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    Mon Nom est Clitoris
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    11 critiques spectateurs

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    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Rien de bien original dans ce premier film des jeunes cinéastes Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet : une dizaine de jeunes filles, filmées dans l'intimité de leur chambre, parlent de leur sexualité. On se dit que l'idée est à ce point simple qu'il n'est pas possible que quelqu'un ne l'ait pas déjà eue.

    Si le procédé est pour le moins basique, le résultat est frappant. Les témoignages face caméra sont à la fois légers, profonds et émouvants. Bien qu'il n'y soit révélé aucun élément vraiment renversant, la fraîcheur et la spontanéité de chacun des entretiens rendent le film très attachant : on y mesure instantanément l'étendue des progrès qu'il reste à faire sur la connaissance qu'ont les filles de leur sexe, sur le consentement ou sur le rôle de l'école.

    L'intérêt de Mon nom est clitoris ne résulte donc pas des quelques séquences qui ponctuent les séquences de témoignages, assez convenues même si certaines sont utilement pédagogiques, mais bien dans le discours sans fard et la personnalité des jeunes interviewées. Certaines sont incroyables de perspicacité et de maturité.

    Une des forces du film est aussi de mettre en évidence les points communs entre les différentes expériences, au-delà des spécificités de parcours. Le montage, qui montre les différentes réponses à la même question, est de ce point de vue très habile.

    Un travail indispensable qui gagnerait à être largement montré dans les écoles. A noter dans les bonus du DVD une belle séquence sur les retrouvailles de six des interprètes, quatre ans après le tournage.
    Virginie Detaille
    Virginie Detaille

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    J'ai profité de la venue de la réalisatrice pour aller voir ce docu et je n'ai pas été déçue ! C'est gai,léger, parfois drôle tout en étant très sérieux car oui le sujet est grave ! Aucune gène, aucun tabou, mais aucune vulgarité. Mériterait d'être largement diffusé dans les collèges et lycées, mais pas que !
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    La sexualité, c’est le sujet tabou par excellence et pourtant c’est une étape cruciale dans la vie de tous. Mon nom est clitoris est d’abord là pour libérer les paroles et lancer le dialogue car avec la découverte de notre corps, les questions ne manquent pas ! Avec ces témoignages, c’est un partage des différentes expériences personnelles mais aussi la dénonciation d’aberrations comme la négation du clitoris dans certains manuels de l’époque. Ce n’est pas tant pour sa forme qu’on va s’intéresser à ce documentaire, mais le fond est passionnant avec un véritable intérêt pédagogique. Et puis ce n’est pas à réserver qu’aux femmes, les hommes y trouveront aussi pas mal d’informations et notamment découvrir l’équivalent féminin de la panne : le vaginisme !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2020
    Film très juste.
    A la fois sensible et profond.
    A voir par le plus grand nombre.
    Une œuvre d'intérêt général.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2020
    Comment parler de sexualité féminine ? Daphné Leblond à l'image et Lisa Billuart Monet au son sont allées interroger douze jeunes femmes qu'elles filment dans l'intimité de leur chambre.

    J'avais d'abord écrit "dans l'intimité de leurs jambes". Le lapsus, lacanien à souhait, se comprend sans peine. Le documentaire tourne en effet si l'on ose dire autour du clitoris et de son invisibilité. Invisibilité anatomique : seule une petite partie externe en est visible, l'essentiel de ses douze centimètres en forme de Y inversé étant caché. Invisibilité culturelle : on passe sous silence cet organe et le plaisir qu'il peut procurer dans les cours d'éducation sexuelle qui se focalisent sur le fonctionnement des organes reproducteurs.

    Les deux co-réalisatrices posent des questions très directes. Les interviewées y répondent sans détour avec une honnêteté qui force l'admiration.
    À quel âge as-tu ressenti tes premiers émois sexuels ?
    As-tu pu en parler ? En famille ? À l'école?
    Comment s'est passé ton premier rapport ?
    Décris-nous un orgasme.
    Es-tu plutôt clitoridienne ou vaginale ?
    As-tu déjà regardé du porno ?
    Te masturbes-tu ?

