Coscénariste de "Les Météorites", Lucas Delangle réalise son premier long-métrage qui est un conte folklorique entre naturalisme et fantastique. Jacky, comme il est surnommé, vit avec sa grand-mère Gisele qui est guérisseuse. Elle reçoit des personnes chez elle qui espèrent être guéries de leurs maux. Jacky s'intéresse de plus en plus à ce don dont il pourrait avoir hérité et il va vite avoir l'occasion de se tester... Ce mélange entre ruralité et fantastique m'a fait penser à "Teddy". S'il n'y a pas forcément de comparaison à faire, j'ai quand même préféré le film des frères Boukherma qui était plus distrayant. Ici, il n'y a rien de mémorable avec une histoire cousue de fil blanc et un mélange des genres pas très efficaces. Pour ma part, ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste que ce n'était pas un film pour moi.
Je ne vais sûrement pas critiquer la proportion grandissante d’auteurs qui estiment que le fantastique a autant droit de cité que n’importe quoi d’autre au sein du cinéma français, mais c’est toujours un peu mortifiant de ne pas comprendre avec clarté les intentions d’un réalisateur. Cette fois, il s’agit de l’histoire d’un jeune homme, Jacky Caillou, qui vit avec sa grand-mère rebouteuse dans un village isolé des Alpes. Celle-ci guérit les villageois comme les animaux par imposition des mains et magnétisation : tout cela est à la fois familier et mystérieux, on a tous entendu parler d’une personne comme ça mais on n’y a pas souvent été confronté. Une jeune fille arrive au village, il y a des regards qui se cherchent, des sentiments qui naissent, une relation qui se crée, tout ça pendant qu’un loup dévore le bétail de la communauté…et c’est ainsi qu’une chronique rurale quasi documentaire glisse doucement vers le conte (ou le cauchemar) de fées. On n’a pas trop de difficultés à se laisser emporter par le récit mais c’est pour constater qu’il s’agit moins d’un petit torrent de montagne que d’eau stagnante. Si ‘Jacky Caillou’ s’éparpille dans différentes directions, tout y est très lent, très retenu dans sa volonté d’exposer les éléments surnaturels. Tout est une question de subtil dosage, en fait : dans le même créneau, ‘Ogre’ était plus ouvertement “magique”, horrifique et inspiré par les histoires qu’on se raconte depuis des siècles au coin du feu. Encore plus proche, ‘Teddy’ des frères Boukherma, reposait sur un humour indirect qui donnait parfois l’impression de regarder un film de Bruno Dumont. ‘Jacky Caillou’ quant à lui penche peut-être trop souvent dans la mauvaise direction, en tout cas dans la direction auterisante et ethnologique qui intéresse le moins les amateurs de Genre.
A la mort de sa grand-mère magnétiseuse d'un petit village, Jacky Caillou (Thomas Parigi) va tenter de perpétuer les dons légués par celle-ci. Film de genre de Lucas Delangle, la réalité et le fantastique se mélangent à travers cette jeune femme malade spoiler: qui va s'avérer être une louve tueuse de brebis . Pas vraiment attiré par le surnaturel, je n'ai que trop peu goûté à ce film assez scolaire et parfois paresseux. Malgré une pointe de poésie, ce "Jacky Caillou" frôle l'amateurisme parfois, que ce soit dans le jeu des acteurs, ou dans un scénario faiblard. L'ensemble est assez ennuyant et ne m'a pas captivé (c'est un euphémisme). Pas terrible du tout.
Un thème séduisant et un scénario original On se laisse prendre par l'histoire et séduire par les personnages à la fois arides et grandioses à l'image des paysages qui semble-t-il ont déteint sur eux. Un bon moment de cinéma même si on reste un peu sur sa faim ...de loup.
l'idée de départ était intéressante avec ce jeune homme qui met ses pas dans ceux de sa grand-mère guérisseuse des Alpes du Sud. la rencontre de la jeune fille porteuse d'un mal mystérieux intrigue mais le film se traîne en longueur et perd de sa fraîcheur dans la deuxième moitié avec l'importance exagérée donnée au mythe du loup-garou. j'aurais aimé être libre de choisir l'issue de cette romance alpine.
Le film commencait bien avec une histoire de magnétiseur transmission....mais hélas l'histoire du loup garou a gaché le film et a partir de ce moment tout n'est qu'ennui et si le film bascule dans le fantastique, il n'apporte aucun suspens aucune intrigue, ennui ennui. Je dirais qu'un court métrage aurait suffit pour cette histoire aucunement originale.
La grand-mère de Jacky est guérisseuse dans un petit village des Alpes du Sud. Quand elle meurt, Jacky tente de reprendre le flambeau, alors que le village s'inquiète des attaques répétées d'un loup. Jacky Caillou est un film fantastique intrigant, qui donne à voir la ruralité comme rarement dans le cinéma français - belle, certes, mais aussi étrange et menaçante. Si le film épuise assez vite son idée principale - la métamorphose (pour ne pas en dire plus) - on suit tout de même avec beaucoup de plaisir les péripéties du personnage principal, incarné avec beaucoup de délicatesse par Antoine Parigi. À noter aussi, l'excellente musique du film, entre pastoralisme folk et expérimentation électronique comme pour mieux illustrer le propos du film.
De très bonnes choses, j'aurais aimé un peu plus de temps avec la grand-mère. et son petit fils Quelques longueurs sur la fin Rythme, photographe et paysages superbes. Le choix du son est vraiment bon
Lire la critique entière ici : https://doisjelevoir.com/2022/10/29/jacky-caillou-le-don-mystique-du-magnetisme/
C’est le premier long-métrage de Lucas Delangle. Pour écrire le scénario avec Olivier Strauss, il s’est appuyé sur son enfance dans un petit village de la Sarthe, où il y avait beaucoup de magnétiseurs. Jacky Caillou a été présenté à l’ACID au Festival de Cannes 2022. Ce drame fantastique français sort le 2 novembre 2022 en salle.
Direction la région montagneuse des Alpes-de-Haute-Provence pour découvrir ce monde inconnu des citadins. Entre la grand-mère magnétiseuse et le contexte du loup sauvage chassé par les ruraux, l’immersion est une réussite.
Le spectateur vit une ambiance mystique. Perdue au milieu des forêts et des rocheuses, l’atmosphère est prenante. La musique vient appuyer beaucoup de passages où il est montré l’aspect marginal des personnages. On sent qu’il y a une volonté forte de s’appuyer la nature. Paradoxalement, le côté fantastique ne va pas être mis en avant alors que son importance est capitale dans le scénario.
j'aurais tellement aimé pouvoir mettre 5/5! parce que l'idée de base est très bonne. mais je suis déçu et je le regrette. le contexte alpin, l'atmosphère, le contexte de l'univers particulier des magnêtiseurs aurait pu permettre de faire un très beau film. malheureusement on se perd dans l'histoire, surcharge d'effets sonores, visuels avec l'image qui tremble tout le temps à donner le mal de mer... vraiment dommage, ça aurait été tellement sympa de développer le rôle de la grand mère qui est très attachante, voir davantage de beaux paysages alpins, aller à l'essentiel dans l'histoire, faire des plans plus simples, laisser les choses s'installer d'elles mêmes sans vouloir les imposer par des effets, faire plus de psychologie du magnétiseur... y avait un vrai concept, dommage dommage mais bravo pour l'idée.