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Roub E.
947 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juin 2021
Un peu d’Alien et de premier contact une touche de The Thing avec son côté parano voilà comment je décrirais rapidement ce Sputnik film à la croisé de chemins de la science fiction et de l’horreur. J’ai apprécié l’ambiance guerre froide qui accentue le côté parano du film, le décorum est soigné et rend le film crédible. La bête est montrée et utilisée de manière intelligente et le soin qui a été apporté à l’écriture des personnages m’a impliqué avec eux. Bref une belle surprise du cinéma russe qui reprend les codes d’un cinéma des années 80 à bon escient.
Sputnik pourrait commencer là où Life fini. A savoir, l'alien a réussi a rentrer sur terre, et après... Les films de l Est ont généralement du mal à allier psychologie des personnages et la trame de l'histoire. Comme le cinéma asiatique, parfois cela sonne faux. Ici, Sputnik a le ton juste et les acteurs sont idéalement menés dans une réalisation précise et un scénario prenant. Les 1h50 s'enchaînent plutôt bien pour un final convenable qui donne au tout un sentiment positif. A voir donc en s'attendant plus à un thriller scientifique plutôt qu'un film d'action.
Dans l'espace, personne ne vous entend ..., oui, oui, on sait, et à défaut de revoir l'étalon incontesté en la matière, le Sputnik réalisé par le jeune Egor Abramenko (33 ans) constitue une variante "agréable", davantage grâce à son atmosphère "soviétique" (le film se passe en 1083 au Kazakhstan), que pour son scénario, malin mais pas non plus exonéré de clichés inhérents au genre. Au moins, la mise en scène est efficace, à perdre Alien, et sa relative prévisibilité n'entache pas le plaisir immédiat. Quelques scènes gore sont là pour provoquer des haut-le-cœur mais avec modération et le méchant de service est délectable tandis que l'experte scientifique et néanmoins humaine ne se laisse pas démonter par tous les mâles qui l'entourent. Cool. Le film possède même une sous-intrigue, assez mélodramatique, il faut bien le dire, mais qui a le mérite d'élargir le champ d'observation et d'éloigner Sputnik de la simple série B d'horreur. En reprenant le sujet de son court-métrage Passazhir et en l'étoffant pour en faire un long, Egor Abramenko montre qu'il a de la suite dans les idées et accroit le spectre thématique du cinéma russe, au même titre que l'excellent et spectaculaire Salyut 7. Bon, on a le droit de préférer les films de Zviaguintsev ou Serebrennikov mais ce n'est pas une raison pour négliger des œuvres plus instantanées.
Après "Пассажир" aka The Passenger (2017), Egor Abramenko nous offre une version longue de son court-métrage de 10min. En effet, Sputnik (2020) reprend la trame d'origine et nous entraîne dans un cauchemar Sci-Fi, à la lisière entre Alien (1979) & The Thing (1982).
Après un voyage dans l'espace, des cosmonautes rentrent d'une mission spatiale. Alors que cette dernière s'était déroulée sans encombre, sur le chemin du retour, ils vont faire une étrange rencontre et causer le crash de leur capsule. Unique rescapé, à son retour sur Terre, ses supérieurs vont constater qu'il n'est finalement pas revenu seul et pour cause, une étrange créature l'a désigné comme... hôte.
Le cinéma russe à le don de nous réserver de temps à autres, quelques bonnes surprises cinématographiques. Surtout lorsqu'il s'inspire de quelques productions US. Le jeune réalisateur (de 33 ans) nous entraîne dans une URSS des années 80, à la fois froideur déconcertante (remarquable reconstitution de l'ère soviétique).
Il faut reconnaître l'indéniable qualité des SFX, dont le film peut se targuer de faire aussi bien, si ce n'est mieux que certaines grosses prod' américaines. Le casting y apporte aussi sa pierre à l'édifice, entre Oksana Akinshina (Tatyana) & Fedor Bondarchuk (le colonel), les deux s'avèrent sacrément efficace et nous offrent de beaux moments de tension. Le scénario quand à lui a le mérite de nous surprendre (on pensait avoir déjà tout vu sur les histoires de créatures venues de l'espace, en symbiose avec leurs victimes). Cette chose extra-terrestre (sorte de ténia qui triple de volume une fois à l'extérieur de son hôte) est pleinement réussie et permet ainsi de rendre crédible son histoire. L'autre force du film réside aussi dans le très beau score composé par Oleg Karpachev.
Seules ombres au tableau, le film accumule les longueurs et l'arc narratif lié à l'enfant du cosmonaute n'apporte rien à l'histoire et aurait très bien pu être évité.
Une agréable surprise, alternant subtilement tension & terreur psychologique. Un film qui mériterait une toute autre exposition qu'une banale sortie DTV... A bons entendeurs les distributeurs.
