup regardé ma montre. A vrai dire, je me suis ennuyé. Et j'étais venu enthousiasmé par les critiques. Pourquoi filmer en écran large avec quasiment aucun plan large. Tout le film durant, ce sont des gros plans de visages, avec des petits coups de zoom avant-arrière sans aucune justification. Toujours caméra mobile. C'est exaspérant. Les personnages, on n'en rien ou si peu. En fait, c'est un film inutile tel qu'il a été fait. C'est bien dommage de proposer ça dans les salles. C'eût pu être un téléfilm en deuxième partie de soirée. Il est vrai que les grands circuits de cinéma n'ont pas voulu de cette "œuvre"...
    Ariane5
    Ariane5

    8 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Très loin du livre, le film lasse très vite avec sa profusion de plans serrés et une multitude de gros plans sur les yeux bleus de Mélanie Laurent, en larmes. Certains personnages sont intéressants mais survolés. Dommage avec un tel sujet et d'excellentes artistes.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    77 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    Un film chorale qui vaut surtout pour la qualité de son casting porté par des actrices habituellement rompues aux premiers rôles et qui s'inscrivent ici dans un collectif, tout en parvenant à développer chacune un univers qui leur est propre.

    Si Mélanie Thierry, totalement habitée, impressionne une nouvelle fois, en jeune femme qui prétend s'être infiltrée dans une institution psychiatrique pour retrouver sa mère, elle aussi internée, Josiane Balasko est également parfaite et renforce notre impression que l'Academie des César a été bien bête de ne pas se saisir de la belle occasion offerte par son très beau rôle dans Grâce à Dieu, de François Ozon, pour enfin récompenser le talent de cette actrice trop souvent mésestimée.

    (Secrets de tournage : Léa Seydoux était initialement pressentie pour tenir le rôle principal et Cécile de France ainsi que Charlotte Rampling avaient également été annoncées au casting.)

    La mise en scène multiplie les cadrages très serrés, et cette accumulation de gros plans, filmés caméra à l’épaule, peut finir par étourdir. Mais il faut saluer la volonté du réalisateur de ne pas tomber dans un trop grand classicisme souvent observé dans la réalisation de films d'époque et en costumes.

    Malheureusement, comme décidément plusieurs films attendus de ce mois de janvier, Captives laisse sur sa faim et déçoit car il ne semble jamais aller au bout des choses. En restant très à distance de ces femmes qu'il filme et en ne s'intéressant jamais vraiment à leur histoire, il rend leur folie un peu trop caricaturale alors que, dans le même temps, il occulte la question de l’état mental de son héroïne. Le piège qui petit à petit se referme sur elle est toutefois assez bien retranscrit.

    En résumé, un film qui ne "captive" (hahahaha) pas vraiment mais qui se laisse suivre sans déplaisir, essentiellement pour la qualité de jeu de ses interprètes.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Christine
    Christine

    7 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    Captives d’Arnaud des Pallieres
    Un film comme un tableau qui pourrait être inspiré des œuvres du Caravage , des couleurs saturées , chaudes , des clairs obscurs .. une sensualité incroyable , une caméra à l’épaule qui filme les personnages de très près
    Tout cela est d’une grande beauté dans un univers proche du carcéral … l’hôpital psychiatrique de la salpetriere .
    Ce film très féministe est un parti pris qui ne raconte pas la maladie dans son sens clinique mais la condition des femmes à la fin du 19 eme siècle , la sororité,
    On voit très peu de médecins mais plutôt une hiérarchie de femmes autoritaires qui traitent les malades sans complaisance ..
    heureusement qu’une certaine affection se crée entre les malades qui ne sont pas (en majorité )
    de vraies malades puisque à l’époque on pouvait enfermer les femmes pour un rien ( déviance sexuelle, problème d’héritage et compagnie )
    Ce film fait écho à l’actualité…
    ger etcheverria
    ger etcheverria

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2024
    Merci encore et toujours Yolande Moreau. Dès qu'elle apparaît, le film change de tonalité, la scène de danse avec Fani est magnifique.
    Marie Noël Barbier
    Marie Noël Barbier

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2024
    Malgré une bonne prestation de toutes les actrices, je suis restée vraiment en dehors du film et n'est pas cru à cette histoire.
    islander29
    islander29

    883 abonnés 2 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Une journaliste new Yorkaise, Nelly Bly, a écrit à la fin du dix neuvième siècle, " dix jours dans un asile"......Elle s'était introduite dans un asile....Le film m'a fait penser à elle...C'est une histoire similaire, où Mélanie Thierry rentre à l'asile pour retrouver sa mère..."Bienvenue chez les folles", j'ai trouvé le film à la fois difficile, et émouvant.....Ce regard sur la folie, en immersion, peut déranger, voire choquer....On ne sait pas s'il faut avoir pitié ou s'enfuir de cet univers...des moments glauques, d'autres où le bonheur semble à portée de main, notamment , par des concerts de piano, des répétitions de bal, ces folles ne peuvent laisser insensibles tout comme le film, interprété par Josiane Balasko, directrice de l'établissement , secondée par Marian Fois, toutes deux cruelles, la poésie vient de Carole Bouquet la pianiste...Toutes ont des traits fatigués pour désigner cette folie qui les côtoient....La mise en scène est brillante, l'émotion pénétrante.....Du bon cinéma qui ne peut laisser indifférent et qui nous concerne tous...Je conseille.....
    Aymericdl
    Aymericdl

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Les plans et cadrages sont originaux. Ils permettent une réelle immersion dans un monde de misère humaine et matérielle. Des scènes touchantes. Des visages difformes que l'on apprends à aimer. La lumière et les costumes rendent certaines scènes majestueuses. Sans compter certaines musiques sublimes. On retrouve le style atypique du réalisateur avec des dialogues laconiques et des informations incomplètes. Un film dur mais beau et émouvant.
    Candy Ming
    Candy Ming

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2024
    Captives d'Arnaud des Pallières démontre une réalité sociale des femmes internées à travers l'hôpital de la Salpetrière fin XIXème siècle. A travers le regard de Fanny, on suit des portraits de femmes qui ont réellement existé comme Hersilie Rouy, Marguerite Bottard qui admire tant le docteur chef de service Jean-Martin Charcot ...

    Fanny est alors enchaînée par Kenavo (Candy Ming) une fille de salles qui l'emmène à la Douane (Marina Fois).
    Bobotte (Josiane Balasko) demande alors à la Douane si elle a eu son traitement d'entrée.
    On remarque dès alors les conditions dures des internées par les violences physiques, psychiques dans cette institution.
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