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loulou451
127 abonnés
1 503 critiques
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5,0
Publiée le 14 mars 2009
Sans doute l'un des plus beaux films de Clint Eastwood... et le plus méconnu !! Quel dommage ! Eastwood, loin de l'inspecteur Harry, du cow-boy terrifiant d'Impitoyable ou du boxeur revenu de tout de "Million dollars baby" réalise ici un film d'une légèreté rare, quasi "Minnellien" dans sa liberté de ton, où flotte une humanité débordante de vie. Ce film est un véritable cadeau du ciel interprété par un William Holden alors au sommet de son art. Un chef-d'œuvre.
Eastwood surpris son petit monde avec son troisième long-métrage derrière la caméra, petit film modeste mais attachant et très touchant, porté par un couple parfait, qui laissait déjà entrevoir toute la sensibilité du cinéaste.
Breezy est le premier film de Clint Eastwood dans lequel il ne joue pas. A partir d'un scénario digne d'un roman photo à deux balles il réalise un film rempli d'émotions, dépeignant avec finesse la complexité psychologique du couple central (admirable Kay Lenz). Pour son troisième essai derrière la caméra, Eastwood se place donc à l'opposé de ce qu'il incarnait exclusivement à ce moment de sa carrière: le héros du film d'action. Ce jalon intéressant montre des qualités inattendues à l'époque et que confirmera beaucoup plus tard "Sur la route de Madison". Avec le recul, le choix d'un scénario plus ambitieux lui aurait sans doute permis de réaliser un chef d'uvre. Mais Peut-être n'avait il pas encore assez confiance en lui.
J'ai hésité entre deux étoiles et trois mais ai trop de révérence pour l'acteur-réalisateur. Et puis les deux acteurs sont excellents, l'histoire narrée plus profonde qu'elle n'en paraît (même si à une autre époque que celle du film elle serait totalement invraisemblable) et qu'on ne se prend pas au sérieux. Et puis il faut encourager les salles d'Art et Essai qui programment de tels films.
Une histoire banale, des situations banales et pourtant Clint Eastwood arrive à faire un film pas commun. Des dialogues très bien écrit et amusant, émouvant et juste. Une réalisation impeccable et un beau couple Holden toujours classe et la jeune Kay Lenz qui malheureusement n'a pas fait carrière elle est pétillante en jeune idéaliste emmerdeuse.
Bonne idée que d’avoir programmé ce film de 1973 qui n’était pratiquement pas sorti en salle, et qui constituait l’un des premiers pas de Clint Eastwood derrière la caméra. Cette romance entre un quinquagénaire séduisant et une jeune hippie en âge d’être sa fille, dépasse le cadre de la gentille comédie romantique pour nous convier à une vraie réflexion sur le vieillissement et l’amour, servie par un William Holden épatant de charme et de naturel. C’est le futur Clint Eastwood de la Route de Madison qui pointe ici sa tendresse et sa sensibilité. A connaître absolument.
Ce n'est qu'une simple histoire d'amour improbable entre un vieil homme et une jeune hippie mais lorsqu'elle est racontée par Clint Eastwood, cela devient immédiatement émouvant. L'interprétation de William Holden et de Kay Lenz est parfaite, un Eastwood qui a fait un flop malheureusement beaucoup trop méconnu.
Pour son troisième opus en tant que réalisateur, Clint Eastwood est allé là où l'on ne l'attendait pas, sur le terrain du mélodrame. Une surprise qui annonce un autre film, Sur la route de Madison, qu'il tournera vingt-deux ans plus tard. L'ex-inspecteur Harry témoigne ici d'une vraie sensibilité et réalise de belles scènes en clair-obscur. Il y a aussi quelques bons dialogues. Pour autant, l'histoire ne brille pas par son originalité : énième variation sur un amour contrarié par la différence d'âge, le poids des conventions sociales... Eastwood réunit et oppose un vieux beau, old school, en pleine cure de jouvence, et une jeunette fraîche et insouciante, en quête de figure paternelle. Les motivations psychologiques sont banales et faciles, l'évolution dramatique s'avère cousue de fil blanc (avec une posture finale un brin machiste). Sans oublier quelques clichés romantiques (ah... les balades en bord de mer...) et une musique sentimentalo-guimauve de Michel Legrand. Côté acteur, William Holden n'était certainement pas l'acteur idéal pour ce rôle qu'Eastwood n'a pas voulu interpréter lui-même, se trouvant trop jeune. Il manque de subtilité dans l'expression des sentiments et des tergiversations. Quant à Kay Lenz (qui fera surtout carrière à la télévision, par la suite), elle s'en sort mieux, tout en candeur et en émotion.
Breezy peut passer pour un film rempli de bons sentiments et de clichés.C'est sur que c'est quand même un peu conventionnel certes, mais c'est beau, Clint Eastwood réalise ici, l'un de ses plus beau films, car c'est frais comme le vent (haha jeu de mots!) et tout en légèreté, ce film est un vrai bonheur accompagné d'une BO très sympa, des acteurs pas très connus et pourtant très bons. Tout ça pour dire, que parfois les films prévisible, avec des clichés,et ben c'est beau quand même, surtout mis en scène par Clint ! Breezy est un film à voir, histoire de s'éloigner de la triste réalité pendant 1h45...
