Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinéphiles 44
1 361 abonnés
4 180 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 15 mars 2022
“Zaï Zaï Zaï Zaï” est l’adaptation de la bande dessinée de Fabcaro publiée en 2015. Jean-Paul Rouve est Fabrice, un acteur à la vie normale. Un matin, après s’être rendu à la supérette, fait la queue dans la file de caisse, posé ses articles et fait un sourire à la caissière, il réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité. Un vigile tente alors de s’interposer, mais Fabrice parvient à s'enfuir avec un poireau. S’en suit alors une longue cavale saisie par les médias, les personnalités, les voisins et la police. Complètement absurde, la comédie de François Desagnat ne nous emmène jamais là où nous le prédisions. Certes, certaines vannes sont graveleuses ou répétitives, mais pardi “Zaï Zaï Zaï Zaï” est étonnamment drôle. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Bonne comedie on rigole très régulièrement. Très efficace et originale. Vraiment on s'ennuie pas une seule seconde. J'ai adore. Très bien après une journée de travail pour se détendre.
Comédie loufoque et ratée où Fabrice, acteur de comédie incarné par Jean-Paul Rouve va se retrouver en cavale et jeté en paria par la société. Une critique des médias, de la justice, des humains qui peut trouver un écho mais qui passe totalement à côté du sujet : pas une blague n’est réussie. Malgré une ribambelle de comédiens, le film ne parvient pas à redresser la barre du ridicule.
Un ratage aussi magnifique qu'intéressant car le réalisateur s'est indéniablement appliqué à la tâche. Mais il ne suffit pas de vouloir faire de l'absurde pour y arriver. Le film manque cruellement de folie et les gags, bien que construits, semblent tous être vite étouffés par cette trop grande application à l'ouvrage. A force de vouloir illustrer chaque case, le film oublie que sur grand écran on attend autre chose que cette mécanique qui dans la BD nous emmène d'une planche à l'autre.
Le film est pas mal et plutôt drôle mais pourrais aller plus loin. En effet, le film est (de manière pas super suptile) une satire de la société mais aurais pu aller plus loin. La musique est plutôt sympathique et les acteurs très bons pour la plupart. Par contre la mise en scène est plutôt plate. Le plus gros problème est que les blagues sont peu originales. Donc pas mal, mais ça aurait pû être mieux...
Ennuyeux pourtant Rouve est un bon acteur mais il manque top d'ingrédients pour que ma mayonnaise prenne. Certains disent qu'il faut mieux lire la BD dont est tiré ce film. Je ne sais pas si c'est vrai mais ça ne peut pas être pire ...
un bon démarrage pour l'humour mais sans doute un manque de carburant, la suite ne suit pas. je sais que l'essence est chère en ce moment mais il faut tt de même prévoir ce qu'il faut pour le trajet.
Avant de le voir, il faut savoir que c'est une comédie à l'humour absurde, sinon vous risquez d'être surpris. Pour ma part, j'aime bien ce type d'humour donc j'ai rigolé plusieurs fois, mais cependant, tout ne fonctionne pas. Autant ça peut être drôle, autant ça peut être lourd. Loufoque mais manquant d'un peu de dynamisme, amusant mais parfois répétitif.
Zaï Zaï Zaï Zaï n'a pas été le fou-rire annoncé. Pourtant, on adore Le Discours (tant le roman que le film), mais ce délire de Fabcaro n'a pas su nous embarquer avec lui, la faute à des personnages très peu profonds (contrairement à l'orateur contre son gré du Discours, qui se creuse infiniment au fur et à mesure de ses apartés), à des situations loufoques sans trop de contexte, à une aventure à petit budget qui se ressent... On a l'impression de survoler une fête d'enfer, un carnaval de l'absurde, sans qu'on nous invite à y atterrir, ce qui fait qu'on n'a pas su en rire, on s'est même un peu ennuyé. Après la performance stupéfiante de Benjamin Lavernhe, celle de Jean-Paul Rouve patauge, rendant un personnage flou, dont on ne sait rien et dont on n'a pas franchement envie de connaître quoi que ce soit (ni sympathique, ni antipathique, mais totalement indifférent), le personnage de Ramzy Bedia agace un peu trop sur les bords (la caricature de l'acteur diva est trop balourde), et quelques gags manquant totalement de finesse nous ont fait trouver le temps long : les discours improbables sur "les liens avec les Juifs" qui reviennent souvent (sans qu'on trouve cela amusant, puéril oui), lorsque les hôtes de Fabrice s'envoient en l'air sur le canapé devant son regard médusé, le même que nous finalement, et que cela recommence une seconde fois... On a regardé notre montre. On a tout de même bien envie de lire la BD pour voir si l'adaptation est plus à blâmer que le fond (ce que l'on pense, entre l'interprétation en petite forme et le manque de soin apporté au contexte de l'absurde, à la préparation de la chute comique, aussi important pour faire rire que le gag en lui-même). Après le fignolage du Discours, très léché dans son travail sur l'absurde, Zaï Zaï Zaï Zaï fait mal. Aïe Aïe Aïe Aïe...
