Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
TrufosLover
2 abonnés
67 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 6 décembre 2024
Un des premiers films de Brian de Palma dans lequel apparaissent des bribes de ses films ultérieurs mais le film est foutraque, constitue de saynettes et très verbieux. C'est davantage un film experimental qu'un vrai film à mon sens. Intéressant mais on peut largement s'en passer pour apprécier la qualité des films de Brian de Palma.
Ours d’Argent à la Berlinale de 1969, “Greetings” est le troisième long-métrage de Brian De Palma. Le film met en scène l’obligation militaire de participer à la guerre du Viêt Nam. En effet, le Président Lyndon B. Johnson vient de justifier l’engagement américain, mais Paul et ses deux amis passent des heures à chercher comment se faire réformer. L’histoire se déroule en pleine révolution sexuelle et cette obsession se reflète à tous les instants du film. Il est aussi question de l’assassinat de John Kennedy dont Lloyd cherche à découvrir la vérité. Proche des mises en scène de la Nouvelle Vague française, “Greetings” est un melting pot de tout ce qui préoccupait les jeunes américains à la fin des années 60. C’est une comédie qui transpire l’envie de liberté mais qui se perd aussi dans une narration sans structure. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'un des premiers films de De Palma et la première apparition de De Niro dans un rôle de premier plan. Très loin de ce qu'a pu faire le génial réalisateur par la suite, le film fait néanmoins ressentir un parfum de liberté très "Nouvelle vague", et se présente comme une sorte de pamphlet anti-guerre qui fait étrangement penser aux "Charlots" par moments. Le tout est diversement intéressant, mais le dynamisme des acteurs l'emporte quand même au final.
Film expérimental réalisé par un Brian de Palm encore novice, "Geetings" est loin d'être un long-métrage convaincant mais reste néanmoins intéressant par bien des aspects. Le jeune De Palma y pose des thématiques qui serviront de base à l'élaboration de sa future filmographie tels que son attachement pour les personnages marginaux ou son rapport particulier au corps féminin. On sent l'influence de Godard dans cette production à petit budget assez verbeuse mais également riche en trouvailles visuelles. Le cinéaste américain montre toutefois rapidement ses limites notamment au niveau des dialogues pas assez rythmés ou de l'intrigue qui manque de consistance. Le film est souvent maladroit et manque globalement de finesse mais reste relativement pertinent dans sa manière de dépeindre la société américaine des 70's, le long-métrage étant l'un des premiers à évoquer clairement la guerre du Vietnam. On est loin d'être face à un bon film mais "Greetings" comporte néanmoins un réel intérêt pour tous les admirateurs de De Palma ou même pour les curieux qui souhaitent découvrir De Niro dans l'un des ses premiers rôles.
Même si on y trouve des thèmes qui lui sont chers (voyeurisme, manipulation, complot) on ne retrouve pas le style de Brian De Palma. La faute à un film à très faible budget qui pour combler ses manques lorgne du côté de chez Godard. Tout n'est pas raté mais bon... Dans le même genre voyez plutôt Hi Mom.
Si aujourd'hui "Greetings" n'est pas totalement oublié (bien que peu connu) c'est en partie parce qu'il représente les débuts dans le cinéma de Robert De Niro et Brian De Palma, rien que ca ! C'est plus précisément le deuxième film de De Palma et officiellement le troisième de rôle de De Niro, mais que l'on peut considérer comme son premier, les deux autres n'étant que de simple apparition chez Marcel Carné. Il nous fait suivre une bande de jeunes qui essaient par tous les moyens de se faire réformer pour ne pas partir combattre au Vietnam et qui, dans l'attente des résultats, vont se livrer à divers occupations ou fantasmes.
Alors bien évidemment, on est loin d'assister à un grand film où même une œuvre importante du réalisateur (et de De Niro par la même occasion) mais néanmoins, le film est plutôt intéréssant et originale. Il va aborder divers thèmes tels que la liberté sexuelle, le refus de faire la guerre, une jeunesse Américains qui croit de moins en moins en ses institutions et le tout d'une manière plutôt légère, fine et marrante. Il capte parfaitement l'esprit des années 1960 à travers ses thèmes et notamment lorsqu'il va évoquer le doute sur l'assassinat de JFK. Certaines scènes restent d'ailleurs mémorable. Les jeunes acteurs remplissent bien leurs rôles même si il n'y a rien d'exceptionnel de ce point de vue là.
Un peu plus qu'une curiosité, si ce n'est pas un grand film, c'est néanmoins intéréssant de voir ces thèmes primordiaux dans les années 1960 abordés de cette manière.
