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Alain D.
Sketchs de Martin Scorsese et Francis Ford Coppola se passant à New York.
1 - Apprentissages (Life Lessons) réalisé par Martin Scorsese nous conte une histoire de passion assez sombre heureusement soutenue par une formidable BO (Procol Harum, Rolling Stones …). La très bonne réalisation de Scorsese nous propose des images fortes pour ce format court qui jouit d'une superbe affiche. Outre La participation de Steve Buscemi dans le rôle du comédien Gregory Stark, Rosanna Arquette est lumineuse et Nick Nolte excellent dans le rôle de Lionel le peintre.
2 - La Vie sans Zoe (Life Without Zoe
Beaucoup de moyens pour ce format court réalisé par Francis Ford Coppola. Il nous offre une très jolie photographie et une belle image de NYC. Le jeu et la diction des enfants sont excellents dans cette belle distribution avec un excellent Adrien Brody et la participation de Carole Bouquet (la princesse). Heather McComb, alors âgée de 12 ans, est véritablement craquante.
1 - Apprentissages (Life Lessons) réalisé par Martin Scorsese nous conte une histoire de passion assez sombre heureusement soutenue par une formidable BO (Procol Harum, Rolling Stones …). La très bonne réalisation de Scorsese nous propose des images fortes pour ce format court qui jouit d'une superbe affiche. Outre La participation de Steve Buscemi dans le rôle du comédien Gregory Stark, Rosanna Arquette est lumineuse et Nick Nolte excellent dans le rôle de Lionel le peintre.
2 - La Vie sans Zoe (Life Without Zoe
Beaucoup de moyens pour ce format court réalisé par Francis Ford Coppola. Il nous offre une très jolie photographie et une belle image de NYC. Le jeu et la diction des enfants sont excellents dans cette belle distribution avec un excellent Adrien Brody et la participation de Carole Bouquet (la princesse). Heather McComb, alors âgée de 12 ans, est véritablement craquante.
On dit souvent qu'on garde le meilleur pour la fin, et bien là c'est l'inverse car le premier des trois sketches dont les histoires tournent autour de New York (comme l'indique le titre d'ailleurs!), celui réalisé par Martin Scorsese, est le plus réussi des trois. Ce n'est pas l'histoire qui tourne autour de la création artistique que l'on retient le plus mais la technique superbe qui donne lieu à deux ou trois plans sublimes de Rosanna Arquette. Le second sketch réalisé par Francis Ford Coppola est de très loin le plus faible car inintéressant au possible et même franchement mièvre. On n'a qu'une envie, passer au plus vite au sketch suivant. Le troisième et dernier sketch réalisé par Woody Allen même s'il se montre un peu long dans la seconde partie vaut le coup d'oeil pour son histoire totalement surréalisme et quelques situations et répliques très drôles. Donc bon dernier, le sketch de Francis Ford Coppola, second le sketch de Woody Allen et premier celui de Martin Scorsese.
3 sketchs assez innégaux , celui de Coppola est gnan-gnan ,celui de Scorcesse curieux mais sympathique , seul W. Allen réussi son pari .
Le film vaut surtout pour les sketchs de Scorsese et Woody Allen, qui sont vraiment réussi. Celui de Woody Allen est sans surprise. Un petit juif new-yorkais névrosé chez son psy et sa mère envahissante. Difficile de faire plus Allenien... En revanche, difficile de se dire que celui qui est l'auteur du deuxième sketch est le même que celui qui a signé le parrain et appoalypse now ! On dirait un mauvais film pour enfant. C'est niais, kitsch et l'histoire totalement surréaliste est sans intérêt. Ajoutons à cela les doubleurs français très mauvais (en particulier pour les enfants), et nous avons la un véritable navet en plein milieu de deux formidables films. A voir, mais zappez le sketch de Coppola si vous le pouvez, ça vous fera gagner du temps.
J'ai accroché sur le segment de M. Scorsese, extrêmement bien filmer (ralentis, gros plans, ...). Une histoire qui me plaisait bien dans le milieu des peintres new yorkais, Nick Nolte y est excellent et la B.O. aussi. Celui de F.F. Coppola est le moins bon des trois une histoire de gosses qui vivent seule ou quasiment, deux ou trois bon mots c'est tout. Pour finir celui de Woody Allen est très drôle avec une histoire typique du cinéaste, comédie romantique, histoire de couple et un peu de délires avec les
spoiler:
apparitions de la maman
.
