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Guillaume
111 abonnés
1 579 critiques
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1,5
Publiée le 28 mars 2020
Si la volonté du réalisateur de dresser un portrait sobre mais néanmoins glaçant d'un monde si particulier, oscillant entre haine et passion, l'ensemble est bien trop linéaire et sans saveur pour avoir un réel intérêt. En somme, mise à part le dernier quart d'heure, on se demande sans cesse où le scénario veut en venir.
Film caractériel, oû l'on sent l'âme de Naples a travers le decor les couleurs la bande son le choix des acteurs. J'ai beaucoup aimé les petites histoires paralleles a la vie du stade. En effet etre un Ultra c'est un mode de vie, une fraternité une passion qui prends le pas sur tout; c'est ce qui est mis en evidence dans ce film. On est pas Ultra que dans le stade. Super.
Pour un premier long-métrage, je trouve que le résultat mérite trois étoiles sur cinq. En effet, malgré un sujet relativement classique (la violence des supporters dans le football), Francesco Lettieri dépeint une ville de Naples sale, bruyante mais au combien attachante, ce qui donne une âme et un ancrage dans la réalité très important pour le long-métrage. Et même si le tout manque d'ampleur dans l'action et dans la finalité, on est tenu en haleine pendant les 1h50 qu'il dure. Quelle triste époque de voir ces jeunes et moins jeunes se battent et verser dans la violence pour des joueurs d'un sport - que j'apprécie moi-même pourtant beaucoup - (trop) grassement payés à taper dans un ballon et divertir les foules.
J’ai trouvé ce drame pas terrible. J’en attendais largement mieux. J’espérais voir l’équivalant de HOOLIGANS (2006), calqué sur le modèle Italien. Malheureusement, la profondeur n’est pas du tout comparable. Les personnages ne sont pas très bien travaillés, surtout le jeune joué par Ciro Nacca. Alors qu’il devrait être une pièce maitresse, son histoire est expédiée. Même pour le vétéran Aniello Arena, le côté psychologique reste à la surface. On ne va pas à la racine de ce qui les a poussés vers ce comportement. Aucun moment marquant ne va réellement ressortir par manque d’impact. On va voir le fonctionnement d’un groupe d’ultra mais le message au début disant qu'aucun ultra n’a participé à l’élaboration du film, laisse perplexe quant à l’approximation qu’il pourrait y avoir. J’aime bien le côté guerre des générations. On est presque uniquement tourné vers cet aspect. Ce qui m’a le plus déçu, c’est qu’on ne rentre pas réellement dans l’ambiance ultra. À part la scène du début, il n’y aura pas de passage dans les stades. On n’assiste à rien. Il y a peu de chants de supporters, de démonstration de fumigène, ou même d’affrontements avec d’autre groupes. On entend les protagonistes en parler, mais rien n’est montré. C’est plat ! De plus, j’ai l’impression que le club du SSC Napoli n’a pas donné son droit à l’image, ce qui fait un peu léger pour cette réalisation.
Au vu du sujet, on s'attend à voir un Hooligans bis. Sauf que voilà, Ultras n'arrive clairement pas à la cheville du film de Lexi Alexander sorti en 2006. Attention, je ne dis pas que le film est mauvais sur toute la ligne, je dis juste qu'il n'a pas la profondeur de son aîné. Ce qui pèche vraiment dans Ultras, c'est son scénario. En effet, j'ai du mal à saisir qu'elle était réellement l'histoire. Est-ce le fan de football d'un certain âge qui doit faire face à la réalité de son passé et souhaite prendre un nouveau départ ? Ou bien est-ce la violence des fanatiques italiens à travers les yeux d'un jeune adepte ? Et pour en tirer quoi comme conclusion ? Au final, tout cela reste superficiel et sans enjeux. C'est dommage car les acteurs sont plutôt bons et crédibles (Aniello Arena en tête), la réalisation n'est pas mauvaise et la b.o plutôt réussie mais le scénario n'arrive pas à suivre et reste trop superficiel pour que le film est un vrai impact fort et émotionnel. Dommage car je crois qu'il y avait du potentiel avec un sujet comme celui-ci.
Un drame brut et réaliste qui exploite parfaitement le contexte napolitain. Les personnages ne sortent guère des sentiers battus, mais les acteurs - tous convaincants - leur donnent du poids et de la crédibilité. La réalisation est vivante et intelligente. A voir.
Ouille ouille ouille.. je me faisais une joie de ce film sur le foot en Italie et bien j'ai été bien refroidi ! J'ai pas accroché deux secondes ni aux lieux, ni aux personnages et ni à l'histoire... il ne se passe rien, c'est froid & morne ! Un film presque docu qui laisse de marbre et qui ennuie sévère... à oublier surtout en plein Mondial sans la squadra azzura en prime ! Go Three Lions go !
4 490 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 1 août 2020
J'attendais beaucoup plus de ce Ultras. Il est censé concerner les hooligans mais il n'y a aucune scène de ce film qui se passe dans les stades ou lors de matchs de football. Un cliché suit l'autre et l'histoire et les dialogues comme le développement des personnages auraient pu être écrits par un enfant de 5 ans. Le film entier est ennuyeux il ne crée aucune tension ou aucun sens pour les actions qui se produisent et il est plein de scènes récurrentes sur les mêmes choses comme chanter dans des chœurs, des fêtes insensées et des scènes de sexe. La fin est tout simplement stupide et insensée convenant au reste de ce film facilement oubliable...