    Les réponses données sont d'une telle franchise qu'elles évacuent la gêne qu'on craignait d'éprouver à les entendre. Elles sont, je crois, riches d'enseignements, qu'on soit fille ou garçon, qu'il s'agisse de l'orgasme vaginal (qui n'a rien de vaginal) ou de la masturbation (qui n'est pas un monopole masculin). Si on a autour de soi un.e ado en pleine puberté, on préfèrerait volontiers qu'il passe soixante-dix-sept minutes à regarder ce documentaire qu'à surfer sur YouPorn.

    Revers de la médaille : la pauvreté du procédé documentaire ne peut que ramener "Mon nom est clitoris" au rang des innombrables productions télévisuelles dont il avait vainement essayé de se distinguer par l'audace de son sujet et la fraîcheur de son ton.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 juin 2020
    Excellent documentaire réalisé par Daphné Le blond et Lisa Billuart Monet qui parle sans tabous de la sexualité féminine autour du clitoris ! Le documentaire est bien rythmé lors des interviews des jeunes femmes qui s expriment librement mais également des scènes de rires !
    A voir !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Daphné Leblond & Lisa Billuart Monet s’intéressent à ce que certains pensent encore être un gros-mot : le clitoris. Cette chose rarement dévoilée dans les manuels scolaires « pas plus gros qu’un petit pois » d’après-eux, alors qu’en réalité, il est « aussi grand qu’un pénis » puisqu’il fait… roulements de tambours… 11cm ! Cet organe est tellement passé sous silence qu’il est rarement (voir jamais) expliqué à l’école en SVT (d’ailleurs la séquence d’ouverture est criante de vérité, rares sont les filles à savoir le dessiner correctement).

    Mon nom est Clitoris (2020) donne la parole aux femmes, à des jeunes filles âgées entre 20 et 25 ans, qui lèvent le voile sur leur sexualité. De leur première découverte du clitoris (lors de plaisirs enfantins liés à la découverte de leur corps ou à l’adolescence), à leurs expériences avec la masturbation ou le porno (quelle distance avoir avec ce média, comment le perçoivent-elles ? Quelle différence font-elles entre le porno féministe, mainstream, hétéro ou lesbien ?). Quid de l’orgasme vaginal & clitoridien ?

    A la question « as-tu le souvenir que l’on t’ai parlé du clitoris à l’école », toutes répondent par la négative. Il est grave qu’au XXIème siècle, en parcourant les manuels scolaires, on constate encore et toujours qu’ils fassent l’impasse sur cet organe (qui est loin d’être inutile puisqu’il est, excusez du peu, le seul organe du corps humain dédié uniquement au plaisir !). Et que dire des manuels scolaires qui abordent la masturbation uniquement sous l’angle masculin ? (car c’est bien connu, les filles ne se masturbent pas, d’ailleurs elles n’en connaissent pas l’existence). Le manque d’apprentissage et de connaissance sont flagrant lorsqu’on les interroge sur les informations dont elles n’ont jamais eu connaissance à l’école.

    Le film lève le voile sur des ressentis très touchants de la part de ces femmes, de leurs premières expériences en passant par le regard que l’on peut porter sur leur corps, des dictats de la mode en passant par l’emprise du patriarcat. Le film brise des tabous, donnent la parole et c’est tout simplement enrichissant.

    Pour la petite anecdote, le film fut récompensé par le Magritte du Meilleur Documentaire (l’équivalent belge de nos César).

