Le réalisateur Giovanni Troilo s’est intéressé à Frida Kahlo pour sa peinture, ses écrits mais aussi son style vestimentaire, reconnaissable entre tous. « Son importance en tant que figure est allée aussi loin que l’intensité et la détermination qu’elle a mobilisées tout au long de sa vie. La douleur, bien qu’essentielle à son travail, n’explique pas la raison d’un tel engouement : dans le travail de Frida, il réside toujours un lien perpétuel avec sa force intérieure et l’amour, l’énergie débordante et les couleurs de son pays. »
Le film présente six chapitres d’un voyage à la recherche de Frida Kahlo, on y retrouve notamment ses plus célèbres auto-portraits, Les Deux Fridas, La Colonne brisée et Le Cerf Blessé.
Une importante documentation existe autour de Frida Kahlo. Le réalisateur souligne ce qui fait la singularité de Frida Viva la Vida : « Pour la première fois, le documentaire montre des photographies et des objets appartenant à Frida que très peu de personnes ont pu voir, conservés dans les archives du Musée Frida Kahlo, ainsi que des originaux de Graciela Iturbide qui a photographié la salle de bain de Frida en 2004. » Il a aussi sollicité de nombreux et nombreuses experts et artistes qui ont contribué au film : Hilda Trujilo qui depuis 2002 dirige le Musée Frida Kahlo (un des trois musées les plus visités du Mexique), la photographe mexicaine Graciela Iturbide, la photographe Cristina Kahlo (petite-nièce de Frida), James Ole, professeur d’art au Wellesley College et assistant-curateur au Musée Davis d’art latino-américain, Carlos Phillips, assistant directeur du Musée Frida Kahlo, du Musée Diego Rivera Anahuacalli et du Musée Dolores Olmedo et la danseuse Laura Vargas.
L’actrice italienne est la narratrice de Frida Viva la Vida. Admiratrice de Frida Kahlo depuis l’enfance, Asia Argento a tout de suite accepté de participer à ce documentaire : « En lisant le scénario, j’ai découvert que le réalisateur aborde le travail de cette grande artiste avec humilité, grâce et respect. J’ai aimé l’aspect onirique qu’il emprunte à certains endroits, en suivant le fil rouge de ce que je pense être l’imagination de Frida Kahlo. Un monde onirique et sans limites. »