Ceci est mon premier commentaire car je ne comprends pas les critiques adjacentes. Certains critiques un film par rapport à un autre et cela n'a aucun sens surtout quand ils n'ont pas le même objet. Hooligans était un film (très bon) se rapprochant des grosses productions habituelles.
Ici ce n'est pas du tout le même univers. Ultras m'a fortement rappelé l'esprit d'un film indépendant à petit budget mais avec la touche Netflix en plus. Ce film vous transporte dans l'univers Napolitain populaire, avec de superbes images de la ville et des environs. On ressent le poids du football sur la ville et sur ce collectif que l'on suit durant malheureusement que 2 petites heures. Pour finir le film sent le vrai, sans fioritures, effets de styles ou autre. Juste une caméra, une ville et des acteurs.
J'ai trouvé ce film juste génial. J'aurais mis 4,5 mais pour palier aux critiques injustifiées je met 5.
Je ne comprends pas trop les critiques négatives. Ou plutôt je les comprends trop bien. Si pour vous un bon film consiste en une succession de scènes d action et de bagarres effectivement Ultras n est pas pour vous. En effet, et finalement je trouve ça révélateur et intéressant, on ne voit quasiment pas de scènes tournées dans un stade alors que le film porte sur les Ultras de Naples. Effectivement le rythme est assez lent et il n y a ni course poursuite en voiture ni scènes de cascades. C est un film qui prend son temps pour créer une ambiance au lieu de s auto devorer en scènes d action irréalistes et fausses. J ai adoré ce film car on y voit Naples et des acteurs qui ont des têtes qu on ne voit pas dans les films américains. Donc déjà on voyage, les images sont belles et il y a une ambiance différente. J ai adoré ce faux rythme car il permet de comprendre la perspective d un ultra sur le retour de cinquante balais qui commence à faire le bilan de sa vie et celle d un jeune napolitain un peu paumé. J ai adoré les acteurs qui sont inconnus (pour moi en tout cas), mais excellents et pour certains réellement charismatiques. Il n y a pas de paillettes dans ce film, même si les images sont belles et que certains tatouages sont clinquants. Certains disent que la musique est bidon, personnellement je la trouve très adaptée et elle accroît l ambiance. Et en termes de tension et de climax il y a ce qu il faut : la violence, ou plutôt les différentes formes de violence, transpirent durant tout le film. L idée du conflit intergenerationnel est bien trouvée : on voit les vieux types sur le retour et gras du bide aux vies pathétiques, et les jeunes loups musclés avec des cervelles de moineaux. Quant à l histoire d amour, elle trouve toute sa place dans ce film vraiment touchant et cru. Un très beau film d ambiance servi par des acteurs excellents, une bonne bande son, une bonne direction artistique, au service d une histoire faussement plate qui ne fait que mettre davantage en valeur la vie de ses protagonistes.
I miserevoli. Ce film est correct. Il s'apparente selon moi aux misérables (de ladj ly ) sans la police, en version napolitaine. On a les histoires des jeunes des quartiers qui s'endursisent dans cette communauté extrémiste et les vieux qui symbolisent les séquelles des ultras. Je ne comprends pas vraiment ce que veut dire le film. On voit une opposition entre jeunes et anciens au sujet des actions du groupe mais le film ne raconte rien de spécial. C'est plus un film d'ambiance mais c'est vraiment mal branlé. La musique est nulle, la fin est bâclée, les personnages sont bancalesques... En revanche j'ai trouvé la photo vraiment bien à certains moments et globalement ça joue pas mal. En tant que bilingue italien c'est dingue de se dire que les pour des italiens pure souche les dialogues sont incompréhensibles.
Forcément je ne m'attendais pas à ce que le film arrive au niveau du film Hooligans. Pour tout vous dire, le film à été très très très très long a regarder. Trop de romance et certaines scènes inutiles et surtout...aucune scène dans un stade. Les acteurs ont été bien choisis mais le script est maladroit. Dommage car l'idée était bonne de s'intéresser aux ultras italiens car ils sont connus pour mettre beaucoup d'ambiance au stade...dommage mais c'est raté pour ce film.
Et bien contrairement à pas mal de monde j’ai beaucoup accroché ce film.. Aniello Arena y est parfait comme à son habitude.. C’est vraiment un excellent acteur.. On retrouve l’ambiance pesante et miséreuse des bas fonds napolitains, tout comme dans Gomorra, Dogman ou Piranhas.. Le scénario reste simpliste mais chacun des interprètes est très crédible et l’on se croirait presque immergé dans un documentaire.. On y décrit un drame social sur la pauvreté de certains quartiers et le quotidien de gamins perdus et livrés à eux mêmes...finalement, l’aspect hooliganisme et football passe au second plan.. Une réalisation nerveuse et sans temps mort. Un bon moment de cinéma, 4/5.