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    Petite Solange
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    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2022
    Des films sur le sujet du divorce, il y en a déjà eu pas mal. Mais des films sur la découverte par une jeune adolescente de 13 ans que le couple formé par sa mère, comédienne, et son père, vendeur d'instruments de musique, est en train de battre de l'aile, il n'y en a pas eu beaucoup. Axelle Ropert, elle-même enfant de divorcés, n'a pas cherché à réaliser un film autobiographique, elle a voulu réaliser un mélo, un genre que, pense-t-elle, le cinéma français délaisse beaucoup trop. Attention, il ne s'agit en rien d'un mélo tire-larmes mais d'un film dans lequel on sent que la réalisatrice cherche à ce que les spectateurs s'attachent à son personnage principal et arrivent à partager ses tourments. Dans ce contexte, elle est puissamment aidée par Jade Springer, l'interprète de Jade, une débutante devant la caméra dont tout laisse à penser qu'elle a toutes les qualités pour devenir une grande comédienne. Au point que Léa Drucker, interprète de sa mère, et, surtout, Philippe Katerine, interprète de son père, souffrent de la comparaison avec cette véritable révélation. Comme c'est souvent le cas, la critique a écrasé le film et sa réalisatrice avec des comparaisons quelque peu exagérées (Ozu, Comencini, Truffaut), il n'empêche, "Petite Solange", qui s'est vu décerner le Prix Jean-Vigo 2021, s'avère assez intéressant par son propos, malgré un certain manque de souffle.
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2022
    Voilà le genre de films qui donne raison à Eric Neuhoff : oui, on tourne beaucoup trop de films inutiles en France. Car à part donner des heures de boulot aux techniciens et autres intermittents, quel est l'intérêt de ce film dont le scénario tient sur un ticket de métro ?
    Les enfants parlent comme des adultes miniatures et jouent comme des cochons, les adultes jouent mieux mais zut, on a oublié de leur donner un peu d'épaisseur. C'est aussi mièvre qu'un téléfilm des années 70.
    Une honte intégrale.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2022
    C'est délicat, froid, terne et triste comme une vie d'adolescente.
    En ce sens c'est très bien rendu et on s'y retrouve.
    Mais est-ce une histoire intéressante?
    Regardez les collégiens dans la rue, au sortir des établissements, vous y verrez Solange.
    Chamar
    Chamar

    25 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Ce qui est extraordinaire dans "Petite Solange" c'est la justesse avec laquelle la réalisatrice arrive à éviter tous les écueils du drame psychologico-concerné. La séparation n'a aucun romantisme, l'éclatement du couple se fait par touches invisibles, à bas bruit, sans colères furieuses ou dialogues signifiants, la maîtresse n'a rien d'une femme fatale et même le frère, transparent, gentiment fuyant, n'offrira guère d'échappatoire - lui aussi fait ce qu'il peut. Dans ce petit chaos domestique si ténu, Solange (merveilleuse Jade Springer) avance seule, dérythmée, perdue et volontaire, tandis qu'aucun adulte ne prend le temps (autour, tout va trop vite, tellement plus vite qu'elle !) de comprendre la tragédie que traverse l'adolescente. Si l'on y ajoute la qualité extraordinaire de la lumière, granuleuse, vibratile et qui semble saisir tous les tremblements comme un. sismographe, on se dit que c'est l'un des plus beaux films sur l'adolescence qu'on ait vu depuis longtemps.
    Il touche si juste, qu'il aurait pu s'éviter l'image finale figée, comme tombée des Quatre cents coups, et qui soudain encombre un film autrement tout en grâce.
    patrick servel
    patrick servel

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2022
    Solange a 13 ans.
    Elle habite avec ses parents à Nantes. Elle a un grand frère Romain qui va partir suivre ses études en Espagne comme dans l’auberge Espagnole et Erasmus.
    Sa mère est actrice de théâtre : elle joue dans un petit théâtre à Nantes et part également en tournée.
    Son père vend des instruments de musique.
    Elle c’est Léa Seydoux, lui c’est Philippe Katherine.
    Au collège tout va bien. Elle échange beaucoup avec son amie Lili.

    Elle adore sa maison, son frère et se parents. Un peu sentimentale comme on l’est à 13 ans.
    Des bruits de voix se font entendre dans la cuisine. Dispute des parents.
    Mauvais temps quand ces disputes se font de plus en plus proches.
    Solange n’aime pas cela.

