Derniers Avis : House of Gucci - Page 2

Tout le monde sait ce qu’est Gucci, cela va sans dire.
Mais qui connaît réellement les complots, les disputes et l’histoire complète de cette famille ? Eh bien, beaucoup moins !

Ce film nous invite à nous plonger dans la vie de Maurizio Gucci, héritier de la maison Gucci et fils du GRAND, du SEUL, de l’UNIQUE Rodolfo Gucci (Jeremy Irons <3).
C’est un garçon solitaire, préférant passer sa vie à lire dans une bibliothèque qu’à penser à son héritage, encore moins à travailler.
Enfin cela, c’était avant de rencontrer Patrizia Reggiani. Tout de suite c’est le coup de foudre. Pour elle, il défie son père malade, il se met à travailler sur une station d’essence, il se métamorphose... et il sourit (enfin).
Lorsqu’ils se marient, leurs vies semblent être un idylle, magnifique et paisible.
Seulement, Patrizia commence à devenir attirée par l’argent de son mari, et par le pouvoir qu’il possède inconsciemment. Elle se transforme en requin, on peut le dire.
Maurizio Gucci reprend donc la tête du magasin de mode, piquant la plupart du temps les créations de son cousin styliste, tout cela sous les « conseils » de sa femme.
On voit clairement que, plus le temps passe, plus les disputes se font fréquentes, et plus les rôles s’inversent. Le mari dépense sans compter tandis que Patrizia compte chaque sou, est persuadée qu’elle va créer un empire (elle n’avait pas tord !).

Après une séparation, un divorce et une garde non partagée de l’enfant, c’est une guerre froide qui s’installe entre eux deux. Plus un mot, plus une rencontre, et Patrizia (redevenue Reggiani) pense encore que Maurizio va revenir vers elle !

La tension monte, jusqu’à l’inimaginable : l’assassinat de Maurizio. Et le meutrier est aussi étonnant que prévisible.


Je devais vous parler de ce film dès sa sortie, étant allée le voir dans la semaine suivante, mais mon avis changeait presque tous les jours sur ce que je voulais vous en dire, vous partager…
Je reviens donc presque six mois plus tard, avec des arguments de béton pour justifier mon retard (non, ce n’est pas vrai, j’ai juste oublié, pardonnez moi!)

En ressortant de la salle de cinéma, donc, j’étais presque euphorique. Un casting que j’adore, une histoire vraie mêlant amour et trahison, et quelque chose qui semble niais au premier abord mais qui s’avère ne pas l’être : parfait, et tout ce que j’aime.
Puis j’ai commencé à me sentir déçue sur certains points. Par exemple, par le jeu de Lady Gaga qui en fait BEAUCOUP trop, à peine quelques scènes où elle arrive à nous livrer un juste milieu. Je l’avais préféré dans « A star is born ».

Ensuite, je trouvais que le film aurait pu parler plus de la partie plus sombre de l’histoire, après le divorce, et même du procès. La première partie de l’histoire était certes essentielle et assez sympathique, mais qu’est-ce que c’était long !
Et puis, cela me faisait mal au cœur de voir Jeremy Irons jouer une personne si malade et mal en point ! Moi qui me souviens de lui dans Die Hard, je ne me remettais pas de le voir ainsi.
(d’ailleurs, est-ce que vous aussi, vous avez des acteurs fétiches que vous ne VOULEZ PAS voir vieillir ? Qui pour vous resteront toujours les personnes qu’ils étaient à 25 ans ?). C’était seulement appréciable d’entendre sa voix qui aurait pu sortir tout droit de la version anglaise du premier Roi Lion.

Les décors, eux, sont immersifs, et il n’est pas compliqué de se prendre au jeu.
La musique est pas mal, mais ce que je retiens le plus, c’est cette ambiance particulière, tantôt mignonne et presque électrique, tantôt plombante et stressante.
Et puis Adam Driver, quelle performance ! Toujours aussi beau, toujours aussi impressionnant… C’était un de mes personnages préférés dans le dernier Star Wars (je me demandais d’ailleurs si je ne devrais pas regarder « Marriage Story » avec le même acteur ?), mais ici il a sorti le grand jeu ! Le voir sourire était tellement satisfaisant, et son personnage, sa posture, étaient sympathiques, et ça, j’adore.
Le voir en duo avec Lady Gaga, par contre, m’a gênée, parce que j’avais l’impression que la différence de niveau de jeu était flagrante, mais aussi qu’ils n’allaient pas ensemble.
J’avais la sensation qu’ils étaient comme sur deux différents niveaux, comme sur deux lignes d’une partition de musique.

