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Hotinhere
547 abonnés
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2,0
Publiée le 20 novembre 2023
Le récit initiatique aux airs de déjà-vu et au final assez vain d’une jeune ado (interprétée par une jeune actrice touchante) des Cévennes qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée à l’été 82 d’un braqueur italien en fuite.
Deux sentiments s'opposent. D'un côté la réalisation et l'interprétation. Très réussies. De l'autre l'intérêt de l'histoire. Faible sauf sans doute pour la réalisatrice dont on devine dès le départ qu'elle raconte en partie son histoire. Le sentiment lorsqu'on arrive au bout c'est "tout ça pour ça?".
Mitterrand, les années 80, une pseudo subversivité, un coin reculé… on a l'impression d'avoir déjà vu ce film des dizaines de fois. Le scénario est vide, il ne se passe rien, tout semble figé et sans évolution possible à l'image des personnages, tous embourbés.
On replonge dans les années hyppies ded Cévennes . C'est réaliste, j'ai connu des communautés avec ces problèmes entre les adultes, ces délires politiques, les contraintes non assumées de la vie de famille. Le contexte délinquant amène un contenu conducteur. La préadolescente aux prises avec les discours des adultes immatures qui essaie de comprendre et d'agir est crédible mais le scénario exagére une réalité douteuse. A voir surtout par les papys mamys .
PARFUMS DE CEVENNES. Les années 80, les années Mitterrand ou la politique et la liberté se mélangent ou le possible est immense. Mais Lisa Diaz enterre trop sa garance pourtant vivace dans sa terre profonde. Mazarine a aimé.
Film de débutante mais réussi malgré quelques maladresses scénaristiques Mais un film touchant, attachant par ses personnages enfantins remarquablement joués par deux débutantes lumineuses. Lumineuses comme les paysages de Lozère très bien mis en scène. La réalisatrice nous promène à hauteur d’enfant, avec la légèreté et la gravité propres à cet âge, entre familles néo-rurales avant l’heure (on les appelait alors les babacools), la débandade du terrorisme d’extrême-gauche des années 70 (bande à Baader ou Brigades rouges) et le libertarisme. On se laisse emporter par la douceur ambiante et le naturel des gamines et on croit à ce récit plein d’humanité.
Une immersion dans une époque où l'espoir apporté par l'arrivée au pouvoir de la Gauche et de Mitterrand s'est avéré une chimère, où comment en 1982 le rêve est déjà déçu. Au sein d'une famille post-soixante huitarde, teintée d'écolo-gaucho façon beatnik anar la petite Garance s'ouvre au monde et s'intéresse aux actualités qui bousculent les adultes qui l'entourent. La gamine de 11 ans tente de savoir ce qui se passe, désire même aidée tant elle croit comprendre les tenants et aboutissants, au point, qu'elle va avoir le courage d'aider un fugitif. La réalisatrice choisit un style très réaliste, au grain idéal très années 80 sans être démonstratif, pour une chronique adolescente touchante et juste qui prend pourtant le contre-pied des habituels film du genre où l'ado passe un cap, grandit, et finalement emprunte un parcours initiatique bien trop ambitieux pour elle. Par contre il y a des détails qui gênent, par exemple on ne comprend pas très bien pourquoi les gendarmes assaillent la famille pour ensuite disparaître du récit. Dans l'ensemble c'est un joli film mais il manque un véritable enjeu ou un chemin qui nous emmène vers une conclusion plus constructive. Site : Selenie.fr
Je suis admiratif des réalisateurs lorsqu'ils réussissent à filmer les jeunes actrices et acteurs qui reste naturel pr est spontané. Libre Garance interprétée formidablement bien par Azou Gardahaut Petiteau est témoin du monde des adultes qui l'entoure. Ce monde politisé des années 70 la pousse à agir, quitte à se mettre et mettre en danger son entourage. La réalisatrice Lisa Diaz réussi à associer un regard politique et une certaine poésie, voir un regard naîf grâce à son "héroîne" principale. La nature présentée contribue à rendre ce film attirant et me donne envie d'aller y vivre quelque semaines. Il me semble que se sont les Causses et faire le choix d'y poser sa caméra n'est pas anodin car cette nature là, filmée il y a peu de temps, me semble être proche à ce qu'elle devait être il y a une quarantaine d'année.
Moi jai adoré ce film,vu à Foix ce soir en présence de la réalisatrice. L'histoire m'a profondément touchée ainsi que la dimension poétique des images,paysages,jeux de lumières.. Et la musique! Extraordinaire ! Cela m'a aussi projetée dans ma propre enfance puisque en 1982 j'avais le même âge que Garance. Les jeunes acteurs sont sublimes. Bravo!
quand je vais au cinéma c'est pour m'évader et profiter du spectacle. ici tout est convenu. un film trop engagé où les acteurs entrent difficilement dans une époque qu'ils ont connus ado. le scénario est vide. les acteurs semblent en dehors du cadre. quant à garance !!!!! pauvre petite qu'on a lancée dans un film qui ne sera pour ma part pas un chef d'œuvre
Les jeunes actrices sont pas mal mais c'est presque tout. Histoire que l'on ne croit pas , ou il ne se passe pas grand chose , la fin laisse perplexe , en fait pas vraiment d’intérêt ni dans l'histoire ni dans la réalisation.
Franchement, je me suis ennuyé pendant l'intégralité du film. Les scènes sont molles, la narration n'a pas vraiment de sens et on se lasse de tout, personnages compris, sauf du paysage.
Années 80, un groupe de marginaux vit dans les Cévennes non loin de deux activités italiens recherchés par la police. Garance, onze ans, insouciante du monde et des dangers qui l’entourent va aider le fugitif dans sa cavale. Un très beau film politique sur le monde qui nous entoure. Laëtitia Dosch crève encore l’écran.