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    Adieu Monsieur Haffmann
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Adieu Monsieur Haffmann" et de son tournage !

    Des planches au grand écran

    Adieu Monsieur Haffmann est l’adaptation de la pièce du même nom de Jean-Philippe Daguerre, qui a remporté 4 Molières en 2018 : trois prix d’interprétation et le prix du meilleur spectacle du Théâtre Privé.

    Genèse

    Fred Cavayé et Jean-Philippe Daguerre sont amis depuis plus de 20 ans. Cavayé souhaitait dresser le portrait de collaborateurs sous l’Occupation. Il a pris des libertés avec la pièce : « je vois la pièce et je découvre que ce n’est pas vraiment le sujet. Je me l’étais raconté tout seul ! Le texte était vraiment formidable mais j’avais envie de l’emmener ailleurs. Ce que Jean-Philippe m’a autorisé à faire en m’offrant toutes les libertés possibles. […] J’ai donc gardé le point de départ d’Adieu Monsieur Haffmann et fait évoluer les personnages différemment, surtout celui de François ».

    Et de 3 !

    Fred Cavayé retrouve Gilles Lellouche pour la troisième fois après À bout portant et Mea Culpa : « je suis ultra fan de lui ! Je sais depuis longtemps que c’est un immense comédien et je trouvais intéressant de lui faire jouer un salaud pour qu’il puisse montrer autre chose que ce que l’on connaît déjà de lui. »

    Un monstre du cinéma français

    Face à Gilles Lellouche, on retrouve Daniel AuteuilFred Cavayé a immédiatement pensé à lui : « il y a un truc qui me fascine au cinéma, c’est la rencontre de « monstres » de cinéma. Et franchement, Daniel fait partie des patrons ! La rencontre de ces deux-là, au sommet de leur génération, me passionnait. En plus Daniel étant plus âgé, leur rapport hiérarchique s’établissait naturellement. » Lellouche était quant à lui extrêmement impressionné de lui donner la réplique : « Pour commencer il faut savoir que quand je suis arrivé à Paris pour entrer au Cours Florent, Daniel Auteuil était au firmament de sa gloire et du cinéma français. Il y avait Gérard Depardieu et lui. Daniel a nourri mon envie d’être acteur avec une exigence incroyable. »

    Incarner un nazi

    C’est Nikolai Kinski, fils de Klaus Kinski et demi-frère de Nastassja Kinski, qui incarne le commandant Jünger. Le réalisateur revient sur ce choix : « Son spectre de jeu est étonnant et j’aime son regard froid qui peut aussi paraître féminin. Je trouvais intéressant que ce personnage légèrement précieux, passionné par les bijoux s’acoquine avec des femmes un peu vulgaires. Cette ambivalence-là est très glaçante. C’est un brillant comédien qui avait par ailleurs l’avantage d’avoir un vrai accent allemand ! »

    Filmer le huis clos

    Pour filmer Adieu Monsieur Haffmann, que Fred Cavayé qualifie de « thriller intime », le réalisateur a tourné en scope avec des optiques anamorphiques qui permettent d’avoir du mouvement dans l’image sans bouger la caméra : « le moindre mouvement de caméra me paraissait ostentatoire. Il fallait de la fluidité en restant vraiment avec les personnages, en ne s’intéressant qu’à eux. » Gilles Lellouche avait cependant une appréhension à l’idée de tourner en huis clos : « ce n’est pas l’idée que je me fais du cinéma. Pour moi, un tournage c’est une grande caravane qui se ballade, on change de décors tous les jours, on est mobiles, ça bouge… » Ses partenaires de jeu l’ont aidé à oublier l’aspect claustrophobique du tournage dans un décor quasi unique.

    Un tournage interrompu par la pandémie de Covid-19...

    Alors qu’il restait deux semaines de tournage (sur les dix prévues), les prises de vue d’Adieu Monsieur Haffmann ont dû s’interrompre brutalement en mars 2020 en raison du confinement. Un mal pour un bien selon le réalisateur : « Je pensais tourner la rafle avec les enfants et toutes les atrocités que l’on a déjà vu. Mais comment faire ? L’idée est alors venue de montrer ce qu’il se passe après : un quartier vide, quelques affaires éparpillées dans la rue… Il me semble que c’est finalement plus fort comme cela. »

    … et médiatisé !

    Cette interruption de tournage a eu pour effet de laisser les rues de Montmartre, redécorées pour les besoins du film, telles quelles, donnant l’impression d’un voyage dans le passé. Le réalisateur se souvient : « On était confinés, Paris était désert et ces rues semblaient figées en 1942… Mais aussi étrange que la situation puisse paraître, j’ai surtout été dérangé par le battage médiatique qui en a été fait car pour que cela soit plus croustillant, des médias ont intégré dans leurs reportages des affiches que nous avions pourtant enlevées. Nous avions précisément retiré tous les signes antisémites et les voilà qui s’affichaient à la télévision et sur internet ! Cette dérive médiatique est un autre sujet mais bon… C’était pénible. »

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