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Frédéric Le Mouël
20 abonnés
264 critiques
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3,5
Publiée le 16 juillet 2013
Un bon thriller à la française, qui vaut tant pour les thèmes abordés (l'affairisme, la corruption) que pour son interprétation (excellent duo Baye - Depardieu) et ... magnifie Paris, l'autre vedette du film.
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12 483 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
"Rive droite, rive gauche" de Philippe Labro n'arrange pas spècialement les choses sur le plan de la critique! il fallait prendre ce film comme un roman-photo de luxe (Labro n'a d'ailleurs pas niè qu'il jouait sur les clichès romanesques), et Gèrard Depardieu a eu raison de dèfendre le film environ un an après! C'est vrai que le script avait ètè insuffisamment travaillè, mais il y avait des qualitès entre ce brillant avocat prêt à dèfendre une crapule en mettant son client en doute et cette jeune femme divorcèe (Nathalie Baye), amenèe à faire un choix difficile entre la morale et les affaires! Un film ambitieux qui dènonce les tares de notre sociètè...
Dernier film pour le réalisateur Philippe Labro, à qui l’on doit La Crime (1983) avec Claude Brasseur. Avec Rive Droite , Rive Gauche (1984), il persiste dans un genre qu’il connaît bien, le polar, en y mêlant deux styles bien différents, d’un côté le polar à l’Américaine et d’un autre, le style très Français. Un habile mélange, un scénario intéressant, certes, peu regardant côté originalité, mais suffisamment captivant. Le clou du spectacle revenant bien sur au superbe duo formé par Gérard Depardieu & Nathalie Baye. Un couple au charme irremplaçable, au gré d’une B.O jazzy dont on ne se lasse pas !
Gérard Depardieu dans un Labro, après La Crime le réalisateur redonne à nouveau peu de positif. L'histoire est un peu plus prenante quand même pour se terminer dans le platonique, seul Depardieu se donne convenablement et forme un beau couple avec l'actrice Nathalie Baye, sans oublier Carole Bouquet, toujours une beauté froide.
Un très bon Depardieu (comme toujours on pourrait dire), mais un polar un peu trop lisse. Les thèmes abordés ne manquent pourtant pas d'intérêts, mais l'ensemble manque de profondeur, et regorge d'un peu trop de clichés.
Un film qui vaut uniquement par les prestations de Depardieu et Baye qui forment un joli couple. On notera aussi une fort belle interprétation de Carole Baye qui joue l'épouse trompée de Depardieu. Labro met également très bien valeur Paris mais le scénario est trop lisse et manque cruellement d'intérêt. Dommage
Une excellente enquête sur le monde de la finance et ses déboires diplomatiques. Le film est servi par un casting impeccable, les deux protagonistes amoureux et ambitieux que sont N.Baye ainsi que G.Depardieu font vibrer le spectateur jusqu'au bout. Mention particulière à C.Bouquet (qui deviendra plus tard la véritable femme de Depardieu) qui se surpasse dans le rôle de la bourgeoise glaciale au tempérament cinglant d'agressivité.
NB : La BO entêtante du jeune M.Berger apporte une touche à la fois lyrique et très mélancolique au film. Bonne séance
Un avocat qui ne veut plus défendre un homme d’affaires puissant et malhonnête s’éprend d’une jeune femme chargée de relations publiques, qui, elle, ne veut pas flirter avec un homme politique pour obtenir un avis favorable sur un laser médical. Le film vaux pour ses belles vues de Paris, le jeu des acteurs et la musique. Le découpage est fait de scènes brèves tronquées par d’astucieuses ellipses, mais malgré cela, le rythme est peu soutenu. Le scénario est quant à lui bien convenu, avec son mélange d’affaires de cœur et d’affaires tout court, et la fin en est prévisible dès les prémisses. Le budget réservé aux véhicules devait être restreint, car on n’a que le bruit d’un des accrochages, et pour l’autre accident, il est clair que la Mercedes rentre dans une maquette de Deux-chevaux (que le conducteur en sorte indemne ne surprend donc pas !) Un film qui se laisse regarder sans déplaisir, qui fait aimer la Capitale, que l’on a l’impression d’avoir déjà vu, et dont on sait qu’on l’oubliera vite.
Ce polar typiquement français parait bien gentillet aujourd’hui avec un scénario intéressant mais assez convenu et dont le dénouement se devine bien vite. La fin est d’ailleurs un peu expédiée et c’est bien dommage. Gérard Depardieu tout comme Nathalie Baye révèlent leur talent et crèvent l’écran par leur présence rayonnante et délicate. La présence de Carole Bouquet s’avère également un atout qui permet de suivre ce film sans ennui. La BO est envoûtante, Paris est magnifié bien que l’image ne soit pas des plus nette (problème de copie du DVD ?). Quant aux thèmes abordés, la corruption, l’argent, le pouvoir…, ceux-ci sont bourrés de clichés et l’analyse qui en est faite est un peu maladroite, en tout cas pas très subtile.
Un bon film à la française servi par des acteurs de qualité avec en tête Depardieu suivi de "ses belles" Baye et Bouquet, très ravissante, avec un petit aire de James Bond Girl :) Il y a aussi tous les seconds rôles de premier plan que sont Fresson et Weber. L'intrigue sur fond de corruption, d'industries mafieuses est un peu lisse pour nous entraîner et nous prendre au jeu à 100%. Il aurait fallu un peu plus de rebondissements à cette histoire dont le début et la fin sont bien mais qui manque d'étoffe dans sa partie centrale.
"Rive droite, rive gauche", c'est le Paris mondain, celui des affaires et de la politique, des notables et des hauts fonctionnaires. Un milieu pas très reluisant de gens friqués, puissants ou corrompus, tel que le décrit complaisamment Philippe Labro. C'est dans cet espace que se complait l'avocat en vue Paul Senanques, présentement au service d'un patron crapuleux, et qu'a ses entrées la lobbyiste Sacha (N.Baye). Labro évoque l'activité de l'un et de l'autre dans ce microcosme de compromissions. La bonne idée du film, c'est de montrer comment, conjointement, Paul et Sacha finissent par rejeter ce monde pourri dont ils sont à leur façon les complices. A ce moment du film, on suit avec un certain intérêt le cheminement du sympathique duo Depardieu-Baye.
Malheureusement, Philippe Labro, déja superficiel et maladroit dans le registre de la satire, s'enfonce dans les conventions morales et dramatiques. L'action se muscle, l'intrigue sentimentale se corse, mais au moyen de rebondissements communs et artificiels. Ces contigences pseudo spectaculaires nous détournent du seul sujet qui vaille dans le film: les moeurs "rive droite, rive gauche", partiellement dévoilées. Philippe Labro n'est pas un cinéaste subtil, on le savait déjà.