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Marceau G.
395 abonnés
365 critiques
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4,0
Publiée le 16 avril 2014
Premier film de Robert De Niro en tant que réalisateur, "A Bronx Tale" est un honnête coup de maître. Ce film conte l'histoire de Calogero, un gosse du Bronx, qui hésite entre deux figures paternelles, deux modèles ; son père, honnête conducteur de bus, et Sonny, le Caïd du quartier. Pour sa toute première réalisation, De Niro met tout en œuvre pour que son film triomphe. Et c'est réussi : casting impeccable, mise en scène superbe, B.O renversante... L'histoire est vraiment passionnante et les messages qu'essaie de faire passer ce film sont critiques et (très) appréciables ! De Niro dénonce le racisme, la mafia, sa proximité avec les gens dit "honnêtes" dans des quartiers comme le Bronx... Même si on regrette certaines scènes dénuées de sens, ou trop de pseudo-discours philosophiques répétitifs, ce film reste de qualité.
Première et avant dernière réalisation de Robert De Niro à ce jour, "Il était une fois le Bronx" s'avère réussi. On y suit l'évolution d'un garçon, de son plus jeune âge jusqu'à son adolescente tiraillée entre son père et le chef mafieux que son père lui a toujours conseillé d'éviter mais qui fascine le jeune garçon. De Niro nous livre une belle vision de son Bronx, les rues, les appartements, les décors... tout est sublime. C'est aussi une version mafieuse qu'il nous livre, où elle est omniprésente et inévitable pour les gens de ce quartier. On le sent très inspiré par Scorsese dans sa mise en scène (et Leone dans le titre, rappelons qu'ils ont fait le chef d'œuvre "Once Upon A Time In America" ensemble) et notamment par les Affranchis sorti deux ans avant, auquel il rend hommage à travers deux petits rôle interprété par Joe Pesci et le jeune acteur jouant Joe Pesci jeune dans les Affranchis. Il évite une vision manichéenne entre les méchants mafieux et les parfait ouvrier, c'est vraiment un film bien écrit, notamment le rôle de Sonny le mafieux, qui devient attachant et même si il tombe parfois dans le sentimentalisme mal venu, rien de bien méchant ou de vraiment gênant. De Niro est impeccable dans le rôle du père intègre et dans l'ensemble les interprétations sont bonne. La bande originale est excellente, on se croirait dans un film de Scorsese ! On sent la sincérité de De Niro, aussi dans sa manière de décrire le racisme, et c'est vraiment un beau film qu'il nous livre, sincère, captivant et touchant.
A Bronx Tale est un film autobiographique sur fond de mafia mais un peu différent des classiques du genre car ici on n'est pas « dans » le réseau mais on adopte une posture observatrice à travers Calogero, qui n'est autre qu'en réalité Chazz Palminteri, auteur de la pièce de théâtre, du scénario et acteur dans le film dans le rôle de Sonny. Il a dépeint avec sincérité et tendresse son enfance et l'univers dans lequel il a grandi, ce quartier italien de Fordham dans le Bronx, tiraillé entre la voix de la raison, son père honnête chauffeur de bus, et la vie facile de la bande à Sonny, son autre figure paternelle qui l'a pris sous son aile sans jamais pourtant l'intégrer dans ses activités. Le film dans son ensemble est solide mais il reste assez conventionnel dans son approche et manque de poigne pour espérer arriver au niveau des Goodfellas et compagnie.
Avant de voir ce film, je ne m'attendais pas à ce que je l'apprécie autant... Je me suis dis "Oh aller encore un petit film sympa sur la mafia, sans plus..", et bien pour le coup j'avais tort! Ce film est un pur chef-d'oeuvre! Les acteurs sont tous bons, émouvants par moments, haïssables parfois aussi (les amis de Calogero...), l'histoire est très bien écrite et racontée, elle est touchante et fait réfléchir... La BO est juste parfaite! De plus, avec ce film, Robert De Niro montre que ce n'est pas juste un acteur mais qu'il peut aussi être derrière la caméra et qu'il le fait bien, d'ailleurs on peut remarquer d'autre part qu'il n'a pas forcément besoin de jouer le rôle d'un poncif pour être charismatique! Bref, ce film est un pur chef-d'oeuvre, si vous avez l'occasion de le voir, ne passez pas à côté!
De Niro nous offre un très bon film qui ne tombe pas dans les clichés sur la mafia, l'histoire est super et aborde plusieurs thèmes avec beaucoup de réussite. Le casting est très bon avec entre autres De Niro lui même et Chazz Palminteri qui portent le film avec des prestations excellentes.
Ce film est une claque (pas au sens visuel du terme : il date de 1993) : les acteurs sont très bons, De Niro en bon père de famille à la philosophie de vie et aux repères bien tranchés ; Chazz Palminteri en parrain du Bronx efficace ; gentleman et paternel. Les 3 acteurs principaux sont charismatiques, attachants et donnent une vision rafraîchissante du Bronx de l'époque. Pour une première réalisation du prodigieux Robert De Niro, c'est une réussite.
De Niro, acteur comme réalisateur, nous prouve son énorme talent, une fois de plus, avec ce film magistral et poignant ! Des personnages excellents, dans des décors magnifique, une époque très bien reconstituée, et une B.O superbe !
On savait que Deniro est un excellant acteur, mais dans ce film, Deniro est-il un bon réalisateur ? Le film retrace, la vie d'un garçon, qui a le choix entre une vie honnête (comme son père), ou une vie de gangster, plus facile (comme son modèle). Dans le Bronx, quartier connu pour sa haute criminalité. On commence par l'enfance (9 ans), jusqu’à l’adolescence. Pour moi, oui, Deniro est aussi un excellant réalisateur, avec ce film émouvant et prenant sur la vie d'un des quartiers les plus dangereux à l'époque. D'autant plus, que le film est un hommage au père de Robert Deniro. Une seule phrase, à retenir ; spoiler: Ne pas gâcher son talent !
