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Jipis
38 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juillet 2012
Cette sucrerie mièvre et simpliste donnera du baume au cœur à tous les quinquagénaires riches de préférence espérant être subitement touchés par la grâce d'une jeune paumée visiblement intéressée par un long parcours avec le facies aux tempes grises d'un homme aigri aux portes de la vieillesse.
Et en plus ça marche. C'est pour quand l'activation en temps réel de cette aguichante utopie ?
Mou, long, prévisible, pas d'émotions particulières ressenties, juste un espèce de "tant mieux" ou "bon ben tant pis" selon les moments. Je n'ai pas compris la valeur et le sens de ce film, il faudra m'expliquer. Par contre un bon point: c'est l'aspect relancé à une époque terminée qui est parfaitement mis en valeur ici.
Clint Eastwood, avec "Breezy", nous raconte une histoire d'amour entre une jeune hippie et un agent immobilier quinquagénaire.
C'est aussi l'un de ses rares vieux films où il ne se donne pas de rôle (le seul en une quinzaine d'année, jusqu'à "Bird").
Malheureusement il n'évite pas quelques clichés et caricatures tandis que les dialogues sont parfois un peu niais, voilà pour les fausses notes.
Néanmoins, Eastwood arrive tout de même à mettre en scène une belle histoire, simple et parfois touchante. Il prend le temps de filmer, nous immerge dans l'oeuvre avec plaisir et sensibilité tandis qu'il dresse le portrait d'une époque, notamment via certaines conventions. Et enfin, et comme toujours, William Holden est tout simplement génial et dans l'ensemble, les interprétations sont bonnes.
J'ai beaucoup d'affection pour Breezy tant elle représente la femme parfaite. Elle donne énormément d'amour. Elle est drôle. Elle est touchante. Elle est naïve. Elle est intelligente. J'adore ce qu'elle est. Y compris sa dégaine : son chapeau de cow-boy, son pantalon pattes d'eph, sa guitare. C'est ça Breezy. Une femme de son temps que ce vieil acariâtre (William Holden et peut-être Clint Eastwood ?) peut bien regarder d'un regard courroucé mais qui ne l'empêchera pas de fondre car elle est pleine de fraîcheur. Comme quoi Clint Eastwood n'a pas commencé à faire des drames avec Gran Torino, Million Dollar Baby ou Sur la route de Madison. Déjà en 1973 alors qu'il avait cet image d'acteur droitard, il signait cette romance très pure, très belle et déjà moderne pour l'époque. Je me demande comment l'écart d'âge pouvait être perçu à ce moment-là aux USA. Vu que Breezy a été un échec, ça devait faire grincer quelques dents, je suppose.
Troisième long-métrage de Clint Eastwood, “Breezy” s’inscrit dans la même veine que “Harold et Maude” d’Hal Ashby sorti deux ans plus tôt. A part un petit caméo et la présence de l’affiche de son précédent film, le réalisateur ne porte cette fois pas la casquette de comédien. L’histoire décrit la rencontre entre une jeune hippie mineure et sans attache avec un agent immobilier quinquagénaire et divorcé. Alors que tout les oppose, les sentiments se lient et leur histoire d’amour devra affronter les a priori sociaux de leur entourage. Ce drame méconnu nous touche par sa frivolité et sa sincérité. Sous les airs musicaux du compositeur Michel Legrand, Eastwood aborde un sujet tabou dans une retenue suffisante pour ne jamais choquer en mettant en avant le romantisme d’une relation. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pour sa troisième réalisation, Clint Eastwood casse son image en signant une histoire d'amour intergénérationnelle touchante et nostalgique au charme immense, entre le vieux routier William Holden et la sublime Kay Lenz.
Bon film romantique de Clint Eastwood dont la qualité tient surtout à l’abattage de Kay Lenz, jeune actrice prometteuse de 20 ans à l’époque. Certes le réalisme est discutable (une jeune fille tombant amoureuse d’un senior de 52 ans), mais l’ensemble est bien traité, bien filmé (très beaux gros plans), et le jeune Clint d’alors démontre déjà son savoir faire. Recommandable.
