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Cinemadourg
787 abonnés
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3,0
Publiée le 16 décembre 2021
Entre le début des années 1970 et le milieu des années 1990, le brillant réalisateur Ridley Scott nous convie à nous immiscer dans la saga familiale Gucci que l'on pourrait rebaptiser "Amour, Gloire et Beauté" tant cette maison italienne a connu de nombreux événements divers et variés. Je ne connaissais absolument rien de cette dynastie, j'avoue que le casting 5 étoiles aide énormément à se plonger dans l'histoire : Lady Gaga, Adam Driver, Jared Leto, Jeremy Irons, Salma Hayek, Al Pacino, Camille Cottin... Les enjeux financiers et politiques de ce grand nom du luxe et de la mode sont plutôt intéressants à suivre et assez bien rendus à l'écran, j'ai tout de même trouvé le film un peu long à mon goût (2h37) et parfois inégal selon les époques relatées. Un biopic instructif et séduisant malgré quelques défauts. Site CINEMADOURG.free.fr
Je ne connais pas trop les marques de luxe, leurs histoires et encore moins la biographie de la Maison Gucci ; alors je venais avec un esprit neuf, prête à m'immerger dans ce monde où l'argent et l'artistique se côtoient, un monde fait de brillant parfois de superficiel, Le film raconte l'histoire des Gucci, de la famille, des jalousies, des rivalités internes, certes ! oui et après ? Le choix du scénario est fade, on suit sans trop d'intérêt le déroulement du film : long en durée et réellement long à regarder. Le film aurait pu être construit comme un thriller, ou encore approfondir l'aspect créatif artistique de la Maison Gucci... mais ce parti pris de la narration chronologique ne donne aucun relief. Ce manque de caractère est d'autant plus surprenant après le dernier Ridley Scott. Le réalisateur a fait un choix décevant. Le seul intérêt : la prestation de Lady Gaga que je découvre comme comédienne. Elle prend l'ascendant sur Adam Driver qui reste assez transparent. Un travail soigné, sans plus : aucune originalité, aucun charisme.
Un film un peu long, mais qui a le mérite d'avoir un casting irréprochable.
Je regrette un peu que le personnage de Patrizia soit un peu difficile à comprendre. On arrive pas a deviner si elle l'aime vraiment au debut ou si c'est pour l'argent finalement des le depart. L'histoire est relativement bien reproduite.
Mention spéciale pour Lady Gaga qui s'impose enfin en tant qu'actrice et que l'on sent investi. Un plaisir de retrouver aussi notre actrice française Camille Cottin.
Le genre de film qui garde un rythme constant du début à la fin, pas de grandes scènes plus dynamiques ou de moments trop fades, c'est l'histoire de Gucci raconté au travers de costumes, décors et musiques absolument parfaits. Les acteurs sont la force du film, du début à la fin ils sont épatants. Lady Gaga est sans conteste une actrice de talent qui sait faire passer des émotions avec justesse ( je retiens tout de même une ou deux scènes qui auraient pu être retournées). J'ai été absolument conquise par Adam Driver qui dégage un grand charisme mais aussi un certain mystère sur la réelle personnalité de son personnage; est-il aussi bon et gentil qu'on le pense ? Est-ce l'argent qui a tout changé ? Jared Letto est néanmoins le coup de coeur de ma séance, son personnage un peu simplet n'est pour autant pas dénué d'intérêt, il est interprété de manière telle qu'on passe du rire à l'émotion dans une même scène. J'ai réellement été impressionnée par son interprétation et surtout, QUELLE METAMORPHOSE ! Bravo à l'équipe maquillage. Al Pacino n'a plus rien à prouver quant à ses capacités d'acteur, il n'est pourtant pas celui qui me reste en tête. Petite déception pour cette Camille Cottin effacée à qui on a donné 10 lignes sur les 2h37 de film.
Si je devais retenir un seul point négatif c'est quelques lacunes dans le scénario, on se perd parfois dans la temporalité de l'histoire et la fin reste pour moins un peu trop rapide.( Si vous connaissez l'histoire Gucci vous ne serez pas spoilé). spoiler: Certaines scènes au début du film auraient pu être écourtées pour laisser la place aux détails, notamment de l'enquête ou du temps qui passe entre leur séparation et le meurtre.
De manière générale ce film est une belle réussite, une pièce d'art, les 2h37 de film passent très vite et on ne s'ennuie pas. Les acclamations sont méritées et ce, pour toutes les équipes confondues car on peut constater un réel soucis du détail. Cela ne mérite cependant pas les 5 étoiles parce que plus de piment, de clarté et de justesse auraient été de rigueur mais c'est un film que, pour sur, je regarderai à nouveau avec plaisir et qui mérite amplement des récompenses.
