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Estelle64
1 abonné
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5,0
Publiée le 5 février 2023
Superbe film. Très subtile, touchant. Avec le regard d une adolescente sur le divorce de ses parents Personnage de Solange extrêmement bien interprété avec délicatesse, douceur , émotions . Magnifique film. Je recommande !!
Récit d’apprentissage sensible et délicat d’une ado voyant son monde s’effondrer suite à la séparation de ses parents, terni par un rythme trop molasson et une interprétation en dent de scie, notamment Philippe Katerine pas convaincant.
Un film à hauteur d’adolescente. Je trouve que le propos est réussi. C’est le regard un peu naïf de la jeune qui rend le film touchant. On ne connaît pas grand chose de la vie des parents. Mais on connaît l’univers de Solange qui ne se résout pas à quitter le bonheur familial. C’est une douleur supplémentaire avec la perte du monde de l’enfance. Joli.
Axelle Ropert se met à hauteur d’une jeune adolescente pour vivre la séparation de ses parents. Rien de nouveau en soi, par contre, j’ai apprécié que les disputes des parents, minimes ou orageuses, ne soient pas audibles. A travers le regard de Solange ou de son grand frère, on perçoit quelques mots. Solange et son frère observent à distance comme pour renier une évidence, comme pour fuir une violence à laquelle ils n’étaient pas habitués.
Oui, Solange reçoit la séparation de ses parents comme une violence. Jusqu’à présent elle vivait confortablement entre un père vendeur d’instruments de musique et d’une mère comédienne, un confort affectif et intellectuel.
Le film s’avère à terme moyen avec quelques lignes de dialogue un peu creuses. Mais la déception revient au jeu de Philippe Katerine : inintéressant ! Ce n’est pas de sa faute, j’ai l’impression qu’il n’a pas du tout été dirigé. Axelle Ropert n’en voyait pas l’utilité, elle s’est reposée sur son charisme, elle lui a laissé toute liberté d’interprétation. En ce qui me concerne, ce n’est pas heureux. Il m’a semblé souvent faux, victime de ces fameuses lignes de dialogue creuses qu’il a dû hériter ! C’est bien la première fois que le chanteur acteur me déçoit. Et je le dois à Axelle Ropert !
Si la filiation truffaldienne est relativement explicite (le dernier plan est un quasi-calque de celui des 400 coups), Petite Solange n’évite pas (en tout cas à mon goût) un écueil psychologisant propre à son époque. Ainsi, tout comme Antoine Doinel, la jeune Solange trouve dans la fuite ou la fugue (ici dans les rues de Nantes) le moyen de se protéger de la crise conjugale traversée par ses parents. Mais contrairement à Truffaut, et suivant les excès d’une éducation moderne parfois très (trop) portée sur la psychologie, Axelle Ropert veut faire de son héroïne un personnage qui ne subit pas la situation. Du haut de ses 13 ans, Solange doit donc prendre en main la situation, en être actrice plutôt que victime. Et pour cela, elle passera par l’inévitable et salvatrice « case thérapie » qui lui permettra de repartir de l’avant, de mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Des mots sur tout : de la situation amoureuse de ses parents à l’organisation de la garde alternée en passant par la vente de la maison familiale. Là où Truffaut adoptait le point de vue de l’enfant, donnant à sentir le trouble qui le parcourait dans une situation similaire, Ropert adopte bien davantage (et c’est regrettable) le point de vue du thérapeute, malgré le désir manifeste de se situer à hauteur de son personnage et le talent certain de son actrice principale.
La détresse de Solange paraît du coup assez artificielle. Une impression accentuée par des choix de réalisation affreusement lourds, de l’esthétique surannée dont on ne parvient à savoir si elle est délibérément anachronique ou si elle tient simplement de la faute de goût, jusqu’à la musique mélodramatique terriblement pesante dont l’usage peut rappeler certains mauvais téléfilms. On ajoutera à cela le manque de rythme et le jeu catastrophique de Philippe Katerine, vraisemblablement peu à l’aise dans son rôle. Enfin, la caméra de Ropert s’appesantit bien trop longtemps sur les regards compatissants des différents personnages sur Solange, insistant lourdement sur ce qu’on imagine très bien être son désordre intérieur. Y’avait-il besoin de le surligner à ce point ? Je suis déçu que ce film ait obtenu le prix Jean Vigo qui revient habituellement à des cinéastes plus ambitieux, au moins du point de vue de la mise en scène.
