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    Les Voleurs de chevaux
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Voleurs de chevaux" et de son tournage !

    Genèse

    Le film est basé sur une histoire vraie qui s'est déroulée au Kazakhstan il y a quelques années. Le réalisateur était obsédé par elle car elle le confrontait « au sentiment de vide face à la destruction de la cellule familiale ». Il a décidé d’en tirer un film et de déplacer l’action dans le Kazakhstan post-soviétique, une période pendant laquelle « notre société a subi des bouleversements énormes et où les gens semblent considérer la vie humaine comme sans valeur ». Il précise : « La recherche de la vérité peut aider à surmonter l'indifférence et l'obscurité. Mais de quelle vérité parle-t-on quand il n'y a pas de lois morales ? »

    Duo de réalisateurs

    Les Voleurs de chevaux est réalisé par Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba. Le premier est diplômé en 2000 en section scénario de l’Académie Nationale des Arts du Kazakhstan et a réalisé Walnut Tree en 2015. La seconde est une auteure japonaise qui a écrit le scénario d'un jeu pour Nintendo DS et des romans publiés sur téléphone mobile. Elle a réalisé plusieurs longs-métrages, dont le film d’horreur Signal 100. Ce n’est pas la première fois que Yerlan Nurmukhambetov collabore avec des cinéastes japonais. Il a co-écrit, coréalisé et tourné The First Rains Of Spring au Kazakhstan avec le réalisateur japonais Sano Shinju : « Les cinéastes japonais travaillent très intensément. Il y a des moments où vous êtes distrait et vos partenaires japonais vous ramèneront dans le droit chemin ».

    Coproduction

    Les Voleurs de Chevaux est une coproduction entre le Kazakhstan et le Japon. Yerlan Nurmukhambetov et Lisa Takeba se sont rencontrés lors d'une soirée à Cannes lorsque le Kazakhstan avait un pavillon national en 2017. De retour au Kazakhstan, Nurmukhambetov a été mis en relation par Takeba avec le producteur Shozo Ichiyama, avec lequel il s’est entretenu par visioconférence. Nurmukhambetov se souvient : « Nous avons ensuite écrit le premier projet avec l'aide de certains de mes étudiants de l'Université nationale kazakhe des Arts [où il est le directeur du département de mise en scène cinéma et télévision, ndlr]. Avant le tournage, Lisa et moi avons revu chaque scène en détail du début à la fin ». Sa co-réalisatrice ajoute : « J'ai vu le film Luna Papa tourné au Tadjikistan, en 1999, lorsque j’étais au lycée. Cela m’a donné envie de visiter l'Asie centrale. Quand j'ai rencontré Yerlan à Cannes, j’étais triste d'apprendre que le réalisateur de Luna Papa, Bakhtyar Khudojnazarov, était décédé. Le sentiment de perte que je ressentais m'a poussé à demander à Yerlan si nous pouvions faire un film ensemble, et il m’a dit oui ».

    Un tournage polyglotte

    L’équipe communiquait en quatre langues sur le plateau : kazakh, japonais, anglais et russe. Des traducteurs étaient présents pour faciliter la communication. « Étonnamment, la langue kazakhe est facile pour les japonais car leur grammaire est très similaire », précise Lisa Takeba.

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