Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
landofshit0
280 abonnés
1 745 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 16 février 2011
Zemeckis signe une comédie fort inspiré c'était l'époque ou il était au mieux de sa forme.Ce film grouille de petits trucs qui font que tout est génialement construit.C'est de la pur comédie a la Zemeckis c'est ce qu'il fait de mieux,alors ne boudons pas notre plaisir même si le film date il n'en reste pas moins excellent.
Une magouille trop grosse ... Les débuts qui ne rouler pas dans mon coeur pour un de mes réalisateurs préférés. Non pas que la présence de Kurt Russell me déplaise, plutôt que l'histoire est lourde de sens. Production également du grand Spielby dont on ressent très bien l'humour à la 1941 qui me fait fuir. Ce film est clairement une entourloupe et je tiens à ne plus y penser.
“La grosse magouille” est une comédie de Robert Zemeckis produite par Steven Spielberg qui sortait également sa comédie sur la guerre “1941”. Deux frères tiennent chacun un magasin de voitures d’occasion. Pour mettre fin à cette concurrence, Roy fait tuer son frère. Mais le meilleur ami du défunt va tout faire pour déjouer les plans du premier. S’en suit alors une péripétie de scènes balourdes ou sexites qui passeraient moins bien à l’écran trente ans plus tard. Seul le final sur le kilomètre de voitures a de quoi nous faire sourire encore un peu. “La grosse magouille” est ancrée dans une période et reste un prémisse des grandes oeuvres que fera plus tard Zemeckis. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Comédie noire, coécrite et réalisée par Robert Zemeckis, La Grosse Magouille est un film sympathique. L'histoire se déroule à Mesa dans l'Arizona, et nous fait suivre Rudy Russo, un jeune vendeur de voitures d'occasion travaillant dans la boutique appartenant à Luke Fuchs. De l'autre côté de la rue, une autre boutique vendant de belles voitures appartenant à Roy L. Fuchs, frère jumeau de Luke, va prochainement être exproprié pour faire place à la construction d'une bretelle d'autoroute. Les deux frères se détestant, cette situation va donner lieu à une confrontation motorisée ou tous les coups sont permis. Ce scénario s'avère réjouissant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et quarante-cinq minutes. On assiste pendant tout ce temps à une guerre des concessionnaires poussant les deux camps à de nombreuses déconvenues à la faveur des fourberies et de la malhonnêteté de chacun. En résulte des scènes de coups fourrés qui vont se retourner contre les uns et toucher les autres, provoquant beaucoup de casse et de la taule plus que froissée. Le tout sur un ton léger et décalé bénéficiant d'une énergie délirante. L'ensemble est porté par des personnages vicieux, interprétés par une distribution appréciable comprenant un Kurt Russell pas très en règle en tête d'affiche, supplée par ses deux acolytes joués par Gerrit Graham et Frank McRae. Face à eux, on retrouve Jack Warden dans un double rôle. Deborah Harmon vient compléter le tableau de bord parmi les protagonistes les plus en vue. Tous ces individus entretiennent des rapports de filouterie, soutenus par des dialogues volubiles au langage fleuri sacrément amusants. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère qualitative. Sa mise en scène est assez classique mais efficace et prend plaisir à filmer les véhicules se désossant. Celle-ci évolue dans un cadre désertique dans lequel les bolides en pièces détachés peuvent faire vrombir leurs moteurs en souffrance. Ce visuel aride et métallique est accompagné par une b.o. agréable signée Patrick Williams, dont les airs guillerets collent très bien au propos en ne se prenant pas au sérieux. Ce conflit motorisé s'achève sur une fin satisfaisante venant mettre un terme à La Grosse Magouille, qui, en conclusion, est un long-métrage méritant le coup d'œil.
Dotée d'une énergie communicative assez délirante, cette comédie débridée, dans le pur esprit US du début des 80's, est aussi hyperactive qu'elle peut être fatigante! Il y a une espèce d'esprit anarchique à l'oeuvre ici, une démesure libertaire qui fait du bien dans le paysage corseté d'aujourd'hui. On ne lui donnerait pas 44 ans à ce petit film sauvage sans grande envergure et je comprends le petit culte que lui vouent certains, même si cela reste passablement épuisant et un peu grossier...
Très actuel, un success movie qui met en parallèle l'evolution de deux vendeurs; l'un choisissant l'académisme, le monopolisme et ce qui est deja en place, l'autre la confiance en or, le risque et l'innovation. Une histoire plus qu'interessante à la manière de Tucker de Coppola, car au ressort comique mettant en scène la cupidité liée à certaines religions mais pas seulement avec de plus le drame des gains à court terme, leur indigence sociale et bien evidemment le retour évident d'une morale aussi complexe que la suspicion malsaine de base. Un bon divertissement qui ne manque pas d'allant, et puis deborah harmon dedans dans le rôle de l'hôtesse un peu guindée est simplement à tomber.
C'est un film instable, qui démarre plutôt bien, dans une suite ininterrompue de gags et de mouvements dynamiques de caméra donnant une tonalité de dessin animé déjanté à l'ensemble. Les personnages sont traités comme des cartoons : expressifs, hauts en couleur, invraisemblables, ils remplissent l'espace à l'aide de gestes très calculés et plutôt bien dirigés. L'espace sonore est également très porté sur le délire burlesque, la musique se fait tonitruante, le débit de parole de Kurt Russell, très à l'aise dans son rôle, rapide et enjoué. Lorgnant plus du côté de Tex Avery et ses personnages dévorés par leurs pulsions (sexuelles, notamment) que de Walt Disney, le film n'arrive malheureusement pas à tenir ce rythme jusqu'au bout et s'essouffle assez rapidement, transformant ce qui aurait pu être une très bonne comédie déjantée en "Grande course autour du monde" du pauvre, assez convenue dans son traitement. Zemeckis n'en est qu'à ses débuts, son cinéma n'est alors qu'en rodage.