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FaRem
8 631 abonnés
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3,0
Publiée le 17 septembre 2020
Ángel est le cliché du mâle dominant, un homme qui se croit meilleur que les autres et qui pense que rien ne cloche chez lui. Un jour, il est victime d'un accident et termine dans un fauteuil roulant. Pour autant, il ne se laisse pas abattre même si son amour propre en a pris un coup, mais un événement va définitivement le faire passer de petit-ami jaloux à psychopathe. "El practicante" est un thriller psychologique qui est pas mal, mais qui est un peu trop sage et soft à mon gout. Le fait que la grande majorité du film se déroule en huis clos complique les choses, tout comme le fait que le personnage soit en fauteuil, mais j'aurais aimé voir quelque chose d'un peu plus malsain et tordu comme on a pu déjà voir dans d'autres films réalisés par des Espagnols ("Mientras duermes" par exemple) qui sont bons dans ce style. Si la situation est un peu trop statique par moment, l'histoire reste prenante jusqu'au bout grâce à la solide performance de Mario Casas. Si je m'attendais à quelque chose d'un peu mieux et surtout de plus angoissant et intense, le film est quand même pas mal pour passer le temps.
Thriller espagnol correcte toutefois il reste très prévisible. L'ambiance générale est plutôt bien géré, mais n'es au final pas si malsaine que ça, le film aurait gagné à être légèrement plus glauque et dérangent, car la plupart des situations on un goût de déjà-vu, surtout la deuxième partie du film, Misery faisait aussi bien il y a 30ans. Et cette fin gâche un peu l'ensemble car hautement improbable, après toutes ces péripéties il y a bien du avoir une légère enquête, ne serait-ce qu'après l'incident finale, spoiler: donc le fait qu'elle puisse récupérer son ex a l'hôpital comme si il ne s'était rien passé laisse perplexe . Sinon le tous est plutôt bien interpréter, pas un chef-d'oeuvre, mais permet de passer le temps.
Ce n'est pas qu'on s'ennuie, mais tout n'est pas clair dans ce film. Il y a un type qui l'aide à "faire le ménage", celui qui lui achetait les bijoux volés. Pourquoi? Il le paye, je ne le savais pas si riche. A-t-il touché une grosse indemnité des assurances, ou quoi ou qu'est-ce. Tous ces points restent très mystérieux et gâchent énormément la cohérence de l'intrigue. Où alors j'ai raté des trucs. Je trouve qu'en général, les trucs qu'il fait semblent trop faciles pour quelqu'un comme lui. On le croirait aidé par tout un réseau. Bref, c'est complètement surréaliste. Quant à comparer à Hitchcock, franchement, Hitchcock s'assurait au moins de la vraisemblance de ce qu'il mettait en scène. Même les Oiseaux, un peu surnaturel de par son sujet, est plus vraisemblable que ce type aidé dans son entreprise par les petits elfes, dirait-on.
Un nouveau thriller psychologique espagnol avec Mario Casas beaucoup plus classique et moins convaincant que "Contratiempo", même si l'histoire tient en haleine jusqu'au bout. Beaucoup de facilités dans le scenario rendent l'ensemble tout juste moyen.
Le rythme est inégal, tout comme le jeu d'acteurs et les péripéties. Mis à part regarder ce film pendant un dimanche pluvieux quand on n'a rien d'autre à faire ou à voir, aucun intérêt.
Excellent thriller digne du meilleur Hitchcock, Irremediable a tout d'un grand film. Supergbement interprété, le suspens est constant tout au long du film. La réalisation est soignée. A voir
Un ”thriller” espagnol de Carles Torras avec Mario Casas, le beau brun aux yeux de braise déjà vu entre autres dans ”Contratiempo” de Oriol Paulo et plus récemment dans ”Chez moi” de David Pastor et Àlex Pastor. Le principal rôle féminin est tenu par la comédienne belge Déborah François (”L’enfant” des frères Dardenne, ”Le Premier Jour du reste de ta vie” de Rémi Bezançon, ”Populaire” de Régis Roinsard) Résumé sommaire : Condamné à vivre en fauteuil après un accident, Ángel qui était le comble du machisme décide de se venger de ceux qui l'ont trahi, en particulier de la femme qui l'a quitté au pire moment. Je ne mets qu’une note ”tiède” car bien que le rythme soit quand même plutôt lent, le départ m’a séduite, je me suis demandée où l’histoire allait me conduire... mais j’ai eu droit surtout à un huis clos entre le bourreau et sa victime avec une fin (même pratiquement la seconde moitié du film) qui tombe un peu trop, à mon goût, dans le ”grand guignol” et m’a désenchantée.