Un très bon film ! On sent que De Niro s'inspire de "Les affranchis" de Scorsese ... peut-être trop ? Il y a la voix off, l'univers de la mafia, le gamin attiré par ce monde, le père qui ne veut pas de cette vie pour son fils, la vieille musique américaine, ... Après, c'est surtout la première partie du film qui est comme ça. Une histoire est amorcée et se développe dans la deuxième partie. Avec "Les affranchis", on a l'impression d'être dans un documentaire, ce qui n'est pas le cas ici. Il y a une histoire assez linéaire. Le personnage principal est tiraillé entre deux monde : celui de la mafia où tout semble facile beau ou celui de son père qui consiste à gagner sa vie honnêtement. Deux visions du respect se confronte : celui qui s'obtient par la peur ou celui qui s'obtient grâce à la sueur de son front. Bref, deux visions des choses s'affrontent. De Niro ne diabolise pas la mafia. Son chef n'est pas une brute dépourvue de sentiment. Il est posé, garde son sang froid et réfléchit. Il a même un côté philosophe par moment et semble avoir de la culture. De Niro met aussi en scène les affrontements communautaires entre Italiens (Blancs) et Noirs. Le tout servi par un très bon casting, une très bonne mise en scène (inspiré de Scorsese) et une très bonne musique.
Cette première, mais aussi meilleure, réalisation de Robert De Niro n’est pas, comme beaucoup l’ont cru, une autobiographie mais est en fait adaptée de celle de Calogero Palminteri, qui, en plus d’interpréter Sonny, signait ce scénario à partir de ses souvenirs de jeunesse qu’il avait déjà adapté au théâtre. Avec une mise en scène et une thématique qui n’est pas sans rappeler les premiers films de Martin Scorsese, où De Niro avait justement fait ses marques, cette reconstitution de la mafia italo-américaine dans le New-York des années soixante donne surtout une place prédominante à sa magnifique musique d’époque. La qualité de chacun des acteurs, de Lillo Brancato, dans le rôle principal, à Joe Pesci qui s’offre un petit caméo très remarqué, rend cette histoire autour de choix difficiles que doit faire un adolescent confronté à ce milieu obscur particulièrement émouvant. Une tendresse qui touche son apogée dans la dernière seconde, alors que De Niro dédicace son film à son propre père.
Le premier film de De Niro est un film qui se suit facilement. Tout n'est pas bon ni maitrisés mais Robert sait faire passer les émotions. Le métrage comporte des longueurs et je trouve l'histoire un peu classique.
Un film sur la Mafia absolument exceptionnel sans manichéisme ni jugement mais non sans une certaine affection. A la fois sobre et émouvant, porté par de grands acteurs. Mise en scène toute simple pour encore plus de profondeur dans les personnages. Bande originale incroyable. Une petite perle.
Etre un très grand acteur ne préjuge en rien de talents de réalisateur ni même de directeur d'autres acteurs. Et c'est ce que nous constatons dans cette sorte de film niveau série B, comme une reprise d'une suite télévisée d'un film de Scorcese écrit par un tâcheron. Ce film est affligeant. On avait déjà vu ce genre d'histoires 20 fois avant, mais ce n'est pas ça le souci, le tout est dans le renouvellement du genre, et là : rien. La photo se résume à : "je filme le mec qui bouge". Il a pas dû y penser pendant des années à la réalisation de ce "chef d'oeuvre", Robert. Si ? Ah là vous me décevez. Mettre en scène des enfants est l'une des grandes spécialités du cinéma américain. ça se veut émouvant mais c'est toujours niais, surjoué, agaçant (encore pire en VF mais là vu en VOSTFR). On ne dérogera pas à la règle ici. Mais ce n'est que l'un des aspects de l'échouage complet de la direction d'acteurs. On sent parfaitement que les acteurs viennent ici avec leurs talents et point barre, personne pour les guider. A part Robert (registre sobre) et Palminteri, qui joue bien ici ? Ils ont tous l'air emprunté, de jouer dans un film. Pas une once d'authenticité dans ce machin. Par exemple, je crois que (et je ne suis pas jeune) je n'ai jamais vu un numéro aussi terrifiant que l'épouse de Robert, jouée par Kathrine Narducci. Elle joue horriblement faux dans TOUTES les scènes. Si vous connaissez une pire actrice il faudra qu'on lance un concours. Une scène drôle cependant : la rixe entre bikers et italos où un énorme italo pilonne de son gros ventre mou un biker contre le comptoir, où il se pâme de douleur sans pouvoir répliquer. Mort de rire. Je vous l'avais dis : on est au-delà du réel, dans les limbes même, du ridicule. Et pour le scenario, bah la série de poncifs américains habituels, la bien-pensance enrobée des valeurs fondamentales pour l'humanité et l'éducation des enfants que représente le base-ball, avec en plus une touche de Roméo et Juliette afro-américaine : le goût de Robert, quoi.
Dans le Bronx, au cours des années 60, un jeune Italien devient le protégé d'un parrain de la mafia. Superbe récit d'apprentissage, qui traite avec intelligence des thèmes de l'amitié, de la loyauté, du travail et du racisme. Robert de Niro, en père aimant qui voit son fils lui échapper, est remarquable (notamment de sobriété). La bande originale est excellente. Un grand film.