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Pierre Phdb
14 abonnés
217 critiques
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2,5
Publiée le 30 avril 2022
Au Kosovo on s'ennuie ferme, du moins trois jeune filles/femmes. Depuis sans doute toujours, leurs enfances elles passent leurs temps ensemble. Passent, ou perdent leurs temps car le temps est long. Il l'est aussi un peu pour le spectateur principalement au début du film. Alors pour vaincre l'ennuie et tenter un réveil du spectateur une seule solution, une fuite en avant!
Le Kosovo il est un peu beaucoup absent du film pas vraiment de dépaysement d'ancrage régional. Cela est encore plus flagrant quand on peut voir sur les écrans Murina où la Croatie est présente.
Conclusion peut se voir pour la qualité de la photographie, de l'image qui est remarquable et la meilleure chose du film.
Un magnifique film contemplatif. Le film dépeint le quotidien morose de 3 copines rêvant de libertés et d'indépendance mais bloqué par l'endroit où elles ont ou le malheur de naître. Bien qu'au fond + que l'endroit, ce sont sûrement les hommes peuplant ces tranchées qui annihile toutes leur volontés d'épanouissement. Un film qui laisse songeur et qui prend aux tripes. Mention spéciale à certaines scènes juste magnifique. Bravo à la jeune réalisatrice
Quel intérêt de faire le voyage au Kosovo pour filmer avec autant de platitude une montagne de clichés déjà vus mille fois : des jeunes qui glandent, qui voudraient s'en sortir et quitter leur trou pourri, qui traînent en bande, finissent par faire des conneries et explorent leur orientation sexuelle ?
L'apparition de l'actrice réalisatrice française d'origine kosovarde Luana Bajarami dans son propre film est assez ridicule. Elle observe les trois jeunes filles comme des animaux, et ne dit que des banalités. On peut se demander si ce n'est pas sa notoriété récente (on l'a vue dans L'évènement, Les 2 Alfred...) qui lui a permis de réaliser ce film médiocre aux relents autobiographiques, de plus sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs 2021.
Les évènements sont invraisemblables, les personnages stéréotypés. Tout n'est qu'esquissé, ou parfois surligné (on court toutes habillées dans le lac au ralenti ? allez !).
Bref, rien ne va dans ce film, qui n'est même pas sauvé par un pittoresque mariage local, assez mal filmé.
Un premier film envoutant aux allures de Papicha ou Mustang ! Assez épaté de voir Luana Bajrami (excellente dans L'évènement ou Portrait d'une jeune fille) réussir un premier film si abouti. Immanquable !
Un film inspirant sur la jeunesse et le passage à l'âge adulte dans une campagne kosovare que l'on ne connaît que trop peu. Les rêves d'indépendance et d'exploration poussent ces trois jeunes filles attachantes à partir vivre une grande aventure... Celle de la vie. Un récit envoûtant porté par trois révélations d'actrices. À voir.
Dans un village isolé du Kosovo, une bande de jeunes filles se sent abandonnée. Loin de tout, elles voient leurs rêves et leurs ambitions s’éloigner et vont donc tenter de s’en extraire par les moyens à leur disposition. Outre quelques jolies séquences, le film est assez ennuyeux…
Vous êtes une jeune comédienne talentueuse et vous n'aviez même pas 20 ans lorsque vous avez écrit et réalisé "La colline où rugissent les lionnes", votre premier long métrage ; votre film a été retenu dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2021. Bravo ! Toutefois, permettez moi de m'adresser à vous pour vous mettre en garde : vous avez sans doute mis tout votre cœur dans l'écriture et la réalisation de ce film mais il n'empêche, ses défauts, ses faiblesses l'emportent largement sur ses réussites. Les invraisemblances d'abord, la plus importante étant : OK, vos sympathiques jeunes filles font des casses, mais comment arrivent-elles à fourguer le produit de ces casses, au point de pouvoir s'acheter une Jaguar, sans jamais passer par l'intermédiaire d'un receleur ? Ensuite, l'accumulation de "facilités" destinées à donner l'impression d'être dans le coup :
.bien sûr, le trémoussage de personnages, une quasi-obligation dans le cinéma contemporain .la fausse gaieté exubérante (et, à force, exaspérante) des jeunes filles .Deux des filles qui s'embrassent langoureusement, histoire de montrer une face queer .des scènes en ralenti
Dommage, car, par ailleurs, vous semblez avoir des qualités pour la direction d'acteurs et le film jouit d'une très belle photographie.
J'espère que votre prochain film sera plus abouti et qu'on pourra enfin dire de vous que vous êtes une très bonne comédienne devenue une véritable réalisatrice.
Une chose est incontestable : Luàna Bajrami est une surdouée. Non contente de s'imposer dans le paysage cinématographique français, dans son métier d'actrice, la voici désormais réalisatrice, dans son Kosovo natal, avec La colline où rugissent les lionnes, présenté à Cannes, quelques mois après son vingtième anniversaire. Le film exprime le désir de liberté de la jeunesse kosovare, à travers ses trois héroïnes, des amies à la vie, à la mort, qui étouffent dans leur petit village, sans aucune perspective d'avenir. Son thème et son traitement, au moins dans un premier temps, rappellent le mémorable long-métrage turc Mustang. Mais La colline où rugissent les lionnes s'échappe peu à peu de son ton réaliste, avec des situations familiales difficiles simplement esquissées, pour une vision fantasmatique de libération et d'accomplissement que l'on est libre ou non de trouver crédible. Malgré quelques maladresses habituelles des premières œuvres, du point de vue du rythme, notamment, le film convainc par son énergie indéfectible et une interprétation remarquable de ses trois lionnes (dirigées par une cinéaste plus jeune qu'elles). Avec La Ruche, également au crédit d'une jeune réalisatrice, le cinéma kosovar vient en peu de temps montrer qu'il fallait désormais compter avec lui.