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    Un endroit comme un autre
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    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Un endroit comme un autre peut aisément concourir au titre de film le plus triste de l'année. La dernière scène, en particulier, très symbolique, tirerait des larmes au plus cynique et insensible des êtres humains. Il n'y a pas de déshonneur à tourner un mélodrame, il y en a de sublimes dans l'histoire du cinéma, mais la lecture du synopsis, qui révèle presque tout, a de quoi effrayer avec ce jeune père célibataire, en phase terminale, qui n'a de cesse de trouver un foyer à son fils de 4 ans, avant sa disparition prochaine. Un thème très lourd qui cumule par ailleurs deux éléments susceptibles de prendre émotionnellement en otage le spectateur effondré : d'abord la mention "d'après une histoire vraie" et ensuite la présence d'un très jeune enfant, bien évidemment innocent et incapable de comprendre les enjeux du drame qui se joue. Uberto Pasolini, venu sur le tard à la réalisation, a de nouveau choisi un thème lié à la mort après son étrange et passionnant Une belle fin et il a manifestement le recul et la pudeur nécessaires pour ne pas traiter le récit de ce père pas comme un autre sans trop de pathos mais plutôt par petites touches, en insistant surtout sur le quotidien de la relation père/fils. L'aspect social n'est pas oublié non plus, avec la localisation du film en Irlande du Nord et une acuité du regard qui rappelle Ken Loach. Moyennant quoi, avec une interprétation tout en sobriété de James Norton et du petit Daniel Lamont, les larmes versées (impossible de les éviter) n'auront rien de honteux.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    142 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2021
    N'APPUIE JAMAIS LA OU CA FAIT MAL et c'est bien... ! Simple, plutôt subtil malgré le thème lourdingue et bien rythmé, tout s'enchaîne avec fluidité... j'ai bien aimé quand la famille potentiellement adoptive s'enquiert auprès du père de ce qu'il aimerait que son fils retienne de lui : on s'attend à une déclaration grandiloquente et celui-ci, après un grand blanc, se contente de répondre qu'il n'en sait rien, qu'il est juste laveur de carreaux!
    Laure N
    Laure N

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Découvert à l'Arras Film Festival, j'en suis sortie bouleversée.
    Un film sincère, magnifiquement interprété. La réalisation est impressionnante de subtilité et de vérité.
    Cinéphile, je recherche les films qui me chamboulent... Celui-ci m'a aussitôt transportée et comme beaucoup d'autres spectateurs dans la salle, je n'ai pas réussi à sortir rapidement de la salle...

    Inspiré d'une histoire vraie...
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Le thème est original et le risque était grand de tomber dans le pathos et le larmoyant. Écueil évité grâce à la sobriété de la réalisation et de l’interprétation de James Norton qui transpire la tendresse et la dévotion pour son fils par dessus la souffrance (physique et morale) qui le ronge. Le revers de la médaille de cette sobriété c’est que la platitude fait parfois son apparition. Les limites du principe de réalité.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Oscillant entre le mélodrame et la chronique sociale, mais misant sur la sobriété et la justesse de ton, cette œuvre minimaliste est touchante par son propos et se distingue par l'attachante interprétation de James Norton. Une réussite du genre.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2021
    D'une sobriété exemplaire, le film capte un instant de vie et de mort sans putasserie. L'émotion, souvent contenue, finit par déborder la dignité affichée, comme par accident... Un film dur, qui bouscule et bouleverse, sans sentimentalisme.
    amour13
    amour13

    48 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2021
    Ce film est tellement touchant, bouleversant, émouvant que je conseille aux 70 millions de gens en France d'aller le voir. La prestation de James Norton vaut tous les prix du monde et bien sur j'aimerai qu'il aille aux oscars et qu'il remporte celui du meilleur acteur. Dire que ce film est tirée d'une histoire vraie .....
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Lorsque John découvre qu’il ne lui reste que quelques mois à vivre, il décide de partir, en compagnie de son fils de trois ans, à la recherche d’une nouvelle famille pour prendre soin de lui.

    C’est une réalisation de l’Italien Uberto Pasolini qui avait été le producteur de The Full Monty. Pour écrire le scénario, il s'est inspiré d'une histoire vraie lue dans le journal.

    J’ai trouvé ce drame d’un Italien, tournée à Belfast, très bien.



    Il faut être accroché pour vivre cette histoire. Comment ne pas être déchiré par ce père voyant devant lui le compte à rebours de la mort. Nous sommes introduits dans sa vie alors qu’il est déjà informé pour sa maladie. Son état physique se dégrade d’ailleurs au fur et à mesure que le récit avance. Il le sait, pour le bien de son fils, il doit lui trouver une famille d’accueil. Un tiraillement qui est au bord du supportable pour lui.