Je pense que ce film peut convenir aux gens qui aime la mode, les histoires de mensonges et de trahison, ainsi que les fan de acteurs que j’ai cités plus haut !

Ce film est vraiment bon. Les acteurs jouent bien leur rôle. Le film est psychologique, et montre bien l'envers du décor de l'univers de la mode.
C'est intéressant de rentrer dans l'univers de la famille Gucci.

Je suis assez surpris par les bons retours de ce film qui est d'une platitude assez incroyable. Si le fond de l'histoire est intéressante, sa réalisation est franchement moyenne et n'a aucun relief. Les acteurs eux-mêmes semblent s'ennuyer; seule Lady Gaga apporte un peu de grandeur à son rôle qui évolue tout au long du film. Une vraie déception.

Luxueux comme ses produits, House of Gucci est un film élitiste sur une sulfureuse famille italienne baignant dans l'industrie du luxe. La présence d'Al Pacino renforce l'aspect mafieux de cette story mais c'est bien le seul aspect sulfureux de l'histoire. Il est étonnant de voir Ridley Scott à la réalisation de ce biopic, un Martin Scorsese aurait lui, su exploiter tout le coté machiavélique des relations pas toujours fraternelles des membres d'une famille obnubilé par le succès et l'argent. House of Gucci reste un bon film mais ne fait que nous raconter qu'une histoire oubliable, et non une véritable saga familiale comme le Parrain le fut en son temps.

Je met 3,5 majoritairement pour le jeu d'acteurs plus que remarquable. De plus de part des images magnifiquement réalistes le film nous plonge dans une italie des année 80. Cependant le défaut principal de ce film est sa longueur, beaucoup de scènes insignifiantes, ce qui rend ce film barbant. Ce film aurait pu être un très très bon film mais il reste au rang de film passable .

Très bon film plus qu'un simple biopic, un thriller familial italien, le film aurait pu développer plus l'histoire. Lady Gaga parfait et le reste du casting pas mal

Ridley Scott tenait, avec "House of Gucci", une histoire intéressante et très riche, à la croisée du film sur le monde économique et de la tragédie grecque.

Il y avait de quoi faire avec les trahisons et les manoeuvres des associés et des tiers de la société familiale pour mettre la main sur la plus grosse part du gâteau.

Sauf que le scénario se contente d'effleurer son sujet, comme s'il avait peur de perdre le spectateur en abordant des thèmes juridiques ou économiques.

Or, on ne peut pas faire un film sur ces manoeuvres sans aborder ces aspects. Je garde un goût d'inachevé.

D'ailleurs, cette peur d'aborder des sujets un peu plus techniques est probablement la raison pour laquelle il y a autant d'ellipses. Et des ellipses très mal placées. Un exemple ? On ne sait pas comment on est passé de l'avant-dernière scène à la dernière scène alors que plusieurs années se sont écoulées et que ce point là est crucial pour comprendre la dernière scène.

Avec certaines ellipses, le film devient parfois incompréhensible. Et il n'est pas aidé en cela par un montage catastrophique.

C'est du gâchis parce que les acteurs livrent de très bonnes interprétations, y compris celles qui ont pu être critiquées comme Lady Gaga ou Jared Leto, pour mettre en lumière avec justesse ces enfants gâtés ou ambitieux qui se sont entredétruits par cupidité ou stupidité.

En espérant qu'un jour un cinéaste saura adapter correctement cette tragédie.

Un film contant merveilleusement bien la tragique histoire de Maurizio Gucci qui fut assassiné suite à une demande de sa femme. Ridley Scott après "Le Dernier Duel" revient avec un autre très bon film avec "House of Gucci". On reprend Adam Driver et on recommence en l'entourant d'un casting encore plus exceptionnel que le précédent, Tout le monde est exceptionnel, Lady Gaga confirme son talent d'actrice et Camille Cottin continue sa percée à l'international en démontrant son talent auprès des plus grands acteurs ! Un très bon biopic.

