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    Messe basse
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Messe basse" et de son tournage !

    Genèse

    C’est après avoir été confronté à un deuil que le scénariste Ollivier Briand a eu l’idée de Messe Basse : « ça me faisait du bien de conserver des objets liés à cette personne, et même de lui parler. Pourtant je ne crois ni à l’au-delà, ni aux fantômes, mais force est de constater qu'une disparition n'interrompt pas complètement une relation. C’est ainsi que j’ai eu l’idée d’une veuve qui irait jusqu’à fabriquer un artefact de son mari pour continuer à faire exister son couple. »

    Relever un défi

    Messe Basse est le premier long-métrage de Baptiste Drapeau. Il porte à l’écran le scénario d’Ollivier Briand. Réaliser ce huis clos à petit budget était un défi pour lui car il s'agit d' « un exercice de style qui exige beaucoup d’inventivité et où tout passe par la mise en scène. Un huis clos appelle une grande rigueur dans l’articulation du récit : il y a peu d’actions, de décors et de costumes, et l’espace doit être réinventé par le découpage. Ce qui est généralement assez rare dans les scénarios français. Par ailleurs, bien que je sois scénariste, je ne me sentais pas capable d’écrire un thriller psychologique. Le travail d’Ollivier m’a permis de franchir le pas. »

    La maison

    La maison apparaît comme le troisième personnage du film. Comme il n’était pas possible de construire tout le décor en studio, il a fallu trouver la bonne maison. Le réalisateur souhaitait un décor qui « rappelle symboliquement le cliché de la maison des films d’horreur comme celle de Psychose. Une grande maison, relativement isolée, avec du cachet, pour mieux détourner le cliché ensuite ». L’équipe a jeté son dévolu sur une demeure située dans le quartier de la Ville d’Hiver à Arcachon et qui appartient à une ancienne antiquaire maritime. Ainsi, l’univers marin imprégnait déjà toute la décoration et permettait d’instaurer une ambiance chaleureuse et cosy le jour, lugubre et inquiétante la nuit.

    Les effets spéciaux

    Pour des questions de budget, la majorité des séquences nécessitant des effets spéciaux ont été tournées en direct sur le plateau. Un côté artisanal qui a plu au réalisateur : « J’adore cette façon de faire, il y a un côté enfantin, un retour aux origines. » La séquence du rêve de Julie sur un bateau des années 60 fait appel quant à elle à un mélange d'effets réels et numériques. La première partie du rêve étant tournée en décors réels sur le balcon de la chambre de Julie (environ 5 à 6 mètres de haut), le chef-opérateur a dû installer une grande nacelle d’une dizaine de mètres dans la rue voisine. Un technicien perché en haut devait faire tourner le projecteur à main nue pour simuler la lumière du phare. Pour la deuxième partie, tournée entièrement sur fond vert, il a fallu recréer une lumière numérique raccord avec la lumière de plateau.

    Inspirations

    Parmi les films qui l’ont influencé, Ollivier Briand cite Rebecca d’HitchcockLes Innocents de Jack ClaytonVaudou de Jacques Tourneur et Odete de João Pedro Rodrigues « qui raconte une relation entre deux personnes qui ne se connaissent pas mais qui fantasment sur un mort. »

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