Je ne connaissais pas la BD et je n'ai pas été déçu, j'ai trouvé le film très drôle et les acteurs et actrices supers! L'humour est très particulier, je comprends que ça puisse ne pas plaire... mais j'ai lu la BD après le cinéma et c'est très fidèle.
Film très léger à ne pas prendre au sérieux. L'humour est très spécial mais bon c'est ça qu'on aime !!! On passe tout de même un agréable moment devant le film.
Pour ceux qui hésitent à pousser la porte d’une salle obscure pour aller voir ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ,j’ai endossé le rôle de cobaye à la séance de l’après-midi (la situation en Ukraine me donnait également désespérément envie de rire un peu). Je ne connaissais rien à la bande dessinée dont est tiré le film et je savais déjà que j’allais assister à une comédie de style absurde (un genre qui semble attirer les financements vu le nombre de chaîne annoncées en participation au générique). Mais pourquoi pas : les nuls ont bien réussi à me faire rire avec la "Cité de la peur" à une autre époque. L’histoire : Fabrice, acteur de comédie, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité alors qu’il fait ses courses. Malgré la menace d’un vigile, il parvient à s’enfuir. Commence alors une cavale sans merci, pour celui qui devient rapidement l'ennemi public numéro 1. Alors que les médias s’emparent de l’affaire et que le pays est en émoi, le fugitif, partagé entre remords et questions existentielles, trouve un point de chute inattendu, quelque part en Lozère. Ai-je passé un bon moment ? Oui et non Je n’ai pas ri une seule fois mais souri souvent tant cette comédie intellectualise l’humour en pulvérisant les limites du second degré et de la mise en abyme des situations ( des acteurs qui jouent des acteurs qui jouent des acteurs…vous me suivez ?). Dans le premier tiers du film je me suis dit que le film était clairement tourné vers les enfants (qui riaient assez facilement dans la salle où je me trouvais aux nombreuses situations absurdes qui s’enchaînaient) et ensuite je me suis senti de plus en plus perdu face à des scènes de sexe (certes mimées mais quand même) ou des gags à répétition sur le mode « tout est juif » (là vous ne me suivez pas du tout, c’est normal car j’ai du mal à vous restituer le contexte exact). Que ceux qui connaissent la BD m’éclairent sur le fait que l’adaptation ait tenté de lorgner sur les deux publics (celui de la BD et l’autre). En dehors de ces nombreux questionnements, c’est du cinéma et les acteurs font bien le job. Je me demande juste qui ce film intéressera en dehors de ceux qui sont fans de la BD et ceux se trouveront par hasard dans quelques mois devant leur poste sur Canal+, Ciné Cinéma, OCS ou France Télévision ( si je me souviens de tous les financeurs de cette énième comédie française qui ne fera pas pisser de rire). Ah oui ! Bravo à Jean-Paul Rouve d’avoir rendu crédible cette histoire absurde dès la première minute.
Une daube interstellaire un quiproquo surréaliste de la mort, avec open sous texte des propos politiques assez intenses mais l’histoire est d’une telle absurdité qu’il est difficile de s’en remettre
Un film déconcertant. Je comprends tout à fait qu'il ne plaise pas. Pour ma part j'aime beaucoup ces situations décalées. Ce n'est pas forcément marrant mais ces situations absurdes sont un vrai plaisir à suivre. À voir si vous êtes curieux.
Mais fallait-il à ce point pour le réalisateur, vouloir jouer les puristes de l’état d’esprit qui prédomine à Fabcaro en collant systématiquement à l’écriture de la BD, et en ne cherchant jamais à renouveler par d’autres types d’humour. Si le dessein de l’admiration du dessin (…) est noble, cette non prise de risque ou cet extrême respect est un problème fondamental et même existentiel du film.
Ça ne tient pas… Il manque les délires foisonnants certes mais également un récit empathique ou à minima solidement ancré dans une outrance décalée …. Pire encore, le passage sur grand écran réussit le tour de force d’asphyxier un humour qui porte pourtant des germes de bouffées délirantes corrosives. Au final, c’est comme une même blague plutôt très drôle au début, mais que vous racontez pendant une heure 20… Dans l’absolu, la durée du film est d’ailleurs courte… Comme si au montage, il avait été estimé que le trop plein de Fabcaro créait le vide d’autre chose et un sentiment d’ennui qui ne pouvait durer que peu de temps, 1H23 étant donc comme la durée maximale.
La dénonciation satirique si elle est une noble aspiration ne prend pas d’avantage, entre le mercantilisme effréné au regard de l’oubli par Fabrice (Jean-Paul Rouve) de sa carte de fidélité qui fait tout un coup de lui une sorte de Jacques Mesrine du 21ème siècle ou du journaliste de la chaîne info qui fait répéter à des passants déphasés de passer à la télé, le message éditorial délétère sécuritaire que le chaîne veut promouvoir. Ce type d’humour irrévérencieux et presque subversif dans l’accusation de nos dérives contemporaines est alléchant sur le papier. Mais ce sujet a été tellement épuisé qu’il mérite forcément un traitement en dentelle pour générer une impression de renouvellement. Or, ici, c’est tout l’inverse qui s’opère, et même qui s’aggrave à mesure que le film avance. Quand précisément, on apprécie l’humour corrosif, incisif et hyper décalé de l’univers de Fabacaro, l’omniprésence de ces silences qui est le paroxysme du plaisir dans l’absurde, que l’on est attaché à un Jean-Paul Rouve qui a su fréquemment nous faire hurler de rire… Ce sont pour toutes ces raisons que nous sommes en droit d’être grièvement déçus, face à ce qui ressemble gentiment à un accident industriel.
De cette mésaventure cinématographique, il ne restera que ce qui existait auparavant. A savoir la désopilance des voyages multiples en Absurdie toute « Fabcarienne », mais aussi la rythmique toute « Joe dassienne Zaï Zaï Zaï Zaï »… ça y est… Vous aussi, vous l’avez en tête. C’est bien connu, il est plus difficile de faire rire que de faire pleurer… Le film le démontre et votre serviteur également en résumant finalement ainsi Zaï Zaï Zaï Zaï en Aie aie aie aie…
ce film est spécial.. soit il est nul, soit il est génial mais pas entre les deux. malheureusement pour moi c'est la première option, mais je conçois que l'on puisse adorer. j'ai trouvé 2 / 3 bonnes idées marrantes ça a sauvé ma place. Allez y s'il pleut et que vous avez rien d'autre à faire.
Ce qui fonctionne à merveille chez Fabcaro ne l'est absolument pas dans sa version cinéma. Et je pense que peu importe le talent du réalisateur, l'univers de Fab reste exclusivement lié à la BD et ne peut être retranscrit sans y perdre toute son essence. Ce qui était dynamique, ici devient plat. Ce qui était l'humour absurde de la BD devient juste de l'absurde.
Quelle déception. J'adorais le livre et l'humour absurde de Fabcaro. La transposition au cinéma n'aura pas marché.. Dès les premières scènes, en découvrant un monde irréaliste, on sait que c'est raté.. Car tout ce que j'aime chez Fabcaro, c'est de faire entrer l'absurde dans le réel et le quotidien. Quel gâchis !