Une salutation non-exemplaire... Un cran meilleur que Hi Mom ! Pour autant c'est pas une comédie ou l'on prend son pied. Deux films avec De Niro qui me plaise pas du tout, ou la parlotte brouillonne s'empare de notre esprit et le fatigue bien inutilement.
Un humour d'une finesse incomparable, c'est un certain style d’humour mais c'est de 'humour. Ce film monté par ses petites scène est vraiment extra. Je le conseille à touts les amoureux du Cinéma. J'en rigole encore !
Le premier rôle principal de De Niro au cinéma, sous la plume de Brian De Palma, ça annonce un bon début. Le scénario est accrocheur puisqu'il s'agit de trois compères essayant toutes formes d'expériences pour éviter d'être envoyés sur le front de la guerre du Vietnam. On partage leur délire facilement et on croise les doigts pour qu'ils réussissent leur supercherie. Ce film révélera surtout l'un de mes pères spirituels, à savoir le talentueux Robert De Niro.
C'est un film dont je ne sais pas trop quoi pensé. Certains passage sont drôles, d'autres sont lourds, d'autres sont sans queue ni tête, les dialogues sont d'une longueur impressionnante (pas au mauvais sens du terme). Les acteurs jouent plutôt et on assiste un peu au tribulations de 3 jeunes résonnant bizarement (un voyeur, un obsédé de l'assassinat de JFK et mec qui veut coucher avec le plus de femmes possibles). Il y a plusieurs intérêts à regarder ce film: - Voir De Niro dans son premier grand rôle - Voir De Palma à ses débuts dans un registre dans lequel il ne nous a pas habitué. - Voir une critique de l'engagement américain au Viêt nam. Malgrès cela, le film reste un film mineur mais qui se regarde ne serait-ce que par curiosité.
Il y a plusieurs bonnes raisons de voir "Greetings". Tout d'abord, c'est un film qui aborde assez précocement la question de la guerre du Vietnam. Ensuite, c'est un des premiers films dans lequel joue Robert de Niro, même si ce n'est pas le tout premier comme on le dit souvent ("The Wedding Party", du même De Palma a été tourné en 1963 mais n'est sorti qu'en 1969). Enfin, c'est un film de Brian de Palma, où l'on retrouve quelques unes de ses lubies, notamment le voyeurisme. On s'amusera des références à "Blow Up" d'Antonioni et au livre d'entretiens "Hitchcock/Truffaut" que lit une jeune femme dans une scène du film : De Palma n'avait pas encore un style très poussé (pour ainsi dire, on a même du mal à voir formellement quoique ce soit qui annonce ses oeuvres futures) mais certaines de ses idées récurrentes sont déjà là. "Greetings" demeure néanmoins une comédie poussive et décousue. Il est fort probable que sans De Palma et De Niro au générique, ce film aurait été complètement oublié.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 31 juillet 2011
Dans ce film de jeunesse inèdit en France, Brian de Palma, dans l’un de ses premiers longs-mètrages, a captè l'esprit des annèes 60: la libèration sexuelle, la traumatisme de l'assassinat du prèsident Kennedy et le refus d'aller à la guerre du Vietnam! Robert de Niro, alors dèbutant en 1968, campe un voyeur obsèdè qui tente de se faire rèformer! Si les protagonistes sont le plus souvent caricaturaux, De Palma, à seulement vingt-huit ans, se montre dèjà un intellectuel de la camèra! il tourne en 1964 "The Wedding Party", mais, pour le lancer doit attendre le succès de "Greetings", grâce aux bons offices du producteur Charles Hirsch, qui obtient un crèdit en sa qualitè d'ancien directeur de l'Universal! Une petite raretè De Palmienne entre petites imperfections et talent...
Un film très spécial signé De Palma !! Son troisième je crois, loin d'être son meilleur évidemment, mais il faut le voir (j'adore voir les premières oeuvres et les moins connues des plus grands réalisateurs, je trouve ça fascinant), ne serait-ce que pour De Niro dans un de ses premiers rôles, celui d'un voyeur qui à l'instar de ses singuliers amis (dont un qui se consacre entièrement aux mystères de l'assassinat de Kennedy)se refuse à participer à la guerre du Vietnam. De Palma rend un hommage déjà appuyé à Antonioni et à son Blow Up de l'année précédente, ainsi qu'à Hitchcock bien-sûr. L'une des particularités du film restera toujours son nombre incroyablement petit de plans (il n'y a presque que des plans séquences,ce qui donne au film une dimension plutôt singulière. Loin d'être un essentiel de De Palma et de De Niro, j'ai pris tout de même un immense plaisir à le décourvrir, et je vous conseille vivement de le faire, comme pour tous les réalisateurs (je parle de découvrir tous leurs films) !