.
selenie
3 moyens métrages par 3 des plus grands cinéastes de cette fin de 20ème siècle. Scorcese lâche les mafieux pour un peintre qui ne peut aimer une femme plus que sa peinture mais qui cherche toujours la muse qui l'inspirera assez, superbe interprétation et belle description d'un couple atypique. Coppola nous ennuie avec une fillette de riche qui s'avère être plus mature que ses parents plein aux as ; de l'idée mais ça reste trop superficiel et peu vraisemblable. Woody Allen offre la meilleure surprise avec un conflit oedipien plein d'humour et de magie. Qualitativement parlant c'est aléatoire et ça reste des exercices de style peu enthousiasmant même si on passe de bons moments.
"Life lessons" : Martin Scorsese suit un peintre (excellent Nick Nolte) et la jeune fille qui l'accompagne. Amante, élève... leurs relations sont ambiguës, et sans issue. Adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, ce film est comme toujours parfaitement mis en scène par Scorsese, bien qu'il ne réserve aucune surprise et s'étire inutilement en longueur. 3/5 // "Life without Zoë" : Coppola père s'adjoint les services de sa fille Sofia pour le scénario, et avec du recul, "Lost in translation" et "Somewhere" étant passés par là, on remarque que ça se sent. Il est question d'une gamine de 12 ans qui vit dans un hôtel, le plus souvent loin de ses parents, en tournée un peu partout dans le monde. On s'imagine ce que cela a d'autobiographique pour Sofia, on a un peu plus de mal à comprendre où Francis voulait en venir. Pas très intéressant, le film ne raconte pas grand chose, et les acteurs sont décevants, surtout Heather McComb (la gamine). On se demande aussi comment Carole Bouquet en est arrivé à jouer, le temps de dix secondes, le rôle d'une princesse orientale... 2/5 // "Oedipus Wrecks" : Woody Allen s'attaque ici à un motif qu'on est presque surpris de ne pas voir plus présent dans son oeuvre : la mère juive. La première partie du film ne manque pas de drôlerie, entre répliques typiquement alleniennes et scénario tiré par les cheveux totalement assumé. New York, des juifs, Mia Farrow, un psy... du pur Allen, donc. Malheureusement, il se perd un peu en route avec son histoire de médium et la deuxième partie du film est bien moins réussie. Mae Questel, dans le rôle de la mère, est en revanche géniale. 3.5/5 // Au final, il va sans dire que "New York Stories" est très décevant quand on sait qu'on a affaire à 3 des meilleurs cinéastes américains contemporains. D'autant plus que les trois courts-métrages n'ayant comme point commun que leur situation géographique, le film dans son entier n'a pas de cohérence. Dommage.
Du très très bon (Scorsese) et du nettement moins bon (Coppola)! C'est dommage l'idée était pourtant intéressante bien qu'à part dans le Allen NewYork n'est pas très présente!
Des épisodes trop dissemblables, ils se passent bien à new york mais pourraient être tournés dans n'importe quel autre ville. Je ne vois donc pas trop pourquoi trois grands réalisateurs se sont lancés la-dedans mise à part pour boucher les trous. Le résultat s'avère assez moyen même si j'ai bien aimé le début avec Nick Nolte et Rosanna Arquette.
Idée géniale de film à sketches avec de grands réalisateurs aux commandes, "New York Stories" souffre malheureusement de la participation de Coppola au projet dont le segment est d'une naïveté vraiment désolante. Heureusement, il y a l'histoire hilarante de Woody Allen et le meilleur de tous, le segment de Martin Scorsese, histoire d'amour et de haine autour de l'art qui aborde le thème de la créativité e manière brillante avec un Nick Nolte au sommet de son talent.
Réalisé par Scorsese, Coppola et Woody Allen, un film à sketch mou et ennuyeux, où seul surnage la partition du metteur en scène de "Manhattan", drôle et originale.
Les 3 histoires sont pas mal. C'est sympa à regarder.