Cette adaptation de la BD de Fabcaro le mettant en scène dans une poursuite absurde à travers la France fonctionne vraiment pas mal. Il y a quelques scènes ajoutées (l’arrivée en Lozère notamment), la fin est un peu différente, mais dans l’ensemble, l’esprit de la bande dessinée est respecté. On a même le droit à des micro-scènes savoureuses mettant en avant des personnages secondaires (l’ado se jetant par la fenêtre, le type qui voit tout le temps un complot juif …). Après « Le discours », voici un nouvel ajustement du travail de Fabcaro au cinéma et c’est toujours aussi drôle et absurde, l’émotion en moins.
C’est une réalisation de François Desagnat qui est habitué aux comédies en ayant fait notamment Adopte Un Veuf et Le Gendre de ma vie. Cette fois, pour écrire le scénario avec Jean-Luc Gaget , il adapte la bande-dessinée de Fabcaro. Zaï Zaï Zaï Zaï a été dans la sélection du Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez 2021
Il y a des fois, on se demande ce qui passe par la tête du réalisateur, et bien Zaï Zaï Zaï Zaï fera partie de ces cas. À la décharge de François Desagnat, il s’agit d’un univers absurde créé par Fabcaro. Il est donc plus difficile de transposer une œuvre d’origine n’étant pas la sienne. L’histoire part tout simplement totalement en vrille. Que ce soit les scènes ou les dialogues, il y aura beaucoup de trucs tirés par les cheveux. Cependant, cette comédie garde une logique interne. Même si on ne rentre pas dedans, au moins, il ne se contredit pas.
Ce film va donc être totalement satirique. Il l’est même beaucoup trop. À force de vouloir se moquer de la société dans chaque scène, l’impact n’est plus aussi pertinent. On est dans le jeu de la surenchère. Comme si on ne pouvait pas démontrer le mauvais côté de la société sans en faire des tonnes. Alors qu’au début ça reste amusant, sur la fin ça sera beaucoup plus lourd. Pourtant, le début portait à l’espoir. Malheureusement, ça ne va pas durer en tombant dans les méandres de la critique à tout-va.
Il faut bien se dire qu’à force de tout critiquer, on ne critique plus rien. La multiplication des propos leur fait perdre l’impact d’origine. Certains points sont extrêmement bien vus. On peut penser notamment à la société de consommation via la fameuse carte de fidélité, ou encore l’emprise des médias avec les gens écoutants comme des moutons les nouvelles sans même se demander si c’est véridique. Par contre, d’autres vont être plus flous. En réalité, il faudrait le voir plusieurs fois pour bien tout cerner. C’est assez embêtant en revanche avec son faible intérêt.
Heureusement, il y a Jean-Paul Rouve. L’ancien membre des Robins des Bois n'est pas à son meilleur niveau, mais ça suffit pour faire le job. Le plus regrettable est que le casting autour n’est globalement pas à la hauteur. C’est Ramzy Bedia qui va le plus se distinguer en faisant rire par quelques répliques bien senties. Quant à Julie Gayet ou encore Oussama Kheddam, ils sont vraiment bien, mais pas assez exploités. Le reste ne vole pas haut et n’offre pas d’intérêt particulier.
Un acteur de comédie voit sa vie complètement chamboulée dès l'instant où il oublie la carte de fidélité d'un supermarché où il fait ses courses. Zaï Zaï est une œuvre jouant sur des situations et des répliques absurdes, où un poireau devient une arme et où les concessionnaires vendent tous la même voiture. Ce genre de film fonctionne où pas suivant son état d'esprit quand on le visionne, aujourd'hui il m'a pas enflammé mais m'a fait rire de nombreuses fois...peut-être qu'un autre jour ça n'aurait pas été le cas.
C'est pas mal mais je n'irai pas plus loin. C'est-à-dire que c'est divertissant au premier visionnage mais je ne le regarderai pas deux fois.
Le scénario joue sur les clichés d'énormément de genres, et cet aspect du scénario est vraiment bien fait. Sinon, le récit dans sa globalité peut esquisser un sourire voire même des soufflements de nez mais c’est quand même un peu chiant ; je pense ne pas être apte à aimer l’absurde. Dans les dialogues et en seconde lecture, le film dénonce beaucoup de choses par la discrète blague : l’hypocrisie sociétale, l’homophobie, la susceptibilité omniprésente, l’homogénéité de la population ou encore la surinterprétation. En bref, cet aspect de l’écriture est très malin.
Sinon la mise en scène est propre, la photographie est lisse, assez belle et satisfaisante à l’image mais il n’y a rien d'exceptionnelle, et le jeu sur les clichés des genres va jusqu’à la réalisation.
En résumé, je le recommande un peu et à voir une fois.