Un drame sur le divorce à hauteur d'enfant avec Solange, une préadolescente, qui est confrontée à la séparation de ses parents. Une nouvelle difficile à accepter, mais encore plus pour Solange qui est très famille, très sentimentale et très proche de ses parents. Une Solange qui apparaît particulièrement fragile. La présence de "petite" dans le titre accentue d'ailleurs cela. Une façon aussi de l'infantiliser, ce que l'on remarque concrètement avec ses parents qui veulent y aller en douceur pour lui annoncer la nouvelle comme si elle était incapable de comprendre. Oui, cela va être douloureux, mais autant de ne pas faire durer cette situation surtout que les disputes font plus de dégâts et que l'incertitude conduit à l'espoir. On peut peut-être voir Solange comme une fille immature, mais je trouve au contraire très bien de montrer une fille de cet âge qui ressemble vraiment à une fille de 13 ans alors que de nos jours on nous montre toujours de « petites femmes » qui veulent grandir trop vite. Ce n'est clairement pas la volonté de Solange qui est très bien dans ce cocon familial. Il s'agit d'un drame intimiste et délicat qui se laisse suivre, mais auquel il manque un peu d'émotion. Un film qui parlera peut-être plus aux adolescentes du même âge que l'héroïne.
Les souffrances retenues d'une adolescente devant les soubresauts de la vie. Tout est magnifié par le regard candide de cette jeune actrice. Mais elle est entourée d'une copine Lili qui joue extrêmement mal (casting raté) et d'un frère inexpressif, ce qui atténue la force du discours. Les parents (Léa D. et Philippe K.) sont eux, épatants de discrétion et de douceur amère. Touchant mais inégal!
Chronique sensible du quotidien d'une jeune ado dont les parents finissent par divorcer. Pour ce faire, Jade Springer est souvent cadrée en gros plan et le scénario montre son mûrissement
La séparation des parents vue par une ado de 13 ans. Voila le thème de ce film d'Axelle Ropert qui met en scène Solange, se questionnant devant les disputes du couple Drucker/Katerine. Encensé par les critiques presse, ce film m'a fait penser à un vieux téléfilm rétro sans grande ambition. Le choix de filmer une colère contenue chez cette jeune fille aurait pu être bénéfique, mais c'est trop souvent fleur bleue, que ce soit dans les discours ou les actes (le vol du soutien-gorge en est le parfait exemple). Je mets néanmoins la moyenne pour l'interprétation de Jade Springer même si je souhaitais la voir "exploser". Un mélo académique sans grande saveur.
Petit film en apparence que ce "Petite Solange", au vu de la tonalité douce-amère adoptée par Axelle Ropert, qui comprend que la situation filmée (un couple en train de se séparer) porte déjà en soi un potentiel dramatique. Plutôt que de filmer le moment depuis l'intérieur du couple et de s'exposer à toute une série de règlements de comptes, la cinéaste décide de prendre le point de vue de l'ado, Solange. C'est à travers elle que l'on va entendre les premières disputes éclater et à travers ses yeux que son père va devoir mentir à sa femme au sujet de ses infidélités. Solange doit en plus gérer le départ de son frère à l'étranger, qui refuse d'affronter la situation, mais peut s'appuyer sur sa meilleure amie Lili pour traverser cette épreuve. "Petite Solange" est une suite de moments délicats, parfois écrasé par la référence explicite – jusque dans le thème musical – qu'est Truffaut, mais sa sensibilité généralisée finit par convaincre. Celle-ci passe autant par la minutie du cadrage que par le jeu des acteurs : Philippe Katherine pour sa diction atypique et la révélation Jade Springer pour l'intensité perçante de son regard éloignent le film de l'académisme pour l'emmener vers l'horizon d'un classicisme singulier et poignant. "Petite Solange" confirme donc le talent d'Axelle Ropert, qui passe par la confiance qu'elle a dans sa mise en scène et la croyance en le minimalisme pour relayer des émotions feutrées et incarnées.
nul rien a sauver. l'histoire d'une jeune fille qui va a l'école qui cherche a s'en sortir, très bannal rien d'intéressant. les scènes sont toutes les meme quasiment, c'est ULTRA MEGA long pas intéressant. en 30 minutes ont en est au meme point.
Têtes d'affiches mises à part, "Petite Solange" n'a rien de remarquable : l'histoire est pauvre, la mise en scène sans génie, les dialogues creux. Un ennui dérangeant, un raté.
A la manière des Quatre cents coups, Solange explore sa ville livrée à elle-même comme elle erre entre ses incertitudes dans la chronique d’un foyer qui se déchire. Leurs chemins s'éloignent avec toutefois la promesse d’une renaissance car, comme le dit Solange, ce qu’il faut à tout prix c’est rester gai.