    Voila le pitch de ce film de Axelle Ropert.
    Les émotions que va traverser Solange : plus petite fille, pré ado, ado qui va comprendre que les monde des adultes et vraiment compliqué.

    Très beau film. Très pudique. Une jeune actrice pleine de charme.
    Des adultes bien sentis par Léa Drucker et Philippe Katherine. Un frère qui déjà presque adulte, prend son envol et ne veut pas forcement voir ce qui se trame dans sa famille qui se fissure.

    Solange va être le témoin. Elle va apprendre à grandir. C’est douloureux mais fondateur.
    Amusant comme à un moment l’évolution de Solange va se voir sur son visage où pour la première fois on verra apparaitre un peu de maquillage sur ses cils ?

    Référence explicite au cinéma de Comencini, où l’on voit dans la salle de classe d’italien une affiche en italien de l’incompris de Luigi Comencini : ce superbe film où une jeune garçon est incompris par son père diplomate anglais. (un des rare film de la fin des années soixante, ressorti à la fin des années 70 en pleine période florissante du cinéma Italien.

    Jacques Demy est présent lui aussi : Avec Nantes bien sûr, et son fameux passage Pommeraye de Lola et où des demoiselles de Rochefort, Monsieur Dame a un magasins de ventes d’instruments de musique.


    Très joli film et joli est un compliment.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2022
    Solange a treize ans et la vie banale des pré-adolescentes de son âge dans la France d’aujourd’hui. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si le couple, en apparence si solide, formé par ses parents n’était pas en train de se fracturer. Son frère aîné, Romain, prend la tangente et quitte le foyer pour poursuivre ses études à Madrid, laissant la petite Solange seule face à ses questionnements.

    Fille de parents divorcés dans les 80ies, Axelle Ropert revisite son adolescence dans ce quatrième film au sujet intemporel et aux relents autobiographiques assumés. D’ailleurs son héroïne, fluette, timide et précoce lui ressemble un peu avec ses chemisiers trop sages. Son action se déroule à Nantes dont on reconnaît les paysages urbains filmés par Jacques Demy dans "Lola" ou dans "Une chambre en ville".

    "Petite Solange" est un film sensible qui raconte le divorce d’un couple à hauteur d’enfant. Le sujet n’est pas nouveau. Il a même été filmé plus souvent qu’à son tour : "Kramer contre Kramer", "La Baule-les-pins", "La Famille Tenenbaum", "Faute d’amour", etc. et on ne voit pas trop ce que le traitement d’Axelle Ropert y apporte de nouveau. Son film, malgré ses indéniables qualités, malgré notamment l’interprétation remarquable de ses trois acteurs principaux, la révélation Jade Springer, le lunaire Philippe Katerine et la si juste Léa Drucker, se condamne à l’invisibilité.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 355 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 février 2022
    Solange est une adolescente qui vit au 21ème siècle mais raisonne comme une enfant des années 70 : ses parents divorcent. La belle affaire. Tout le monde s’en tape, et elle devrait en faire de même d’autant que le divorce est sans problème : les engueulades sont relativement soft, les parents n’ont pas l’air d’avoir de problèmes d’argent… Bref, rien à en dire. Mais non. Solange, petite fille fragile, bourgeoise tête à claque, se mêle des histoires de ses parents qui ne la regardent pas, fait une crise d’adolescence qui la mène même en hôpital psy… Elle est insupportable. Concentrons-nous alors plutôt sur les interprètes : Léa Drucker est magnifique, comme toujours, Jade Springer une révélation. Ouf, on n’est pas venu pour rien.
    bendelette
    bendelette

    25 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2022
    Un doigté incroyable pour décrire le ressenti,le choc ,que peut avoir une enfant de 13 ans devant la séparation de ses parents".La vie est dure,soyons gais",ses derniers mots,mais le regard est triste,l'enfance est apartie.Les acteurs sont criants de vérité,pas un mot de trop.Jade Springer est bouleversante.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2022
    Ce film est ennuyeux, pour ne pas dire mortel.
    Même des scènes incompréhensibles ne parviennent pas à nous faire sursauter : foulard au fil de l'eau, deux personnages non identifiés déambulant dans une allée, évocation d'une mystérieuse tante ...
    oooooooooo
    oooooooooo