Super film, le jeu d'acting est très bien réalisé et l'histoire est magnifiquement bien suivie ! Cool

Comme dans l'industrie du luxe, beaucoup de choses sont excessives dans ce film : sa durée, les personnages caricaturaux et le jeu des acteurs. Lady Gaga est effrayante (et bien moins convaincante que dans A Star is Born) et Jared Leto, dont la transformation physique est impressionnante, est initialement drôle et touchant mais devient un peu lourd sur la fin.
L'industrie du luxe est finalement bien représentée avec tout ce qu'elle a de plus beau (l'esthétique qui peut tout de même tomber dans le mauvais goût) et ce qu'elle a de plus pourri.
On aime, ou pas

Mon Instagram :@benevaaucine

Ce film aurait dû être nommé aux oscars ! Super film de Ridley Scott ! Histoire vraie intéressante ! Le jeu d'acteur de Jared Leto et de Lady Gaga aurait mérité au minimum la nomination ! Excellent film et excellente histoire !

Lady Gaga mène vraiment ce film du début à la fin. C'est une histoire bien menée, intéressante et bien jouée.

L'ensemble donne l'impression que chaque acteur joue dans son propre film... sans parler de la mise en scène chaotique, les transitions tombent comme un cheveux sur la soupe. Le scénario ne rattrape rien, on s'attendait à un opéra tragique et grandiloquent et on se retrouve avec une chronique familiale à la limite de l'ennuie.

Ridley Scott avait terminé l'année 2021 avec un excellent film, "Le dernier duel ". Il replonge avec "The house of Gucci" et c'est tout de même nettement moins heureux, que je revisionne en DVD ce soir. La production y a pourtant mis les moyens avec 75 millions de dollars et au final un Oscar des meilleurs maquillages et coiffures mérité... Mais le film se traîne parce que l'histoire des Gucci est complexe et qu'elle mêle finances et rivalités familiales et que ce cocktail n'est pas toujours heureux à l'écran ...

Mais comme c'est un biopic , le réalisateur colle à l'histoire, du moment où Maurizio Gucci (Adam Driver) le petit fils du fondateur , rencontre Patrizia Reggiani ( Lady Gaga) qui va prendre une importance grandissante dans l'entreprise, conseillant son mari indolent et dépensier à faire d'une marque en pleine décadence un fleuron de l'industrie de luxe italienne. Cette renaissance ne va pas sans trahison, l'oncle Aldo (Al Pacino) et son fils, designer raté , Paolo ( Jared Leto), sans restructuration de capital avec Investcorps ... mais tous ces détails pèsent sur le film jusqu'au dénouement et à l'assassinat du tycoon italien en 1995, meurtre commandité par la femme de Maurizio et exécuté par deux amateurs...

La satire de l'opulence, la désinvolture des riches et l'absence de chaleur humaine dans une famille ou la réussite a brillé longtemps sont montrées crûment mais cette désincarnation tue l'esprit du film pour en faire un thriller froid, très éloigné de l'esprit latin que met en avant, par exemple, La Grande bellezza, où le flegme n'est pas absent , qui joue souvent sur un registre identique ... c'est dommage . Superbe performance de Lady Gaga en revanche ...

Le choix de peindre Maurizio Gucci en grand bourgeois dépassionné, alors qu'il a révolutionné la marque en recrutant Tom Ford comme John Galliano révolutionnera Dior ou Karl Lagerfeld Chanel, est une gageure sans doute un peu audacieuse. Cette présentation aboutit à faire de Patrizia Reggiani le deus ex machina de la multinationale, ce qui est beaucoup lui reconnaître ...

Bon film donc ... mais je reste sur ma première impression ...

Ce récit de l'ascension de la maison Gucci m'a laissée de marbre.

Je découvrais l'histoire de cette famille, j'ai le sentiment que la phase du procès aurait pu être mieux exploitée, là où le reste de l'histoire est d'une longueur et d'un manque d'intérêt total.

Le casting ne m'a pas non plus convaincue...