2,5/5 Moyen. Scénario qui fait un peu "déjà vu", le jeu des acteurs est bon et l'ambiance oppressante. Le tout est quand même un peu gros mais c'est un univers glauque dessiné avec un certain soin.
En fait, c'est pas que c'est raté mais c'est plutôt que c'est du vu et du revu. Pourtant, il y a une base qui peut laisser présager le contraire. Le scénario tourne autour d'un ambulancier qui travaille dans les services d'urgence. En parallèle de ce métier éreintant, il passe son temps avec sa petite amie française avec qui il mène une vie de couple fougueuse et passionnée. Un jour, un terrible accident de la route lui fait perdre l'usage de ses jambes. Alors handicapé et incapable de travailler, celui qui se prenait pour un Apollon chaud comme la braise voit sa relation avec sa copine se détériorer, à l'image de son état mental qui vrille dangereusement vers la parano voire même la folie. La mise en scène de Carles Torras est sombre, très proche des corps et se révèle anxiogène par son huis clos qui parvient à dépeindre l'horreur humaine dans ce qu'elle a de plus glauque. Le point fort, c'est Mario Casas, qui, par son interprétation sans empathie, réussit à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Son personnage est totalement égocentré, d'une fierté sans borne et inconscient. Le duo qu'il forme avec Déborah François marche bien et c'est d'ailleurs plaisant de découvrir l'actrice francophone dans un rôle plus physique, même si celui-ci se résume à celui de victime. Là où le bât blesse, c'est dans la prévisibilité du scénario, et ce, malgré quelques réactions soudaines de son antagoniste et une bon accompagnement sonore. On ne doute pas une seconde de ce qui va se passer, ce qui fait que "Irrémédiable" se confond très vite dans la masse des thrillers où la folie l'emporte. Il suffit d'avoir vu "Misery" ou d'autres films similaires pour visualiser et comprendre les rouages d'un tel scénario, qui passe le temps d'une soirée, mais qui ne restera pas dans les mémoires, ni même dans les bonnes surprises Netflix...
Un thriller ibérique balisé, qui pioche un peu chez Misery un peu chez Liaison Fatale, autrement dit du déjà vu et qui peine à monter en puissance et à assurer son climax. Le personnage principal est un fumier de pervers narcissique en fauteuil roulant qui ferait détester les handicapés.
Habituellement je n'aime pas le cinéma espagnol que je trouve trop trivial notamment dans l'écriture de ses personnages, je ne m'attendais à rien de bien fameux avec ce film, il s'agit pourtant d'un bon petit thriller bien ficelé, la narration chemine intelligemment, l'acteur principal fait du bon boulot pour camper un personnage amer et pervers, le tout dégageant une atmosphère de réalisme (à l'exception d'une séquence, et encore), pari pas évident à tenir vu la particularité roulante de l'antagoniste. Bon film de genre. Alors oui la fin est un peu faible mais c'est un retournement de situation correct pour clore le récit.
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1,5
Publiée le 31 octobre 2020
Irrémédiable essaie de créer le suspense en expliquant comment Angel commence à perdre la tête après l'accident. Il essaie de créer un montage interne pour le personnage mais échoue à la tentative. Car il nous montre plutôt un personnage avec une motivation non crédible de ses actions. Les meurtres qu'il a commis sont si hors de propos et ne montrent rien que le cinéma n'ai pas vu, un homme jaloux tuant et kidnappant une fille. Je ne peux pas croire que ce soit le même acteur Mario Casas qui a fait une excellente performance dans l'invité invisible. Même si je voulais savoir comment le film allait évoluer à mi-chemin cela manque d'intérêt. C'est un film en manque d'originalité et plein de clichés de cinéma...