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2020
    Mine de rien, c’est un film particulièrement utile et important qu’ont réalisé Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet. Un film qui donne les clés, aux filles comme aux garçons, d’une sexualité épanouie, éloignée d’une pudibonderie freinant des quatre fers face à la recherche du plaisir comme des performances pornographiques dans lesquelles ce sont les sentiments qui sont absents. C’est délibérément que les réalisatrices ont choisi d’interviewer des jeunes femmes entre 20 et 25 ans, considérant que des femmes plus âgées auraient déjà un recul plus important par rapport à leur sexualité et que leurs propos n’auraient donc pas eu la même fraîcheur. Il n’empêche : elles ont en tête de consacrer leur prochain film à la sexualité des femmes de 50 ans, à moins que soit réalisé antérieurement un film sur la sexualité masculine !
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    19 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2020
    On a beau être dans une société hyper sexualisée, le sexe reste un tabou, encore plus quand il touche aux corps féminins. Il suffit de jeter un œil sur l’omerta des réseaux sociaux envers tout ce qui dépasse leur convenu du physique des femmes là où l’on peut plus s’exhiber en tant qu’homme. Laisser la parole à plusieurs jeunes femmes à propos de leur sexualité s’avère donc, plus qu’intéressant, essentiel dans une époque où la parole féminine s’ouvre plus tout en étant rabaissée en permanence par d’autres.

    Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet concentrent donc leur mise en scène sur leurs intervenantes, permettant par leur propos de s’adresser à divers cas et inscrivant leur intimité dans un questionnement plus global sur certains non-dits dans la sexualité générale. La mise en avant du clitoris dans le titre mais aussi quelques séquences vont dans ce sens tant les informations dessus, pourtant existantes, ne sont pas réellement partagées à un large public.

    Dès lors, les deux réalisatrices permettent une ouverture de dialogue sur la sexualité féminine et ses tabous inscrits socialement (notamment au niveau de la masturbation) avec une certaine assurance qui permettra à certaines de s’affirmer dans leur existence sexuelle et à d’autres d’en savoir plus sur le plaisir féminin et comprendre un corps dont la dissimulation par certains lorsqu’il s’agit d’orgasme s’avère à contre courant du regard sexualisé que perpétuent beaucoup de personnes ancrées dans une réflexion rétrograde des femmes.

    Informant et interrogeant sur la sexualité féminine et son apprentissage à un plus large public, le tout animé par une certaine énergie, « Mon nom est clitoris » est un documentaire important quant aux tabous bien trop étouffants sur le corps des femmes et leur intimité personnelle ainsi que leurs envies. De quoi donner quelques leçons à certains…
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2020
    Le poids de la sexualité féminine a longtemps fait l’objet d’une censure ou d’une restriction, notamment lorsqu’il s’agit d’ouvrir des pistes de réflexions. Et ce n‘est pas pour autant que les hommes sont délaissés, dans cette œuvre ponctuée par des interviews de jeunes femmes, qui se découvrent encore et établissent un bilan sur leur parcours respectif et unique. Un rapport sexuel se fait idéalement à deux, mais l’astuce pédagogique des réalisatrices Daphné Leblond et Lisa Billuart Monet démontre que le plaisir est en perpétuel mouvement. Le constat est présent, dans un documentaire qui ne cherche pas uniquement à figer une époque dans laquelle les femmes ignorent les fondamentaux de leur anatomie, mais on cherche à renforcer ce lien qui les unie toute depuis bien longtemps, à savoir le silence.

    Plus qu’une intervention de sensibilisation ou qu’une séance d’éducation sexuelle, les langues se dénouent, dans une atmosphère loin d’être neutre. Les intervenantes discutent et débattent avec elles-mêmes à visage découvert et finalement, chaque thématique se recoupe et chacune se répondent tout en apportant une nuance personnelle. Ce point de vue n’est pas à sens unique pour autant car on prend conscience des partenaires, on en établit les portraits afin de ne pas tomber dans les généralités et ces préjugés, qui condamner souvent ce genre de débat. Questionner le sujet à propos de lui-même permet d’établir un profil plus poussé, avec le soutien et le partage de réalisatrices qui manœuvre délicatement contre un énorme non-dit, notamment dans les manuels scolaires qui ne font qu’effleurer la problématique. Bien évidemment, il faut remettre cette réalisation dans son contexte, car les principales cibles sont les femmes se rapprochant des profils présentés, l’âge importe finalement peu.