Non ce n'est pas inspiré d'Alien, ou si peu, car le propos n'a rien à voir. Et justement pendant tout le début on se demande où le film veut en venir, d'autant que la narration est un peu molle. Cela avant qu'on comprenne mieux à coups de révélations et de retournement de situations, et le film se met à devenir passionnant d'autant qu'il est saupoudré d'une critique subtile du régime soviétique (on est en 1983, l'URSS est dirigée par Andropov, ex-chef du KGB, complètement oublié aujourd'hui) La créature n'est pas mal foutue, faisant penser à un méchant gremlin. L'interprétation est très correcte mais dominé par la très talentueuse et charmante Oksana Akinchina. On regrettera juste l'arc narratif du petit garçon aboutissant à un bref final loupé. Mais dans l'ensemble voilà un étonnant et intéressant film de SF
Pour son premier long-métrage, Egor Abramenko propose une version longue de "Passazhir" (The Passenger), son court-métrage sorti en 2017. Dans ce dernier, il était question d'un cosmonaute victime de stress post-traumatique après son retour sur Terre. Dans les deux projets, l'astronaute ne revient pas seul sur Terre, mais la différence entre les deux est que dans le film il est observé dans une base militaire pour faire une batterie de tests alors que dans le court-métrage il est seul chez lui avec son nouvel ami. Egor Abramenko a donné une dimension plus horrifique à son histoire même s'il s'agit plus d'un film mystérieux qu'un film d'action. Certains vont le comparer avec "Alien", mais les deux sont très différents. Ici, on est beaucoup plus dans l'observation pour comprendre de quoi il s'agit que dans la confrontation. Pendant une grande partie du film du moins. Ces deux styles qui se succèdent sont bien gérés par le réalisateur qui propose d'abord quelque chose de mystérieux avant quelque chose d'efficace. "Sputnik" est plutôt bien foutu, un film assez distrayant avec une histoire plutôt intéressante.
Pour être honnête, l’affiche m’a beaucoup attiré vers ce film de science-fiction, et je dois dire je suis satisfait car j’ai trouvé le résultat bon. Ça commence par l’ambiance. Le film se situe pendant la guerre froide, et j’ai réellement ressenti l’atmosphère soviétique. Il y a quelque chose de secret, et le charme de la langue Russe joue beaucoup aussi. De plus, je dois dire que la bande originale est excellente car elle appuie bien les moments clés. Cela participe à créé quelque chose autour de ce film. On est plongé dans un univers. Même le concept est génial. Certes, dans un premier temps, un cosmonaute qui arrive sur Terre avec une forme extraterrestre ce n’est pas très original. Mais c’est la manière dont c’est développé que la différence se fait. Ce n’est pas simplement un « méchant » Alien venu pour détruire l’humanité, il y a une construction intéressante dans ses liens avec le cosmonaute. Je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais cela prendre une tournure plus ambiguë. Il y a tout un travail de découverte que j’ai apprécié. Revers de la médaille, cette manière de faire va entrainer des moments de flottement. Cela met un peu de temps à ce lancer, et ça manquait un peu de dynamisme vers le milieu. Par contre, quand on rentre dans la dernière phase ça envoie. Je tiens à saluer la performance d'Oksana Akinshina qui est excellente dans ce rôle. Le casting en général est très bon.
C'est plutôt bien filmé, les acteurs sont convaincants mais dans le dernier tiers du film on s'emmerde un peu. Le film aurait du être plus jusqu'au boutiste, la on reste sur sa faim. La faute a un scenario auquel il manque un petit quelquechose. Mais il y a quand même de bonnes idées et le réalisateur est prometteur.
Une production russe sous anesthésie, qui manque terriblement de rythme, de dramaturgie comme les américains savent généralement faire dans le genre SF. En plus d'un scénario peu surprenant et aux orientations faibles, le temps s'étire, les personnages sont guère attachants. l'ensemble est bien trop laborieux pour passionner et être crédible. De plus, le final à bons sentiments est totalement ridicule!
Un film à petit budget dans une URSS de guerre froide. Il me fait penser à Life le film americain une mission spatiale qui rencontre un alien lors de son retour sur Terre. Le film est lent, l'atmosphère pesante, les dialogues sont bien construit et intelligent plein de bon sens. Les personnages jouent justes chacun son rôle et me fait penser à la série Tchernobyl. L'alien est d'une originalité incroyable, il ne fait pas peur, mais ses caracteristiques, son camouflage, son alimentation, son fonctionnement qui rejoint un peu Teac dans la série Stargate avec son symbiote. Les auteurs du film ont très bien travaillé l'Alien pas dans son design mais dans son eco-systeme et sa biologie. L'héroine la docteur en neurologie est tres intelligente, tres experimentale tres Marie Curie du caractère et ne lâche pas l'affaire. Le cosmonaute infecté fait peur il est a la fois fragile mais aussi dangereux dans ses sautes d'humeur. La fin du film est malheureusement moyenne, mais un message sociétal est donné sur la famille, l'abandon l'orphelinat. Un film à voir par curiosité et la qualité de l'histoire, des acteurs.
Sputnik résonnera dans ma tête pour toujours, ce titre est fou. Pourtant j’ai dormi parce que c’était limite ennuyant cette histoire d’aliénées suceur de sang.. pas mal quand même pour un bon sommeil
Un film de science-fiction russe - qu'on regarde donc avec un œil plus curieux que si c'était une production américaine par exemple - correctement joué, avec du suspens, qui a le mérite d'être assez original malgré un scénario qui n'exploite peut-être pas tout son potentiel (la fin aurait mérité de verser dans l'horreur ou le "à suivre"). Il peut donc être qualifié de "pas mal".
J'en attendais beaucoup. Les photos étaient prometteuses. Grosse déception. C'est long, trop lent, du blabla, et la bestiole est toute petite! Certaines choses n'ont pas leur place dans un film d'horreur/SF. C'est un peu hors sujet. L'idée était pourtant sympa.
Le film a du mal a s'installer, il est un plagiat total et honteux de Alien et de Alien Covenant. C'est mou. Bref , pas grand chose à en tirer. Aucun raison de modérer ma critique
Une tentative manquée de science-fiction horrifique russe. Le modèle revendiqué du parasite de l'espace serait Alien. On songe plutôt à la Mutante, en nettement moins bien, ce qui est tout dire...