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NeoLain
5 058 abonnés
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1,0
Publiée le 20 février 2013
Une salutation non-exemplaire... Un cran meilleur que Hi Mom ! Pour autant c'est pas une comédie ou l'on prend son pied. Deux films avec De Niro qui me plaise pas du tout, ou la parlotte brouillonne s'empare de notre esprit et le fatigue bien inutilement.
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3,0
Publiée le 31 juillet 2011
Dans ce film de jeunesse inèdit en France, Brian de Palma, dans l’un de ses premiers longs-mètrages, a captè l'esprit des annèes 60: la libèration sexuelle, la traumatisme de l'assassinat du prèsident Kennedy et le refus d'aller à la guerre du Vietnam! Robert de Niro, alors dèbutant en 1968, campe un voyeur obsèdè qui tente de se faire rèformer! Si les protagonistes sont le plus souvent caricaturaux, De Palma, à seulement vingt-huit ans, se montre dèjà un intellectuel de la camèra! il tourne en 1964 "The Wedding Party", mais, pour le lancer doit attendre le succès de "Greetings", grâce aux bons offices du producteur Charles Hirsch, qui obtient un crèdit en sa qualitè d'ancien directeur de l'Universal! Une petite raretè De Palmienne entre petites imperfections et talent...
Ours d’Argent à la Berlinale de 1969, “Greetings” est le troisième long-métrage de Brian De Palma. Le film met en scène l’obligation militaire de participer à la guerre du Viêt Nam. En effet, le Président Lyndon B. Johnson vient de justifier l’engagement américain, mais Paul et ses deux amis passent des heures à chercher comment se faire réformer. L’histoire se déroule en pleine révolution sexuelle et cette obsession se reflète à tous les instants du film. Il est aussi question de l’assassinat de John Kennedy dont Lloyd cherche à découvrir la vérité. Proche des mises en scène de la Nouvelle Vague française, “Greetings” est un melting pot de tout ce qui préoccupait les jeunes américains à la fin des années 60. C’est une comédie qui transpire l’envie de liberté mais qui se perd aussi dans une narration sans structure. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
L'un des premiers films de De Palma et la première apparition de De Niro dans un rôle de premier plan. Très loin de ce qu'a pu faire le génial réalisateur par la suite, le film fait néanmoins ressentir un parfum de liberté très "Nouvelle vague", et se présente comme une sorte de pamphlet anti-guerre qui fait étrangement penser aux "Charlots" par moments. Le tout est diversement intéressant, mais le dynamisme des acteurs l'emporte quand même au final.
Constitué entièrement de courtes scénettes, Greetings (1968) se délecte par petites touches d’humour et de dénonciations. En pleine guerre du Vietnam, une bande de copain élabore des stratagèmes afin de se faire recaler lors des test de recrutements chez les G.I. Etant obligés d’y aller, mais refusant d’aller combattrent, ils vont se grimer en facho (casseurs de « nègres » ou de « chinetoques ») ou en homosexuels, afin de se faire refouler par les psychiatres lors des entretiens d’admissions. A la fois désinvolte, satirique et drôle, Brian De Palma (Scarface - 1984) surprend et séduit, grâce à son étrange mise en scène et ses acteurs, dont un certain Robert De Niro qui fait ses premiers pas au cinéma ! A découvrir aussi, la suite des folles aventures de ces jeunes américains, dans Hi, Mom ! (1969).
Greetings marque les débuts du grand Robert De Niro et ceux du génial Brian De Palma ( il s'agit là du troisième film du cinéaste américain ). Réalisé quarante ans avant Redacted, Greetings s'affirme d'emblée comme un gentil pamphlet antimilitariste ( nettement plus efficace que le lourdaud témoignage du conflit irakien que nous impose aujourd'hui Redacted ). La plupart des obsessions de Brian De Palma sont déjà dans ce film-essai : goût prononcé pour le voyeurisme ( comme en témoigne le personnage incarné par Robert De Niro ), investigation sur la mort de Kennedy ( par le biais du personnage de Gerrit Graham ) et réflexion sur le point de vue ( la référence à Antonioni et à son Blow Up, que l'on retrouvera dans le remake Blow Out ). Bien entendu, Greetings n'est pas un grand film mais il reste une oeuvre intéressante et d'une surprenante densité. La richesse des procédés formels n'est plus à prouver : longs plans séquences, faux raccords ( on sent l'influence de JLG et de la Nouvelle Vague ), mise en abîme, style proche de l'improvisation ( Greetings fut de surcroît réalisé avec une économie de moyens étonnante ). Bref, un bon film à voir au moins une fois, ne serait-ce que pour compléter sa culture cinématographique...
