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    Breezy
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    4,0
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    76 critiques spectateurs

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    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2011
    L'histoire d'un vieux plein d'oseille qui tombe amoureux d'une hippie.
    Ce genre de résumé a le mérite d'être clair sur la grande originalité du scénario !
    Mais ce serait méchant de réduire ce film d'Eastwood à la caricature du démon de minuit. Surtout qu'à cette époque, il était plutôt jeune.
    Le ressenti est plus mitigé, tout est très sympathique, on y voit une certaine amérique à la fois immonde, machiste, sexiste et avide de fric, paumée, droguée et complètement à la masse, loin de l'idéal écologique d'aujourd'hui ou politique du socialisme radical.
    Et c'est au milieu de ces personnes à la fois peu agréables et très superficielles que l'on suit le cheminement de deux laissés pour compte, à leur manière. Qui vont évidement se trouver, même si, face à la « normalité » ambiante, ils auront quelques problèmes à résoudre, avant tout avec eux-mêmes.
    Ce qui fait la beauté du film, c'est le personnage de Kay Lenz, Clint lui a écrit des répliques d'un angélisme poétique, d'une tournure d'esprit ciselée au fer de la liberté de vivre et de penser. Il n'y a pas de poncifs, ce petit bout de fille est simplement original, pur, agréable à vivre, loin des habituels travers donnés aux marginaux.
    Holden lui, est parfait, dans le rôle du vieux beau passant son temps à éviter les attachements de toutes sortes, jusqu'au moment où il se rend compte que sa vanité et son orgueil lui coûte cher. Au moins psychologiquement. Heureusement, le goût du plaisir de la vie n'a pas disparu avec le désenchantement de l'agent immobilier de luxe. Et il va le redécouvrir avec Breezy. Voilà pour les fleurs bleues, une petite histoire d'amour sans grosses épines.
    Le scénario tient en deux lignes, l'action en une, la photo est du niveau normal de l'époque, seul les lieux sont Californiens en diable, et les voitures de 1970 sont extraordinaires. Dépaysement garanti, le film est tourné juste avant le choc pétrolier de 1973, les américains ne savent pas encore que l'American Way of Life va prendre du plomb dans l'aile à cause de l'entente des trusts pétroliers avec les Saoudiens pour faire monter les prix. Bref, de l'oisiveté choisie, on passera bientôt au SMIC subi.
    Le problème, c'est que si ce film était un peu sulfureux en 1970, surtout pour Clint qui n'a jamais été un hippie, aujourd'hui il ne fait que sourire devant si peu de folie.
    Il reste un beau personnage de lolita qui heureusement est mille fois plus intelligente. Le charme d'Holden opére ainsi de plus belle. Le côté comédie gentille est aussi intéressant. Un long métrage pour meubler, mais des choses plus prenantes ont été filmées depuis.
    NeoLain
    NeoLain

    4 954 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Une des meilleurs réalisation du grand Clint. Breezy vous enivres certes avec une simplicité au niveau du scénario, mais son histoire est d'une fraicheur et beauté des plus belles à l'écran. Les prestations de la mignonne et fragile Kay Lenz et de l'acteur William Holden sont à l'unisson du coeur. Cette homme qui s'éprend petit à petit d'une fille beaucoup plus jeune que lui, difficile d'y résister face à la fragilité de cette fille si naturel. La vie peut-être étonnante et belle. Ne louper pas ce long métrage.
    Eselce
    Eselce

    1 389 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Surprenant, comme film. Les acteurs sont très bons dans l'excentricité de la romance et dans sa raison. J'ai beaucoup aimé les personnages et leur relation, ainsi que les nombreuses questions qu'elle soulève. C'est toujours d'actualité, ces différences d'âges dans les couples qui vont d'une à plusieurs décennies. Une oeuvre divertissante et belle, transmise avec de bons raisonnements et beaucoup d'humanité.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Très jolis portraits de rescapés de l'existence qui ne souffre pas trop du décalage horaire (elle incarne l'état d'esprit hippie et lui est agent immobilier au pays de l'Oncle Sam). Rien de choquant pour les femmes vieillissantes qui ont la hantise d'être détrônées, Eastwood évite ce piège de gros macho à pensée unique. L'analyse est fine, l'image toute en clair-obscur, le ton très second degré va jusqu'à braver le qu'en dira-t-on après crise de rage mais sans tomber dans l'illusion qu'un vieux avec une jeunette représente l'assurance masculine contre le déclin, au contraire, on sent l'échange de deux tumultes à apaiser et ensuite le désir d'indépendance comme la sieste après un bon repas...