    Aujourd’hui, les enfants sont en avance sur cette question taboue et les échanges sont incontournables, malgré l’aspect intime de la chose. Ce documentaire apporte ainsi des connaissances non négligeables et les situe dans un environnement social instable. Mais cette confrontation n’est que schématique et manque cruellement de profondeur dans les arguments. Certes, il reste tant à explorer et un étude miroir sur le genre opposer pourrait éventuellement compléter ces confessions, touchantes et révélatrices d’une sororité muselée par leur prédisposition. Il faut également comprendre que les inégalités ont pour origine cette sombre observation qui n’a rien de nouveau, mais tout l’enjeu de cet échange est justement d’inscrire ces cicatrices dans l’actualité. Le rapport sexuel aura droit à tout un chapitre sur son utilité ou son efficacité. Mais ce qu’il faudra retenir, ce sont les retours. Le film nous invite à écouter, première étape de la délivrance et de la confiance mutuelle.

    Projeté depuis novembre 2019, le documentaire belge « Mon nom est clitoris » devrait trouver son public chez les français et françaises, curieux ou qui recherchent encore un certain déclic. L’épanouissement sexuel ne dépend que de soi-même, mais ce sont les relations et les interactions qui entretiennent le véritable plaisir. Les entretiens le soulignent clairement et aborde la sexualité féminine frontalement et concrètement, avec un vocabulaire pertinent. Si la réalisation en elle-même ne transcende pas la technique, le cadre reste cohérent avec ce mouvement militant, revalorisant ainsi le portrait d’une jeune femme d’aujourd’hui, qu’importe la culture, les croyances qui les accompagne. Elles revendiquent par la même occasion leur indépendance afin de briser une hiérarchisation du plaisir. Mais attention à cette approche qui est loin d’un outil pédagogique symétrique. Cette étude militantisme d’un continent inconnu n’est qu’à mi-parcours des réponses que le public attend et que le public se doit d’explorer.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2020
    Mon Nom est clitoris est à la fois libérateur et terriblement coercitif, puisqu’en libérant la parole de jeunes femmes, en plaçant sur le devant de la scène un organe mal connu ou sous-estimé, il reconduit une incommunicabilité entre les sexes, les hommes étant ici privés de voix, privés de corps, privés de présence et décriés parce que ne prenant pas en compte le plaisir de la femme. Voilà une question que le film ne pose jamais : que savent les hommes du clitoris ? Non pour raccorder la sexualité à un contrôle masculin, dénoncé avec pertinence ; mais pour proposer une alternative, prendre le risque du débat, de la confrontation de points de vue afin de représenter une classe d’âge dans son ensemble, et non ériger un prélèvement de quelques dizaines de jeunes femmes en avatars de la femme contemporaine. Quid des femmes qui ne sont pas à l’aise avec ce sujet, qui ne souhaitent pas en parler ? Est évoqué, à un moment donné, le droit au jardin secret, à ce qui se vit sans se dire, dans l’intimité d’une solitude ou du couple. Aussitôt évoqué aussitôt balayé d’un revers de main. À la place, c’est l’invective qui triomphe : on tague des clitoris sur les murs, on colle des affiches choc, on se révolte. Certes la révolte est légitime, la prise de parole courageuse et importante. Mais nous aurions aimé une véritable écriture – jamais mentionnée lors du générique de fin – apte à penser le plaisir féminin comme un problème de société qui concerne chacun d’entre nous, femmes et hommes, adultes et adolescents, apte à éveiller les esprits sans standardiser la sexualité, ce que fait le long métrage alors même qu’il pense la représenter dans sa diversité.
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