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Eselce
1 395 abonnés
4 238 critiques
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3,0
Publiée le 6 septembre 2020
Polar sympathique avec Michael Douglas dans le premier rôle et Andy Garcia dans le rôle de son partenaire. Quelques bonnes scènes d'action des films d'époque et des dialogues musclés à l'américaine. On passe relativement un bon moment sans trop se soucier du scénario et du reste, typique années 90.
Black Rain ne fait pas partie du haut du panier de la filmographie de Ridley Scott mais c'est un polar solide et efficace ayant tout de même quelques petits longueurs. Ce n'est pas le premier film américain jouant sur le choc des cultures entre les USA et le Japon, on pense bien sur à Yakuza de Sydney Pollack ou au moins connu À armes égales de John Frankenheimer ; le film de Scott bénéficie d'une esthétique proche d'un clip par moment, notamment certaines scènes jouant avec les néons du décor pour donner une ambiance particulière au film. L'histoire est assez simple mais fonctionne bien, les quelques scènes d'action sont bien réalisées comme le final mais Black Rain aurait sans doute gagné à durer quelques minutes de moins, le rythme n'est pas toujours très soutenu. Le casting est bon se partageant entre des acteurs Américains et Japonais, Michael Douglas joue bien le flic grande gueule un peu borderline mais sachant garder la tête froide lorsqu'il le faut. Voilà un polar efficace qui a bien vieilli mais dont j'avais peut-être gardé en mémoire un film plus abouti.
La filmographie de ce Ridley Scott ne cessera donc jamais de me surprendre tant elle me déçoit rarement. 7 ans après son chef-d'oeuvre ultime il signe un autre polar urbain à l'atmosphère et à l'esthétique similaire mais dans un style cette fois ci bien décomplexé et insouciant. Ici on a cela dit du divertissement assez simpliste, avec une intrigue policière et un schéma sans surprise, mais du divertissement classieux qui possède quand-même un petit quelque chose en plus que la masse, avec un cachet visuel travaillé, une B.O de Zimmer ultra solide, un Michael Douglas charismatique dans un rôle taillé sur mesure, un Japon tentaculaire (bien que cet aspect là ne soit pas assez mis en avant à mon goût)… Efficace donc, à défaut d'être transcendant.
Tous les ingrédients du film d'action/policier sont réunis dans cette intrigue haletante et dynamique qui nous immerge dans un Japon gouverné par les yakuzas. La mise en scène et la prestation des acteurs sont de bonne facture. Un bon divertissement !
Plus qu'un polar, un véritable opéra urbain et pluvieux qui donne une vision à la fois sale et fantasmagorique du japon moderne et le présente comme un décor unique pour un film d'aventures. Si le film ne brille pas par son originalité, son efficacité ne faiblit pas un instant. Un polar de fort belle facture !
Un polar aussi laborieux que chichiteux : Ridley Scott s'abîme dans ses travers de pubard et se montre absolument incapable de revigorer un scénario indigent. Quant on voit ce qu'à fait Cimino quatre ans plus tôt sur un sujet similaire avec "L'Année du dragon", on mesure l'ampleur du désastre.
Ridley Scott signe un excellent film policier, après ses succès d"Alien" et de "Blade runner". Est ce que le film repose sur la réputation de Ridley Scott ou est ce qu'il en vaut vraiment la peine? La réponse est certainement mitigée, car d'un coté, Michael Douglas n'a clairement pas son meilleur rôle, mais il joue quand même bien le policier colérique accompagné d'un Andy Garcia en excentrique n'est la que pour justifier une partie du scénario, dommage. La mise en scène est efficace et la photographie impeccable, surtout dans l'usine. Quelques creux en général sur les deux heures de film, étrangement, surtout les passages avec Kate Capshaw qui sont la juste pour justifier son cachet et le coté féminin du film. Donc Michael Douglas doit escorter un truand japonais dans son pays spoiler: mais le truand est récupéré par ses complices, et M. Douglas doit parcourir un pays qu'il ne connait pas.
Il est accompagné de Ken Takakura qui de son coté est trop respectueux des règles, du règlement et de la police en général alors que c'est ce qui fait ralentir les choses. spoiler: Une fois l'entente entre les deux personnages présente, l'enquête peut reprendre son cours . Un bon film en général qui a pris quelques rides mais pas très marquées.
Bien qu'associé à de grands noms - Ridley Scott, Michael Douglas, Andy Garcia, Ken Takakura, Jan de Bont à la photo et Hans Zimmer à la musique (ah oui, tout de même) - « Black Rain » n’est qu’un banal polar de plus qui, malgré sa thématique de la différence culturelle, n’est pas plus réussi ou intéressant que la moyenne … nippon, ni mauvais.
Les films de Scott qui marquent le plus sont ceux dont l'action se déroule dans des époques différentes. Ceux qui s'ancrent dans le monde actuel le sont moins. Pourtant, Black Rain est un film policier où la patte du cinéaste se fait plus discrète mais remarquée, avec ses effets de lumière et ses nombreux cadrages qui rappellent les espaces fermés de Alien ou Blade Runner. Le scénario quant à lui est très classique : deux policiers au caractère opposé mais liés solidement partent retrouver un yakuza enfui au Japon avec l'aide d'un commissaire japonais dont les méthodes déplaisent fortement au héros. A partir de la seconde partie, la situation devient moins facile et Douglas devra se plier devant le mal du pays pour ensuite mieux l'apprivoiser. La relation Douglas/Takakura est l'un des éléments les plus importants du film. Pour ce qui est du reste, l'action est très bien rendue, et la musique de Zimmer mélange efficacement la musique traditionnelle japonaise, le classicisme occidental et les belles mélodies des années 80, qui comblent souvent les longueurs présentes. S'il reste un mineur dans la filmographie de Scott, Black Rain est un film intéressant à voir, qui change de la SF et de l'historique chez le cinéaste.
Film de 1989, événement à l'époque, Ridley Scott ayant jusque là fait des films plutôt bien estimé, et Michael Douglas étant une des plus grosses têtes d'affiches de l'époque avec Tom Cruise et Harrison Ford. Vu aujourd'hui, il peut paraître insignifiant, mais à sa sortie, il était à la pointe : une image soignée, sombre, au grain très reconnaissable, un scénario qui prend le contre-pied de la plupart des succès policiers précédents des années 80 (buddy movie surprenant car pas annoncé dès le début), une proposition de confrontation de cultures, caricaturale selon certains, mais comme je ne connaissais rien de le culture japonaise en ce temps-là, cela ne m'a pas choqué, des exécutions choquantes mais réalistes et un Sato qui inspire l'inquiétude, tant on le sent prêt à tout et n'importe quoi. Un plaisir sûrement nostalgique pour moi de le revoir. Pas évident qu'il plaise aux petits jeunes.
Estampillé 80's sur toutes ses coutures, Black Rain est l'une des dernières variations de ces polars de l'époque où le flic américain devait se colleter à une culture très éloignée de la sienne. Le film se veut nerveux et sobre, mais prend le temps de développer la psychologie de ses personnages. L'intrigue est assez sommaire, du coup Ridley Scott va à l'essentiel et travaille ses personnages, surtout à travers Michael Douglas qui s'en donne à cœur joie. Parfois caricatural d'un certain Japon mais aussi furieusement inspiré à d'autres moments, Black Rain fait son petit effet et reste encore aujourd'hui marquant à bien des égards.