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Troisième film de Clint Eastwood. Il vient juste après « L’homme des hautes plaines » que j’ai a-do-ré. Après un thriller de bonne facture, un western revenge hautement maîtrisé, l’acteur-réalisateur nous pond une douce romance avec un monstre hollywoodien : William Holden. Celui-ci interprète un architecte, la cinquantaine élégante, préférant la solitude ponctuée d’aventures féminines sans lendemain. Seulement, une jeune fille débarque chez lui, une hippie loquace, souriante, débrouillarde, ayant toujours le dernier mot et avec l’art de désamorcer une éventuelle mauvaise humeur, interprétée par une actrice qui m’est complètement inconnue Kay Lenz, adorable minois. Un film dans lequel elle se déshabille « volontiers », presque trop diront certains. En regardant sa filmographie, j’ose espérer que cette nudité audacieuse n’a pas joué contre elle pour la suite de sa carrière comme ce fut le cas pour un certain nombre d’actrices. En tout cas, le couple fonctionne bien et le film également. Clint Eastwood pose évidemment les questions liées à la différence d’âge. Mais ce qui est plus ou moins original, l’architecte Frank n’est pas un prédateur de jeunes filles. Ça lui est tombé dessus. On ne parle pas de démon de midi. Ce n’est pas le thème du film. La notion de culpabilité ou la notion du malaise et des regards extérieurs est discrètement évoqué. L’ami de Frank parle même de pédophilie. Ce qui questionne Frank. Nous sommes dans les années 70, il ne faut pas l’oublier. On ne se formalisait pas comme aujourd’hui. On n’employait pas de grands mots effrayants synonymes de honte, de prison. Je prends 3 exemples : « Les proies », le personnage de Clint Eastwood dépose un baiser sur la bouche d’une fillette ; Serge Lama évoque dans sa chanson « Chez moi » un homme d’un âge mûr qui invite une jeune fille à laisser tomber ses cahiers car la vraie vie s’apprend «au dehors» et Bertrand Blier nous pond un film surprenant avec « Beau père » , fin des années 70 où une jeune fille de 14 ans est attirée par son beau-père (Patrick Dewaere). « Breezy » peut être considéré comme un film décomplexé, sans qu’il génère de mauvaises pensées. Puis Clint Eastwood ne s’encombre pas de scrupules et les balaie avec une réflexion qui pourrait être jugée pour d’aucuns trop facile : vivre intensément le peu qui nous est donné à vivre. Aimer ne doit pas être négligé. Peu importe le temps que cela durera. Parfois, « le peu » devient un souvenir magnifiquement inoubliable. Cette romance mineure préfigurera une autre bien plus intense et dont le thème d'un amour inoubliable sera abordé avec « Sur la route de Madison ». Clint Eastwood sait conter une histoire simple que d’aucuns pourraient qualifier de film mineur dans sa filmographie. Sans doute. En tout cas, je ne me suis pas ennuyé, j’ai découvert le film comme un curieux cinéphile, ravi de compléter le parcours du réalisateur dont je crois avoir vu tous ses films à présent à l’exception de « La Mule ». Eh oui, là où je réside en Province, « La mule » n’est pas en V.O, il me faut patienter. Pour la petite histoire, le phénomène hippie vu par Clint Eastwood est nettement plus sympathique que celle proposée par Tarantino dans son dernier film « Once Upon A Time… in Hollywood ». Mais ça c’est une autre critique…
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Une jolie comédie romantique signée Clint Eastwood, dont les principaux atouts sont une réalisation soignée, un petit supplément d’âme propre aux films du Nouvel Hollywood, une musique de Michel Legrand et le talent de William Holden dans le rôle principal. Pour le reste, c’est très prévisible, par moments franchement mièvre et ce personnage de femme-enfant qui ressemble à une page blanche où s’écrivent tous les fantasmes masculins de la fille perdue ne m’a pas du tout convaincu. Mais ce qui me gêne le plus, comme d’habitude avec Eastwood, c’est l’impression de conservatisme que dégage le film, pourtant l’un des plus progressistes du réalisateur sur le papier. Les hippies sont montrés comme un troupeau de jeunes décérébrés ou drogués et si le personnage de Frankie s’ouvre à la passion et se libère du regard des autres, l’horizon du scénario reste un idéal de couple très bourgeois. Un bon moment quand même.