Après deux premiers films géniaux que sont "Un frisson dans la nuit" et "L'Homme des hautes plaines" Eastwood se tente sur la romance, un Clint mineur à mon gout, loin d’être son meilleur, il n'est pas jeter non plus, de toute façon pour moi aucun Clint n'est à jeter, mais voilà on est loin de ses meilleurs, après ce n'est pas forcement sa faute, plus celle du scénario qui s’avère trop simple et pas énormément captivant, ce n'est pas un mauvais film hein je le répète, il est pas mal, il se regarde sans aucun mal, de plus Clint nous propose une bonne réalisation et comme à son habitude de superbes jeux de lumières.
Film sensible, finement observé et joué, sur la difficulté de s'aimer quand une génération et les conventions sociales vous séparent. Mais après les tourments, c'est Carpe Diem qui l'emporte. Holden et le chien sont très bien, Kay Lenz petite et sexy.
Pâle copie de ‘Lolita’, ce deuxième film d’Eastwood en tant que réalisateur ne parvient pas du tout à émouvoir. Cette relation entre Frank (William Holden) et Breezy (Kay Lenz) n’est pas clairement montrée et ses motifs sont très vagues. C’est le cas dans l’original (le seul et le vrai sur les relations avec une grande différence d’âges) mais au moins le mystère avait un sens. Ici, l’ensemble est vide, Breezy est dénuée d’expériences, pleine de bons sentiments exaspérants et sans aucun intérêt (c’est une tête à claque d’une naïveté affligeante) alors que Frank manque légèrement de crédibilité. L’angoisse de la vieillesse et l’insouciance de la jeunesse des 70’s sont les deux thèmes du film. Le point fort aurait pu être le final rendant compte de l’impossibilité d’une telle relation. prend cela trop à cœur et ne se complait que dans la solitude et les conquêtes éclair et malgré ces oppositions, le dénouement tombe dans le classicisme le plus académique qui soit, à savoir des retrouvailles et un plan large sur fond de musique mièvre et ridicule. Le plus gros problème est que l’ambiance est trop datée, musique lancinante des années 70, vêtements flashy et vestes avec coudières en croute de cuir, restos à la déco au goût douteux. Clint Eastwood s’est arrêté bien vite sur sa lancée à l’époque et n’a tellement pas su dupliquer la verve de ‘Play Misty for me’ que l’on se demande à quoi on pourrait attribuer cette faute grave. Un film trop vieillissant.
presque vingt ans avant Sur la route de Madison, Clint Eastwood signe sa première love story. Une histoire très touchante entre un quinquagénaire bourgeois et une jeune hippie, vingt ans de moins que lui. Le cinéaste ne joue pas dans le film et laisse place à un William Holden qui compose avec brio un célibataire au caractère rustre. Eastwood, avec sobriété, capte les personnalités et fait ressortir leurs états d'âme avec une très grande justesse. Il fait parler son expérience de vie à travers ce récit dur et tendre à la fois, à l'aide aussi d'un bon scénar et d'excellents dialogues nottement sur les rapports amoureux. On n'est pas vraiment dans la tension dramatique de Madison mais Breezy reste suffisament fort pour que l'on s'attache à ses personnages et à leur histoire sentimentale.
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1,5
Publiée le 5 juin 2021
Breezy est drame romantique trivial réalisé par Clint Eastwood sur la relation amoureuse qui se développe entre une hippie (Kay Lenz) et un agent immobilier de Los Angeles William Holden étonnamment affable dans ce film. Le scénario est léger mais non dépourvu de quelques passages réfléchis cependant il est devient un tel cliché de l'âge mûr que la majeure partie du film paraît puérile. Le film aurait peut-être mieux fonctionné avec des acteurs différents Holden et Lenz ne sont pas bien assortis il semble la dominer ce qui rend leurs scènes intimes moins émouvantes ou simplement inconfortables. Un film démodé au romantisme flou et surtout pas mémorable...