Après "Vikings" et "Valhalla", voici le nouveau ou plutôt, premier grand film sur l'univers impitoyable et sans merci des Vikings. D'une durée assez conséquente, cette fresque historique nordiste aura bénéficiée d'un long démarrage aussi canon qu'efficace mais surtout brutal avec en fond, un ensemble musical percutant et synonyme de voyage dans ce grand et vaste Nord.
Un film particulièrement soigner sur sa photo en raison de multiples plans séquences ultra réussis parsemés lors de chaque "chapitres" du film, un éclairage de plateau et de scènes extérieur tous bonnement réussi ainsi qu'une grand réussite pour les scène nocturnes, un noir et blanc d'une esthétique sublime (il fallait y penser).
2h17 ou notre récit suit les traces d'un casting de haute volée et à la sincérité hors-normes. Du grand gaillard ténébreux et héroïque Alexander Skarsgård ("Battleship", "Tarzan", "Godzilla vs Kong"...) dans un jeu et une direction artistique simplement sauvage et impeccable à la jeune, magnifique et parfois "enfantine" et donc touchante Anya Taylor-Joy ("The Witch", "Le jeu de la Dame", "Split", "Last Night in Soho"...) dont les scènes auront été d'une immense percussion puis en finissant par Nicole Kidman au jeu parfois dingue par la folie "exagérer" mais toujours sincère de son rôle de reine plutôt déchue,
les derniers rôles furent simplement de la figuration à l'image du culte Willem Dafoe et d'Ethan Hawke n'ayant vécu respectivement que l'espace de 30 min pour l'un et à peine 45 min pour le suivant.
Un récit mythologique, épique dont le démarrage fut donc canon et stupéfiant de cruauté réaliste mais nécessaire pour mieux saisir la mentalité guerrière de cette bien lointaine époque. Un récit extrêmement religieux ou, comme dans la série, les actes et les choix sont faits en connaissance des dieux et de leur bon vouloir, un récit qui montre donc, contrairement à des films bien plus moderne dans la chronologie, que la politique ne prend pas entièrement la place dans les discussions. Enfin, si certaines scènes marques des longueurs par un dérouler mou ou un script très présent, la qualité visuelle et le jeu global parvient miraculeusement par nous faire oublier cela.
Le final, épique, digne d'une séquence mythologie Grecque, digne des dieux de l'Olympe, fut visuellement belle, d'une direction majestueuse et d'un court préquel sincèrement percutant de la part de notre héros. L'ultime plan sur les portes du Valhalla fut magique, une petite longueur aurait été la bienvenue.
Les Vikings n'ont assurément pas dit leur dernier mot s'il devait un jour prochain, y avoir une nouvelle fresque nordiste.