Procédons de manière stratégique... Il serait futile de juger ce film comme un seul film, ses trois parties étant bien trop distinctes, et ce en tout points, dans la bande-originale, le style de l'histoire, la mise en scène (Francis Ford Coppola, Martin Scorsese et Woody Allen sont trois réalisateurs tres tres différents !)... Ainsi, on va faire les choses dans l'ordre. Le Segment "Apprentissages", signé Scorsese, est le meilleur des trois, une petite merveille, marquée par un casting formidable, Steve Buscemi, Nick Nolte (dans un de ses meilleurs rôles, oui oui !), Rosanna Arquette... Le style du cinéaste est omniprésent, dans sa manière, absolument géniale, d'utiliser la musique (ici une bande-son populaire exceptionnelle), dans la manière de filmer, et également dans le style de l'histoire... Un mélange du charme des grands films du réalisateur et du charme de ses premiers court-métrages [4/5]. Il est inutile de s'attarder sur le court de Francis Ford Coppola, qui est tout bonnement mauvais. C'est bien curieux de la part de ce réalisateur, pourtant capable de faire d'immenses chefs d'oeuvre, mais la non, le style est désagréable, les acteurs mauvais, l'histoire est vraiment pas intéressante... C'est fort dommage [1/5]. Et enfin nous avons le segment de Woody Allen ! On l'attend tout le long, et il arrive enfin ! On y retrouve le sublime tandem Woody Allen/Mia Farrow, toujours aussi efficace, et on y retrouve parfaitement l'inspiration farfelue du réalisateur a travers une histoire complètement folle mais d'un charme incroyable... C'est tres original, tres drôle, et mis en scene comme il faut ! C'est inférieur a ce qu'a su faire ce grand cinéaste, mais c'est tout de même super bien [3,5/5] !
"Une ville, trois réalisateurs majeurs" est inscrit sur l'affiche de "New York Stories". Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Woody Allen, c'est le moins que l'on puisse dire ! Cependant, ce recueil de trois sketches est plus un film d'amis qui ont tourné en commun que sur la ville elle-même. On commence par "Life Lessons" de Scorsese. Remarquable, complètement ancré dans l'univers du cinéaste, ce moyen-métrage capte toute l'attention du spectateur du début à la fin. Exposant l'enfermement sur soi de l'artiste, l'inspiration artistique et les liens de celle-ci avec la vie en couple, le cinéaste a mis en scène une oeuvre à nouveau tourmentée, comprenant des thèmes lui étant chers. Ce qu'il tentera de faire 15 ans plus tard de manière bien moins féconde dans "Aviator", Scorsese l'a réussi ici. Les liens avec sa vie personnelle ne font que renforcer mon appréciation très positive d'un artiste s'accordant une pause, faisant le bilan de sa vie intime et sa fertilité professionnelle jusqu'à maintenant. L'utilisation musicale est une fois de plus remarquable, tout comme la représentation féminine, muse d'un homme en perte de sa personne. Posé et réfléchi, "Life Lessons" est à voir absolument. Suit "Life without Zoe" de Coppola, conte enfantin pas désagréable ou creux mais plat. Malgré l'évocation de la famille et l'immigration (sujets chers au cinéaste), le film ne décolle pas, peinant à dépasser le statut de divertissement sans prétention. Allen s'est quant à lui laissé toute liberté pour livrer une histoire totalement déjantée et imprévisible, d'un humour sans cesse décalé et se renouvelant sans difficultés. Il tient le temps imparti sans une baisse de rythme, offrant un petit bonheur de comédie. Inégal, "New York Stories" comprend toutefois deux histoires incontournables. A voir, ne serait-ce que par curiosité.
Un bon petit film de rien du tout qui voit avec plaisir. S'il faut oublier très vite l'essai "pictural" de Scorcese malgré l'application de Nick Nolte, les deux autres films valent plutôt le détour. La fable enfantine de Francis Ford Coppola est un chef d'oeuvre du genre. D'un coup de baguette magique, le réalisateur du parrain profite de new York pour faire basculer le spectateur dans un monde enfantin aussi étrange qu'irréel, où les enfants campent et donnent des leçons aux adultes et où les grandes personnes semblent aussi paumés qu'émerveillés par ce monde qui bruisse à leurs pieds. Ce petit bijou vaut vraiment le détour.
Quant à Woody Allen, celui-ci fait tout simplement du Woody Allen ! L'histoire de cette mère qui harcèle son fils dans le ciel de New York est désopilante.
Quant à Woody Allen, celui-ci fait tout simplement du Woody Allen ! L'histoire de cette mère qui harcèle son fils dans le ciel de New York est désopilante.
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