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Noah N
19 abonnés
127 critiques
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5,0
Publiée le 17 septembre 2024
Pour éviter le redit des comédies romantiques, on nous offre une histoire un peu plus originale dont une personne haut placée mélangera son travail avec ses sentiments. Si on cherche un peu plus, on peut aussi admirer la mise en abîme avec le contexte de l’environnement, de la situation actuelle en Amérique et de concurrence présidentielle. Ce qui marche le plus, c’est bien évidemment l’alchimie entre Michael Douglas et Annette Bening : l’un incarne un président terre-à-terre, devenant un des meilleurs du cinéma, et l’autre drôle par ses maladresses. Le reste du casting est très sympathique à commencer par Martin Sheen bien taillé dans son rôle et puis Richard Dreyfuss, qui n’a plus rien avoir avec le sympathique Hooper des "Dents de la Mer". Petite mention à Michael J. Fox qui offre un rôle plus sérieux que McFly. La Maison Blanche est très bien reconstituée : on a vraiment l’impression d’y traverser les murs. Même d’un point de vue musique, ça sonne patriotique et politique, avec des airs romantiques. L’humour général est très bien placé et ne vire pas au malaise : il y a certes des moments gênants, mais ça ne blague pas sur le c*l à chaque fois.
"Le Président et Miss Wade" est une comédie romantique très sympa à regarder, avec un côté très humain pouvant mêler politique et amour et comportant des messages inspirants. Le casting est top et charismatique et il est facile de s’attacher a eux. C’est un film très méconnu que je peux conseiller à ceux qui apprécient ce genre.
Rob Reiner a réalisé tant de grands films US qu'il se classe sans peine parmi les plus populaires cinéastes du 7ème Art contemporain. En 1995, il ajoute une superbe comédie romantique (même si ce n'est pas franchement ma tasse de thé) à son palmarès... déjà fort bien achalandé. Pour y parvenir, il nous offre une invitation VIP dans les couloirs feutrés de la Maison Blanche. On y suit l'histoire d'amour improbable entre le Président des États-Unis (si, si !) et une conseillère politique survoltée et un brin gaffeuse. Le résultat, bien que totalement capillotracté, se révèle particulièrement savoureux grâce à la personnalité attachante des deux personnages principaux et l’inattaquable qualité des deux acteurs qui les incarnent. En effet, Michael Douglas et Annette Bening rivalisent de charisme et d'intelligence pour donner vie à cette amourette gouvernementale à laquelle on voudrait tellement croire... tant sa humanise les dirigeants de la plus grande démocratie du monde. Je reconnais sans peine m'être bien amusé en leur compagnie... je conseille !
Un film que l'on regarde sans ennui pendant 2 heures ne saurait être mauvais. Mais ce n'est pas pour cela qu'il est génial non plus ! Le film repose sur son duo d'acteurs et si c'est un plaisir de voir évoluer Annette Bening, je n'en dirais pas autant de Michael Douglas proche du cabotinage. Sinon Martin Sheen est transparent et Michael J. Fox peu crédible. On pourra reprocher l'écriture du personnage joué par Michael Douglas, trop sûr de lui, incarnant un président sans faute et cela jusqu'à son grand discours, pompeux à souhait. La politique intérieure américaine avec ses coups bas, ses hypocrisies et ses magouilles est juste effleurée.
Voilà un genre original : la comédie romantico-politique. D'un côté, c'est un roman Harlequin, une comédie sentimentale nunuche. D'un autre côté, c'est un argumentaire commercial pour le parti démocrate américain. Moi, je n'aime ni l'un ni l'autre. Mais ça devrait plaire aux vieilles filles de gauche.
« Le Président et Miss Wade » est le genre de comédie romantique inoffensive qui passe plutôt bien. C’est amusant et son casting est un atout de choix. Alors bien sûr il ne faut s’attendre à un grand film mais il fait le job.
