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traversay1
3 588 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juillet 2021
Rodrigo a 13 ans et vit avec sa mère, à laquelle le lie une relation fusionnelle, dans une banlieue de Mexico. Pour une fois, dans un film mettant en scène un (jeune) adolescent, il n'est pas question de récit d'apprentissage dans Summer White. Ou alors, d'un point de vue négatif, vers des forces qui sont plutôt celles du mal et engendrant un malaise qui va crescendo. Le nouvel homme dans la vie de sa mère va pousser Rodrigo à emprunter des voies étroites et dangereuses que le film explore sans se départir de son orientation réaliste mais sans donner beaucoup de clés, surprenant assez souvent par les actes décrits mais encore davantage par des conséquences inexpliquées. Il est clair que Summer White souhaite se démarquer des films sur l'âge ingrat, ce qui est louable, mais soigne assez peu l'arrière-plan social, se concentrant sur Rodrigo et laissant dans l'ombre la personnalité de sa mère dont on ne saura rien, pas même si elle travaille ou non. Mais le portrait de ce jeune garçon en feu (il semble fasciné par les flammes, symbole de sa colère et de sa révolte) est également incomplet, un solitaire sans l'ombre d'un ami et dont la présence à l'école est supposée mais jamais montrée. Ce premier film de Rodrigo (tiens, tiens !) Ruiz Patterson est-il autobiographique ? Si oui, le cinéaste en sait certainement beaucoup plus sur ce jeune garçon et ses sentiments mais il a préféré en dire le minimum, dans Summer White, jusqu'à un dénouement ouvert et insatisfaisant.
Le portrait sensible et subtil d’un ado mexicain vivant une relation fusionnelle avec sa mère, dont le quotidien est boulversé par l’irruption soudaine d’un beau-père.
À la fois minimaliste et efficace, ce récit de la jalousie d'un ado séduit par son sens du détail et sa fluidité. La fin ouverte achève avec finesse une narration aussi simple qu'étrange.
Un cinéma sombre, pour une thématique complexe et parfois inexplicable. L'entreprise est aventureuse, et l'orientation scénarisrique (addition de longues séquences sans dialogues) ne donne finalement pas au spectateur une réelle invitation à la réflexion.
Un récit édifiant qui bénéficie d'une mise en scène sobre mais travaillée et qui suit un adolescent et sa mère à travers le conflit intérieur de ce dernier. Foncez !