Mon dieu! Je vois que ce film est noté 4 étoiles par bien des personnes et bien je voudrais bien savoir qui a vu ce film,des fans des années 70 sans doute et des personnes guère difficiles et pas exigeantes car j'adore le cinéma et pourtant je ne suis pas rentrée dans ce film..Kay a beau être jolie ,c'est une tête a claques et une gamine qui est insolente et qui se croit tout permis et fait du stop en ayant une naiveté déconcertante.J'ai vu le film en V.O ,en Américain donc et a un moment donné Kay dit "les gens sont basiquement bons ".quelle naiveté! Les filles étaient elles toutes aussi imprudentes dans ces années la?Bref elle va avoir la chance de monter dans la voiture de William holden,bien compréhensif le pauvre et patient face a une ado qui ne cesse de lui parler et veut aller a New york avec lui et finit par s'installer chez lui..ben voyons..comme c'est commode,le tout sur un fond musical très années 70 assez space et hippie ou on veut nous faire croire que tout est beau,que tout le monde est gentil..typiquement Américain quoi et dans le contexte de l'époque..bref si vous voulez voir un bon film,profond et intelligent zappez celui la qui finit vite par lasser..je n'ai même pas regardé le film jusqu'au bout..c'est sirupeux..et même si ce film a été tourné par Clint Eastwood il a fait mieux depuis,et largement mieux..ennuyeux au pire.
Un film émouvant et nostalgique dont la filmographie de Clint Eastwood n'a pas à rougir, au contraire !. Car d'abord il y a William Holden, ce qui est déjà une bonne raison de regarder le film à lui tout seul, qui en quinquagénaire solitaire n'a jamais été aussi séduisant et qui de plus trouve une partenaire à sa mesure avec la jeune Kay Lenz qui ajoute un gain de fraîcheur important à l'ensemble. En plus l'histoire d'amour est simple, sans emphase, sans mièvrerie donc en bref elle devient très vite passionnante. Avec «Breezy», Clint Eastwood nous a gratifié d'une très belle oeuvre à côté de laquelle il serait dommage de passer.
Comment passer à coté de cette histoire d'amour montée de toutes pièces ( surtout quand on sait comment s'est passé l'engagement premier de Kay Lenz ) hystériquement drôle ou Eastwood semble réagir au vent de liberté qui soufflait à l'époque - En effet loin de ses films ! - en nous contant cette histoire admirable et pas crédible une seule seconde - Pire : Et encore... - ou une jeune "Jewish princess" hippie rencontre en un coup de foudre un vieux fétichiste bien entendu différent en tout que le premier conducteur. Et Kay lenz a de une belle poitrine. Phrases-clés : " J'ai croisé un jour une étudiante qui m'a menacé de crier 'Au viol !' si je ne lui donnait pas 20 $ : Donc, je lui ai donné & je lui ai tout fait..." " Je me sentirais comme un vieux pervers si je faisais quoique ce soit avec elle." " He's a loner." ( PLAYBOY52@idoo.com )
« Breezy » et « la Maison Russie » 2 films pour un même thème.
« Breezy » c’est le film du non-dit qui se présente apparement comme la comptine légère d’une charmante romance anecdotique. En vérité cette chronique douce-amère pose des questions existentielles bien réelles.
Qu’est ce qui pousse un homme d’âge mur à tomber amoureux d’une fille qui pourrait être sa fille voir sa petite fille. Qu’est ce qui pousse une jeune femme de 20 de tomber amoureux d’un homme lui rendant 30 ans.
On peut trouver ces questions sans intérêt parce qu’une telle situation est beaucoup trop rare, beaucoup en dehors du « format » des vies classiques et pourtant elles vont au cœur de celles-ci.
Faut-il combien de temps gâché, de jeunesse dépensée, de sentiments immatures, d’errements affectifs, de frustrations, de vide à remplir, pour qu’un homme de 50 ans tombe amoureux d’une petite jeunette.
C’est exactement pareil pour Sean Connery dans « la Maison Russie » qui dit à Michel Pfeiffer : je vous aime d’un amour sans égoïsme, mature, adulte et tout ce que j’ai vécu m’a préparé à vous. « Breezy » c’est la même histoire, moins explicite, plus pudique.
Les âges respectifs de William Holden et de Sean Connery ne donnent que plus de valeur, plus d’authenticité à leur amour. Quant à « Breezy » elle est déjà mature, déjà lucide et elle reçoit cet amour qu’elle avait anticipé comme une femme adulte, ayant déjà vécu mais avec en plus la fraîcheur et le charme désarmant de ses 20 ans.
« Breezy » est un film à mon sens, incompris, injustement mésestimé et qui nous rappelle ce vieil adage : « Une vie à apprendre, une vie à vivre »
Une histoire d'amour improbable entre un vieux conservateur cynique et fatigué et une jeune vagabonde insouciante. Troisième film d'Eastwood, deuxième chef d'oeuvre.