    On va donc se lancer à la recherche de cette famille idéale pour Michael. On va en voir défiler un certain nombre et ça va passer par tous les genres. On en verra des verte et des pas mûrs. Le choix est impossible car John ne visualise pas ceux qui seront parfaits pour aimer son enfant. À chaque visite, on sait qu’il se rapproche de la mort. C’est tellement triste de penser ça. Pus le temps passe, plus on a l’impression que Michael va se retrouver seul.

    Surtout qu’on se doute de la dureté que ça va être pour lui de se séparer de son père. Leur relation est très émouvante. Il y a une complicité géniale entre les deux. Le père aime son fils plus que tout. Un amour pur car il va faire passer le bonheur de Michael avant tout. Le protégeant jusqu’au bout pour lui offrir un bel avenir.

    Quelle performance de James Norton. Le Britannique vu dans Les Filles du Docteur March et surtout L'Ombre de Staline où il avait brillamment tenu l’affiche. Dans Un endroit comme un autre, il va être encore meilleur. Le tout jeune Daniel Lamont est aussi impressionnant. Il a une innocence dans les yeux. J’ai été totalement attendrit par lui. Sa prestation, la finale n’aurait pas été aussi touchante. Et c’est important de souligner la touche de fraicheur ramener par Eileen O'Higgins.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    65 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Déçu : peu d'émotion ( a part à la fin mais il faut attendre les dix derniers minutes) l'histoire est creuse et il se passe pas grand chose pendant le film . Jeu d'acteur inexistant (c'est mal joue en fait ) . J'ai pas compris l'intérêt du film et en plus c'est très très lent et moi.

    Ça manque aussi de musique pendant 1h eu coup je me suis endormi 2x ...on décroche au bout de 15 minutes de film ...
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Difficile de ne pas être bouleversé, ou tout du moins touché par « Un endroit comme un autre ». Un tout petit film en apparence certes, mais un grand film par ce qu’il montre et dégage. Et en dépit d’un sujet tout sauf joyeux, le long-métrage parvient à rayonner et nous faire du bien. On y voit un père s’occuper seul de son très jeune fils d’à peine trois ans après que la mère les ait abandonnés à la naissance du petit. Sauf que ce père est malheureusement atteint d’un cancer en phase terminale, il se met donc en recherche d’une famille adoptive la plus adaptée et aimante possible pour son enfant. Mais plutôt que de parler de la maladie (qui reste intelligemment en arrière-plan) ou de la difficulté d’être une famille monoparentale, le film se concentre sur la relation entre ce père et son fils et le difficile choix de la famille d’adoption.



    Le long-métrage alterne les scènes simples, celles de la vie de tous les jours, avec les rencontres avec différentes familles d’accueil. Ces dernières séquences sont excellentes et montrent un panel de personnes crédibles aux situations et passé très variés. On se demande laquelle John finira par choisir pour son fils Michael. Pasolini évite de justesse la répétition avec ces rencontres la plupart intéressantes. On se demande laquelle John et Michael finiront par sélectionner jusqu’à ce qu’on soit convaincu par l’une d’elles, et justement celle qu’il choisira en nous donnant par la même occasion raison. « Un endroit comme un autre » dévoile ses cartes, son sujet et ses enjeux petit à petit, par légères touches. Et il peut compter sur le jeu intériorisé et solaire de James Norton malgré la mort qui rôde. En jeune père malade, il est pour la première fois vraiment bluffant. Et l’enfant qui joue son fils, Daniel Lamont, offre une interprétation plus vraie que nature, bourrée de naturel et qui s’avère tout aussi forte pour un beau duo de cinéma.



    Mais le plus gros atout de « Un endroit comme un autre » réside sans aucun doute dans la manière pleine de pudeur et de justesse avec laquelle le film parle de la mort et de son acceptation tout en voulant le meilleur pour sa chair qui reste. Tous les écueils du pathos et ce qui s’y assimile sont ainsi évités. Douceur et sérénité sont les maîtres mots de ce petit film aux grands et beaux sentiments. La tendresse de ce père pour son fils est belle à regarder, à travers des gestes simples, des regards et la façon dont il va juger la potentielle future famille de sa progéniture. En évitant tout moment excessivement tire-larmes (la fin est un modèle de retenue), il parvient justement à nous toucher en plein cœur de la plus naturelle des manières. Un film qui ne nous veut que du bien et qui dégage de belles et bonnes ondes. Et cela fait le plus grand bien.