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Dès le début de sa carrière de réalisateur, Clint Eastwood s'interroge déjà sur la vieillesse et la peur du temps qui passe. "Breezy" est un très beau film d'amour improbable où une jeune hippie un peu naïve (Kay Lenz, très mignonne et pleine d'énergie) rencontre un quinquagénaire grincheux qui ne croit plus en l'amour et qui le fuit (William Holden, très convaincant en vieux solitaire). Le scénario s'attarde sur la construction de leur relation où les préjugés (y compris ceux de William Holden) empêchent d'avancer. Mais jamais le film ne tombe dans le mélo ou la mièvrerie, résonnant toujours juste et teinte de mélancolie mais aussi d'espoir : qu'importe les probabilités, que l'amour soit présent est tout ce qui compte. Et l'on n'est pas prêts d'oublier la déclaration d'amour des deux personnages, Holden disant à Lenz "Bonjour mon amour" et elle lui répondant "Bonjour ma vie". Superbe.
    Martine R.
    Martine R.

    6 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Un très joli film de Cllint Eastwood, touchant et remarquablement joué par William Holden et la ravissante Kay Lenz au visage de chat.
    Avec, en plus, la belle usique de Michel Legrand que certains qualifie de "mièvre".Ah bon?
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Ce film retrace l'histoire d'amour entre un acheteur immobilier d'une cinquantaine d'années, célibataire endurci, (William HOLDEN) et une jeune hippie (Kay LENZ) qui change de toits comme elle change d'hommes.
    Ce type de relation, qui est rentré dans les moeurs aujourd'hui, était mal vu à l'époque.
    La force d'EASTWOOD est d'avoir su rendre leur relation crédible avec des dialogues pleins de répartie et justes. Surtout il excelle à montrer avec pertinence les conséquences de cet amour auprès de l'entourage du héros.
    C'est de la belle ouvrage agréable à regarder. A noter que ce film est le versant solaire d''Un frisson dans la nuit'', une de ses précédentes réalisations.
    Akamaru
    Akamaru

    3 089 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2009
    En 1973,le grand Clint Eastwood,devenu renommé dans le monde entier,réalise un petit film intimiste vantant l'amour au-delà des générations et des préjugés.Il s'agit de "Breezy".Véritable pépite difficile à se procurer,cette 3ème oeuvre d'Eastwood se démarque par son romantisme épuré d'où naît une émotion indicible.Ainsi que par sa tolérance.La communauté hippie de l'époque y est présentée sous son meilleur jour.Breezy,jeune vagabonde au coeur tendre s'éprend de Frank,un riche agent immobilier quinquagénaire et solitaire.Leur amour résulte de ces parfaites contradictions.Différences d'âge,de milieu social,de goûts...rien n'est destiné pour les réunir.Et pourtant,leurs sentiments éclosent sereinement et irrémédiablement.Un amour remis en question par le regard des autres.Frank est parfaitement conscient du bonheur qu'elle lui procure,il s'interroge cependant sur la moralité de cette histoire.Breezy,naïve et ouverte,lui offre son coeur.Un couple que la société actuelle s'empresserait de condamner,ici on est dans les années 70...Eastwood ne juge jamais ses personnages.C'est tout à son honneur,et tellement plus réaliste.Cela suffit simplement à nous bouleverser.Les plus belles histoires d'amour sont souvent les plus improbables.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2008
    Méconnu, ce chef-d'oeuvre de Clint Eastwood est un récit à la fois intimiste et lyrique d'une passion au delà des préjugés sociaux. Pour ceux qui en douteraient encore, Eastwood est vraiment le dernier des cinéastes classiques et le premier des modernes. Interprétation magistrale de Holden en vieil ours rattrapé par l'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 août 2009