"House of Gucci" ne revient pas sur l'histoire de la marque de mode, mais sur l'implosion de la famille éponyme entre les années 70 et 90. Tout commence par le mariage entre Maurizio Gucci, le fils qui veut exister par lui-même, et Patricia, fille d'un modeste transporteur. Car celle-ci a d'autres ambitions, et rêve que son mari prenne les rennes d'une famille décadente ! Un sujet en or pour Ridley Scott, grand misanthrope depuis plusieurs années. Malgré ses similitudes étonnantes avec le mètre-étalon du drame familial (à savoir "The Godfather" et sa suite), "House of Gucci" se veut surtout comme une satire. Et à ce niveau, Scott fait assez fort, montrant cette bande d'andouilles prétentieux et déconnectés de la réalité, qui s'envoient des coups bas pour contrôler le business familial. Ce qui ne pourra conduire qu'à leur auto-destruction. On appréciera la reconstitution clinquante de l'image que l'on peut se faire d'une élite italienne de la mode des années 70/80, tubes pop de l'époque et photographie soignée à l'appui. Sans compter la "veuve noire" Patricia Reggiani, incarnée par une Lady Gaga très en forme en femme à l'ambition démesurée, prête à détruire une famille pour réaliser ses rêves. Pour les autres acteurs, c'est du tout bon. Adam Driver est excellent en jeune homme introverti, qui deviendra malgré lui le leader peu adroit de la marque, sorte de Michael Corleone en moins doué et décadent. On apprécie de revoir Jeremy Irons dans un rôle à la fois poussiéreux et classieux, loin du cachetonnage auquel l'acteur nous avait habitué ces dernières années. Al Pacino convient très bien à ce rôle d'oncle m'as-tu-vu, du genre vieux combinard superficiel. Et enfin, celui qui fera sans doute parler le plus : Jared Leto. A peine reconnaissable sous son épais maquillage, l'acteur en fait des caisses en cousin embarrassant et profondément incompétent. Une prestation qui est parfois gênante (mais n'était-ce pas mal l'objectif ?), mais souvent amusante, et qui tranche avec le sérieux relatif d'autres personnages. Relatif car tout le monde joue avec un très fort accent italien presque parodique, mais ça passe car on est dans une satire ! Cette étrange jeu de Leto illustre les défauts du film. Un ton qui oscille entre la comédie franche et le drame à peu près sérieux. Des ellipses ou des éléments amenés par le scénario mais peu utilisés. Un manque de souffle dramatique sur certains aspects. "House of Gucci" n'en reste pas moins un film amusant et bien emballé.
"Une famille solide, c'est une entreprise solide."
Histoire d'amour, d'intérêt et de guerre interne de laquelle personne ne sortira indemne, le nouveau Ridley Scott est un film de l'excès sur l'excès.
Chronique d'une famille clinquante et du pouvoir excessif, le film est un objet trop long dans sa durée et parfois boursouflé dans sa forme (à l'image du jeu de Jared Leto), mais pas inintéressant dans sa manière de dépeindre une famille qui se déchire autour de sa marque, son histoire, son nom. 6,5/10.
J'avais vraiment hâte de voir ce film, le casting est exceptionnel, l'histoire de cette famille dans le teaser avait l'air très intéressante et mouvementée, étant très intéressée par le monde de la mode j'étais impatiente. Mais voilà, j'ai été déçu. Le film traîne en longueur. 2h44 de scènes gênantes, à la fois sérieuses et à la fois drôles (du moins ils tentent). La moitié du film aurait pu être supprimé tant il est long et s'arrête sur des blancs. Les auteurs sont loin d'être mauvais mais loin d'être dans leurs meilleurs rôles dans ce film.
House of Gucci est une grosse déception ! ce film ne raconte pas grand-chose sans doute dû à la gestion catastrophique du rythme, d’habitude dans un film long mais excellent on arrive difficilement à trouver quel élément retirer du film pour que ce dernier garde son essence (ex : Dune, Eternals) le montage est fait avec une tronçonneuse, le jeu chez lady gaga frôle et Jared Leto parfois le nanardesque avec un accent italien à peine crédible mais je ne nierais pas le fait que les autres se débrouillent très bien en même temps c’est le minimum syndical de la part d'al Pacino, Jeremy Irons et Adam Driver. Pour finir je dirai que Ridley Scott persiste à mettre en avec son esthétique pseudo mature avec des couleurs désaturées qui fait affreusement artificiel mais ça c’est un problème, qui est plus général au cinéma de Ridley Scott.
Assez mitigé sur ce film. Y'a que Lady gaga et Jared Leto qui ont l'accent italien donc ça fait bizarre pour les autres. On ne voit pas assez de mode à mon gout, c'est vraiment centré sur les histoires de famille de Gucci. Dommage
Un film basé sur une histoire vraie parlant de la dramatique destinée de la famille Gucci ou l'argent arrive à corrompre même les liens familiaux les plus proches
Un film passionnant, je n'ai pas vu le temps passer. J'en voulais voir plus encore. Le casting juste INCROYABLE, le couple Gaga/Driver est vraiment le moteur du film. On est transporté dans l'univers de la famille Gucci . Une musique qui colle parfaitement au récit dramatique. Tous les acteurs donnent une leçon de cinema. Bravo à Ridley Scott.