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    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Tiens, un nouveau film de Pasolini. OK, il s'agit de Uberto et non de Pier Paolo. Uberto est un lointain cousin de Pier Paolo. Il est aussi un neveu de Luchino Visconti. Il vit et travaille en Angleterre et il a produit plus de films qu'il n'en a réalisé. Parmi les films produits, "The full monty" ! "Un endroit comme un autre" est une coproduction Royaume Uni / Roumanie / Italie tournée en Irlande du nord et dont on a parfaitement le droit de "divulgacher" le fond de l'intrigue dans la mesure où on comprend très vite ce qui se passe : John un père de famille, célibataire, laveur de carreaux, qu'on voit aller de famille en famille avec Michael, son fils de 3 ou 4 ans, on devine qu'il sait qu'il va mourir et qu'il cherche, accompagné par Shona, une stagiaire des services sociaux, quelle pourrait être la meilleure famille d'adoption pour Michael. Pas franchement joyeux, allez vous dire ! Je vous l'accorde, mais le film arrive à éviter le pathos et est émouvant sans être plombant. La photographie du très réputé Directeur de la photographie roumain Marius Panduru est absolument superbe. Une fois de plus, on est bluffé par la qualité des comédiens et des comédiennes britanniques, en particulier James Norton, l'interprète de John, Daniel Lamont, l'extraordinaire gamin de 4 ans, et Eileen O'Higgins qui jour Shona. Les bémols qu'on peut mettre sur ce film, ce sont peut-être sa trop grande sobriété et son côté un peu répétitif, visite après visite, même si ces visites permettent au réalisateur de donner un tableau sociologique de l'Irlande du nord. En tout cas, à la fin, on se félicite que John fasse le choix que, soi-même, on aurait fait. Comme je ne vous ai pas dit quel choix j'aurais fait, je ne vous gâche pas la fin. A vous de voir, maintenant, si, de votre côté, vous auriez fait le bon choix !!!
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 661 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Il en va des films comme des grandes histoires d’amour, on ne les voit pas toujours venir… ce soir à 19h30, le film « Nowhere Special » est devenu mon coup de cœur de l’année ! J’avais tout même l’intuition qu’une belle histoire allait se nouer quand j’ai parcouru les premières informations. Un réalisateur italien (Uberto Pasolini), des producteurs roumains, un acteur anglais (James Norton, pressenti pour prendre la suite de Daniel Craig) et une histoire casse gueule (un père qui se fait condamné par la maladie se met en tête de trouver une nouvelle famille pour son petit garçon de 3 ans).
    Ce qui a toute les apparences du mélo a réussi le coup de force de me faire monter les larmes et en même temps de me donner des grands bouffées d’humanité !
    Ce tour de force, le film le doit à son réalisateur Uberto Pasolini (on pense très fort à Mike Leigh, Mike Figgis et bien sûr Ken Loach) qui a su dérouler une histoire faite d’ingrédients universels (la vie, la mort, l’amour, la filiation) en donnant à voir plus qu’une histoire de recherche d’adoption…
    Un regard sur notre société, sur ce qu’est ou non la parentalité, ce qui rend un homme noble au sens pur du terme…
    Je ne vous dévoilerai pas l’ensemble des scènes mais l’une d’entre elle qui met le père laveur de vitre déjà diminué par la maladie en face d’un client mécontent qui lui dit « je ne ferai plus appel à vous », ce à quoi il répond « cela n’arrivera pas monsieur » résumé toute la subtilité du film jamais exhibitionniste (on ne verra d’ailleurs jamais cette mort qui rode en arrière-plan, elle est intelligemment figurée par des choses issues de la nature… comme un scarabée immobile…).
    Le film doit également sa réussite aux deux acteurs principaux, l’anglais James Norton qui s’inscrit dans la lignée des Tom Hardy ou Ben Foster et au très jeune Daniel Lamont dont on se demande comment un enfant de cet âge peut à ce point être juste à l’écran. Et surtout l'alchime exceptionnelle entre ces deux acteurs.
    Je vous conseille avec beaucoup de conviction d’aller voir ce film et de partager dans les commentaires de ce post vos impressions de cinéphiles.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2023
    Un drame familial sobre et délicat mais dans l’ensemble assez insipide, malgré l’interprétation impeccable de James Norton.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2022
    À partir d'un postulat fort et émouvant, Uberto Pasolini livre un récit extrêmement répétitif, qui ne fait que ressasser du début à la fin la même mécanique, alors même qu'il omet volontairement tout le cheminement du personnage principal, qui aurait apporté beaucoup plus d'épaisseur à l'ensemble. L'absence d'émotion est rédhibitoire.
    Christian L.
    Christian L.

    8 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Magnifique film! Très beau mélo. (Parfois drôle !). Acteurs parfaits. On connait la fin. Mais il y a un petit suspens malgré tout qui a son importance !
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