    Un bon film en particulier pour ces répliques excellentes, après le sujet est assez bateau donc de ce coté par de surprise mais c'est très bien joué et réalisé avec beaucoup de finesse.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2009
    Breezy, grand film où Clint traite déjà des thèmes majeurs de sa filmographie. Les similitudes sont étonnantes entre ce film de 1973, donc le troisième de sa filmographie, et d’autres plus notoires comme Sur la route de Madison – pour la romance impossible – et Million dollar baby – pour la belle relation, asexuée dans Million dollar baby, d’un vieil homme et d’une jeune fille. La ressemblance entre l’héroïne de Breezy et la boxeuse Maggie est frappante, et dans les deux films le vieil homme s’appelle Frank. Au-delà de ces comparaisons, Breezy est un film qui correspond au cinéma eastwoodien en général. On y retrouve le thème de la transmission présent dans toutes ses grandes œuvres. Mais Breezy présente une originalité passionnante : en apparence, cela devrait être au vieil homme de transmettre ses valeurs à la jeune fille naïve. Mais le contraire à lieu dans Breezy (certes, il lui fait découvrir l’océan). Le vieil homme n’a plus rien à attendre de la vie, et il préfère l’oublier dans la solitude ou en se tuant au travail (les premières scènes le présentent toujours penché sur son bureau). La fille, fraîchement arrivée à Los Angeles de "Baisenville" en Pennsylvanie, s’émerveille de tout. Elle a une vision radicalement optimiste de la vie, déconseillant la consommation de drogue à ses amies hippies. Frankie, foncièrement sceptique, fini par lui rétorquer qu’elle "finira bien par découvrir la triste vérité". Mais Breezy est persuadée de la beauté de la vie, et rétorque à son tour que Frank a un "nuage noir au-dessus de la tête". L’âge n’a donc plus d’importance (Frank effrayé à l’idée de ne pas être à la hauteur, peur de la décrépitude fréquente chez Eastwood), puisque le maître s’avère être la jeune fille et l’élève l’homme d'âge mûr. Breezy est donc, malgré sa petite notoriété (ce qui est injuste), un film majeur et très personnel d’Eastwood, un film d’auteur de la trempe des récents travaux du réalisateur. William Holden génial, la jeune Kay Lenz parfaite.
    FABULOEUF
    FABULOEUF

    22 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2009
    Clint a vu Boulevard du Crépuscule et tel un peintre impressionniste, il l'a transformé en... Breezy. On retrouve un William Holden vieillissant. William Holden, l'acteur qui ne ressemble ni à Eddy Constantine, ni à John Wayne, ni à Louis Velle, ni à Vincent Verez, William Holden, l'acteur qui ne ressemble à rien, mais qui ressemble quand meme à quelque chose...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 695 abonnés 12 418 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2010
    Les films de Clint Eastwood se partagent entre une production "grand public" et des oeuvres intimistes plus personnelles et plus ambitieuses, dont il sait qu'elles ne rencontreront qu'une faible audience! Bien sûr, et c'est normal, Clint se rèserve le rôle principal de chacun des films qu'il met en scène! A quelques exceptions près avec "Breezy", une magnifique fable très simple, et vraie, qui èvoque la rencontre d'un quinquagènaire et d'une jeune hippie campèe par la superbe Kay Lenz! Eastwood a à l'èpoque quarante-trois ans et, se trouvant trop jeune pour le rôle, il confie celui-ci à l'excellent William Holden! il marque ainsi, dès son troisième long-mètrage, sa volontè d'être reconnu comme metteur en scène à part entière! Ici les sentiments et rèvoltes intèrieures se dessinent petit à petit sur l'ècran dans une oeuvre tendre et touchante avec une retenue très intimiste entre cet homme mûr et cette enfant turbulente et joyeuse comme un tourbillon! A la fois fragile et vulnèrable, un grand film ou la mise en scène semble brûler de leur fièvre...
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