    101 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2022
    Le film vaut pour sa délicatesse. Infinie. Sa retenue à l'heure où l'abattage fait un peu loi. Une écriture d'une grande justesse.
    Et puis cette incarnation. Ce nouveau visage (ce sont toujours les plus beaux). Même si parfois elle faillit un peu, on sent qu'il y a labeur, que tout ne vient pas naturellement avec facilité (on ne croit pas déceler une actrice monstre), c'est paradoxalement par ces quelques fragilités d'incarnation qu'elle parvient à donner à son personnage toute sa dimension, a en faire un personnage vraiment magnifique.
    Le tout nimbé d'un bel habillage musicale qui donne au film une couleur particulière qui fait madeleine, qui a nous ramène à Truffaut.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    43 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2022
    Heureusement qu'il y a Léa Drucker pour sauver ce film du naufrage. Tout est mauvais: les comédiens, les dialogues, la musique illustre mal les images et c'est mal filmé.
    traversay1
    traversay1

    3 554 abonnés 4 847 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2022
    Où se situe la frontière entre la délicatesse et la mièvrerie ? Elle est poreuse et nécessairement subjective. Petite Solange, au titre et au propos modestes (qui a dit banal ?) coche un peu les deux cases, dans cette histoire où une adolescente de 13 ans doit encaisser la séparation à venir de ses parents. Un tremblement de terre pour une fille réservée et aimante dont la lisse existence ne la prédestine pas à une rébellion punk mais à un dérèglement de l'équilibre. C'est à sa frêle hauteur que Axelle Ropert, dont le registre était jusqu'alors celui de la fantaisie, filme un récit mélancolique destiné à nous faire vivre les tourments intérieurs de son héroïne blessée et désorientée. Louable intention mais le film, loin de ceux d'Ozu, Comencini ou Truffaut, puisque certains ont osé de telles comparaisons, respire une humilité assez proche de l'insignifiance. sans réussir à faire vivre les personnages proches de la jeune fille (l'amie, le garçon, le frère). Le véritable moment d'émotion, relatif, vient tout près de la fin, après une ellipse déconcertante, ce qui est donc un peu tard. Et ce minuscule moment de grâce n'est due qu'à l'interprète de Solange, la lumineuse Jade Springer, une véritable révélation sans laquelle le film n'aurait qu'assez peu d'intérêt. A côté d'elle, le couple formé par Léa Drucker et Philippe Katerine ne produit aucune étincelle, ce dernier semblant en outre se désintéresser assez vite de l'affaire.
    Delphine M.
    Delphine M.

    3 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2022
    Joli film tellement bien porté par Jade Springer qui nous touche par son naturel et sa justesse. J'ai beaucoup aimé le traitement un peu désuet des décors, costumes, des looks de chacun, on ne sait pas vraiment quand on est même si on se sait quand même... J'ai été en revanche un peu gêné par le jeu de Philippe Katherine que j'ai trouvé empoulé, compliqué, presque un peu "plombant". Et j'aurais aimé plus de moment de vie d'avant, car j'ai eu envie de les voir heureux. Mais j'ai été vraiment embarquée par l'émotion de Solange, avec une mention spéciale pour la fin.
    Christine L.
    Christine L.

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2022
    Film mièvre hormis la très belle prestation d’actrice de Jade Springer. Je me suis très fort ennuyée.
    PLR
    PLR

    464 abonnés 1 556 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2022
    Un couple qui va se séparer après 20 ans de mariage et deux enfants, l’un déjà jeune adulte l’autre encore adolescent. Autant les tenants et aboutissants des dissensions dans le couple ne seront guère explorés, ce qui renforce le sentiment de banalisation, autant le scénario va se concentrer sur cette petite Solange de 13 ans, d’où le titre éponyme. Solange est de bonne compagnie. Son interprétation est hautement crédible. Il s’agit a priori d’un premier rôle pour Jade Springer. Est ce que l’actrice en devenir ( ?) interprète ou au contraire est d’un parfait naturel qui aura fait qu’elle ait été choisie pour ça ? En tout cas, elle occupe l’écran et à n’en pas douter on la reverra. Sur le fond, l’histoire est toutefois lisse. Car peut-être trop banale pour le commun des spectateurs. Les tourments psychologiques de Solange sont présentés de manière factuelle et finalement douce, sans tentative d’approfondissement. C’est destiné à parler à beaucoup de couples, certainement à beaucoup d’adolescent(e)s aussi, ainsi qu’aux adultes d’aujourd’hui qui enfants ont connu pareille situation. L’exploration somme toute superficielle et la banalité du propos et de la mise en scène font toutefois que le spectateur ne vibre pas vraiment.
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