Avis personnel. Inutile de hurler à l'imposture pour le rôle de président tenu par Michael Douglas! C'est vrai: autant il est parfait de charme et de prestance, autant il incarne un président américain comme moi je serais le roi de France. Est-ce grave? Je ne crois pas. L'histoire est bâtie sur un fond politique dont le lieu est réel - la Maison Blanche - mais ce n'est que le décor visuel et circonstanciel qui sert de prétexte à rendre une romance prétendument compliquée. On saupoudre le tout de quelques leçons de morale et de philosophie politique à la sauce US, on termine sur une glorification de la fonction présidentielle mais l'important, c'est l'histoire d'amour entre Michael Douglas et Annette Bening/Sidney Wade. Celle-ci est finalement fort simple et très prévisible mais le chemin est fait de scènes bien faites, drôles même parfois, de petites trouvailles scénaristiques qui m'ont rendu le tout fort plaisant, j'avoue. La mise en scène ne cherche jamais la complication, les cadrages nets sont au service d'une photographie très lumineuse et les décors sont très soignés. Une belle brochette de seconds rôles entoure très efficacement les amoureux avec, principalement, un excellent Martin Sheen en chef de cabinet ami de longue date et surtout, pour moi, un Michael J. Fox souvent déchaîné en conseiller principal très proche du Président. D'une certaine façon, tout en faisant quand même un peu plus sérieux, cela m'a rappelé "Président d'un jour" dont l'histoire impossible servait, là aussi, de paravent à une gentille fantaisie amoureuse. Je suppose que j'aime bien ce genre de films parce que, justement, la dernière chose que j'en attends, c'est qu'ils soient crédibles.
Le Président et Miss Wade est bien plus qu'une romance cruche avec deux acteurs stars dont on aurait bien du mal à imaginer qu'ils puissent avoir eux aussi des problèmes amoureux. Bien sûr que Michael Douglas est toujours incroyablement classe dans son costard et qu'il fait un très bon président des États-Unis. Mais la bonne idée pour sortir des sentiers battus est d'avoir confié l'écriture du scénario au brillant Aaron Sorkin. Le scénariste d’À la Maison-Blanche et de The Social Network de David Fincher. Grâce à lui, on voit un président galérer autant avec les grands problèmes du monde (insécurité, écologie, conflits géopolitiques) que pour séduire Miss Wade. En fait, celle-ci sera séduite d'entrée. Le tout est de parvenir à concilier le train de vie du personnage le plus puissant de la planète et sa vie privée. Avec tous les médias, les opposants politiques qui n'auront de cesse de chercher la petite bête afin de les discréditer. Donc, en plus de cette romance, on a une réflexion sur le pouvoir et ses coulisses entre dîners mondains, réunions avec les conseillers, week-end décontracté à Camp David où il faut rester constamment disponible. Entre Douglas et le président actuel, mon choix est vite fait tant la différence est frappante.
Ah et bien ma foi ça donne la pêche. Rob Reiner réitère une collaboration avec Aaron Sorkin pour une comédie romantique qui passe par les étapes les plus connues du genre mais qui tire son épingle du jeu grâce à sa promesse loufoque de nous montrer le président des Etats-Unis entamer une idylle avec toute les préoccupations que ça impose. Michael Douglas et Annette Benning ont toute l'occasion de nous amuser dans leurs rôles diplomatiques en mêlant sans problème la charge de leur poste avec le naturel d'une vie quotidienne pour briser la frontière entre l'humain et le président par plusieurs touches subtiles bienvenues. Bien que cela ne l'empêche pas d'employer du pathos quand cela est nécessaire, Rob Reiner exploite avec aisance le décalage entre ces deux facettes tant pour nous sortir des situations hilarantes (la fleuriste), voir touchantes (l'incursion militaire), que pour mettre en lumière ses conséquences sur l'image publique. Délaissant parfois à tort et à raison l'image du peuple mais privilégiant le couple, Le Président et miss Wade réemploi tout ce qu'on connaît mais est très dépaysant et très plaisant.
Le Président et Miss Wade fait incontestablement penser aux grands films humanistes des années 30-40 réalisés par Frank Capra, en particulier Monsieur Smith au Sénat et L’Homme de la Rue qui mélangent romance, politique et grands élans libéraux.Il y a d’ailleurs plusieurs références à Capra dans le film, en particulier au début quand Sidney visite la Maison Blanche. Et c’est le petit-fils du réalisateur qui a servi de premier assistant réalisateur !
Nul. Annett bening joue mal ou don rôle / personnage est insupportable de mièvrerie. C’est lourd, long, téléphoné. L’histoire est foireuse. Le pitch en 1 phrase est meilleur que le scénario.
Petite comédie sentimentale sans prétention, on ne se relèvera pas la nuit pour le revoir mais on aura passé un bon moment. PLV : petit moment de détente.