Le premier rôle principal de De Niro au cinéma, sous la plume de Brian De Palma, ça annonce un bon début. Le scénario est accrocheur puisqu'il s'agit de trois compères essayant toutes formes d'expériences pour éviter d'être envoyés sur le front de la guerre du Vietnam. On partage leur délire facilement et on croise les doigts pour qu'ils réussissent leur supercherie. Ce film révélera surtout l'un de mes pères spirituels, à savoir le talentueux Robert De Niro.
Si aujourd'hui "Greetings" n'est pas totalement oublié (bien que peu connu) c'est en partie parce qu'il représente les débuts dans le cinéma de Robert De Niro et Brian De Palma, rien que ca ! C'est plus précisément le deuxième film de De Palma et officiellement le troisième de rôle de De Niro, mais que l'on peut considérer comme son premier, les deux autres n'étant que de simple apparition chez Marcel Carné. Il nous fait suivre une bande de jeunes qui essaient par tous les moyens de se faire réformer pour ne pas partir combattre au Vietnam et qui, dans l'attente des résultats, vont se livrer à divers occupations ou fantasmes.
Alors bien évidemment, on est loin d'assister à un grand film où même une œuvre importante du réalisateur (et de De Niro par la même occasion) mais néanmoins, le film est plutôt intéréssant et originale. Il va aborder divers thèmes tels que la liberté sexuelle, le refus de faire la guerre, une jeunesse Américains qui croit de moins en moins en ses institutions et le tout d'une manière plutôt légère, fine et marrante. Il capte parfaitement l'esprit des années 1960 à travers ses thèmes et notamment lorsqu'il va évoquer le doute sur l'assassinat de JFK. Certaines scènes restent d'ailleurs mémorable. Les jeunes acteurs remplissent bien leurs rôles même si il n'y a rien d'exceptionnel de ce point de vue là.
Un peu plus qu'une curiosité, si ce n'est pas un grand film, c'est néanmoins intéréssant de voir ces thèmes primordiaux dans les années 1960 abordés de cette manière.
Comment rater ce Chef d'Oeuvre premier de De Palma tellement (mal) repris ainsi que copié encore aujourd'hui - Quelqu'un a entendu parler de "Le Coeur des Hommes" ? - et d'autre part si peu diffusé ; au twist central si original et avec ces 3 beaufs un peu éclairés carrément chercheurs en duplicité ?.. ( PLAYBOY52@idoo.com )
Il y a plusieurs bonnes raisons de voir "Greetings". Tout d'abord, c'est un film qui aborde assez précocement la question de la guerre du Vietnam. Ensuite, c'est un des premiers films dans lequel joue Robert de Niro, même si ce n'est pas le tout premier comme on le dit souvent ("The Wedding Party", du même De Palma a été tourné en 1963 mais n'est sorti qu'en 1969). Enfin, c'est un film de Brian de Palma, où l'on retrouve quelques unes de ses lubies, notamment le voyeurisme. On s'amusera des références à "Blow Up" d'Antonioni et au livre d'entretiens "Hitchcock/Truffaut" que lit une jeune femme dans une scène du film : De Palma n'avait pas encore un style très poussé (pour ainsi dire, on a même du mal à voir formellement quoique ce soit qui annonce ses oeuvres futures) mais certaines de ses idées récurrentes sont déjà là. "Greetings" demeure néanmoins une comédie poussive et décousue. Il est fort probable que sans De Palma et De Niro au générique, ce film aurait été complètement oublié.
Même si on y trouve des thèmes qui lui sont chers (voyeurisme, manipulation, complot) on ne retrouve pas le style de Brian De Palma. La faute à un film à très faible budget qui pour combler ses manques lorgne du côté de chez Godard. Tout n'est pas raté mais bon... Dans le même genre voyez plutôt Hi Mom.
C'est un film dont je ne sais pas trop quoi pensé. Certains passage sont drôles, d'autres sont lourds, d'autres sont sans queue ni tête, les dialogues sont d'une longueur impressionnante (pas au mauvais sens du terme). Les acteurs jouent plutôt et on assiste un peu au tribulations de 3 jeunes résonnant bizarement (un voyeur, un obsédé de l'assassinat de JFK et mec qui veut coucher avec le plus de femmes possibles). Il y a plusieurs intérêts à regarder ce film: - Voir De Niro dans son premier grand rôle - Voir De Palma à ses débuts dans un registre dans lequel il ne nous a pas habitué. - Voir une critique de l'engagement américain au Viêt nam. Malgrès cela, le film reste un film mineur mais qui se regarde ne serait-ce que par curiosité.
Il est très difficile pour ma génération de noter ce film aujourd'hui. En effet l'impact du film de nos jours n'est pas le même qu'à l'époque de sa sortie. En recontextualisant le film on peut comprendre la renommé polémique du film. Malheureusement au jour d'aujourd'hui le film a mal vieilli et n'intéresse pas comme il devait le faire à l'époque dans son contexte socio-politique. L'idée est de bien ce replacer dans l'univers des années de sa sortie avant de le visionner.