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    Miquette et sa mère
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    2,6
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    16 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 467 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2018
    Sans doute est-ce dans l'œuvre de Clouzot une œuvre mineure, mais qu'on arrête de dire que c'est du théâtre filmé ! Au contraire le film fait preuve d'une mise en scène inventive avec une caméra qui parfois donne le tournis. Et puis cette manie qu'ont certains de changer de trottoir en se pinçant le nez dès qu'on leur parle de vaudeville devient insupportable. Il y a comme pour tous les genres des bons et des mauvais vaudevilles, si la lecture au premier degré de celui-est sans doute volontairement primaire, il faut voir le reste, une mise en abîme souvent cocasse du monde du théâtre émaillé de répliques souvent bien senties. Côté acteurs, on est largement servi, Daniele Delorme crève l'écran, Bourvil est amusant du moins au début, Saturnin Fabre est étonnant et parvient même à faire la pige à Louis Jouvet lequel ne démérite pas pour autant. Beaucoup de bonnes choses donc, mais un peu fouillis quand même.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Avec "Miquette et sa mère" on peut dire que Clouzot s'offre une vraie parenthèse après son cycle noir entamé pendant l'Occupation et qu'il poursuivra à travers l'épique dès 1950 avec "Le salaire de la peur". Quelle mouche a donc piqué le réalisateur pour se livrer à tant de légèreté ? Une envie de se mesurer à un style aux antipodes de son univers naturel ? Peut-être ? A moins que ce ne soit tout simplement le plaisir d'offrir à Jouvet une occasion de se livrer sans retenue à un hommage par caméra interposée à l'art qu'il vénère le plus, le théâtre. Si tel est le cas bien lui en a pris car Jouvet devait disparaître deux ans plus tard. C'est une pièce éponyme de Jean de Flers et Gaston Arman de Caillavet déjà deux fois adaptée à l'écran qui va servir d'écrin à l'exercice de style. Rien ici de la mécanique de précision du "Corbeau" mais un débordement de tous les instants où comme au bon vieux temps du caf conc chaque acteur en rajoute à qui mieux-mieux . A ce jeu-là Danièle Delorme encore débutante n'est pas la dernière, faisant même parfois la nique aux Louis Jouvet et Saturnin Fabre pourtant experts en la matière. Bourvil lui aussi débutant au cinéma est exquis en amoureux transis, timide et précieux jusqu'au ridicule. Mais sans faire injure au grand Jouvet dont l'interprétation de cet acteur raté ne constitue pas l'acmé de sa carrière, c'est Saturnin Fabre qui ramasse la mise en vieux duc truculent, amoureux de chair fraîche qui nous régale d'un numéro inénarrable lors d'une séance de gymnastique où en caleçon long dans sa chambre, il explique à son ami avoir retrouvé ses trente ans et la vigueur qui les accompagne. Vraiment les types de sa trempe manquent aujourd'hui à notre cinéma. Henri Georges Clouzot s'amuse et nous avec lui dans une de ses œuvres mineure mais charmante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Entre deux chefs-d'oeuvre Henri-Georges Clouzot se perd dans une adaptation ratée d'un vaudeville (très médiocre). Les acteurs font ce qu'ils peuvent (Bourvil s'en sort pas trop mal). Vraiment laborieux, dialogues surannés et intrigue minable, oublier ce film.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    Après un carré de très bons films, L’assassin habite au 21, Le Corbeau, Quai des orfèvres et Manon, Clouzot se perd dans l’adaptation d’un vaudeville sans intérêt de Flers et Caillavet. Malgré une pléiade d’acteurs de renom, Louis Jouvet, Saturnin Fabre, Bourvil et Danièle Delorme en tête, le film ne décolle jamais de son atmosphère étriquée de théâtre filmé, l’intrigue est fade et la réalisation de Clouzot sans aucune mesure avec ce qu’il avait montré auparavant. Cette œuvrette va inaugurer une série de tournages commerciaux entrecoupés d’éclairs de génie tels que Le Mystère Picasso ou La Religieuse. Nous sommes donc ici à un (mauvais) tournant de l’œuvre de cet auteur original et indiscutablement créateur, même s’il s’est parfois égaré en chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2011
    Film tout à fait atypique pour Clouzot. À ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 mai 2008
    L'histoire n'a pas vraiment d'intérêt seul le temps et les acteurs surtout Bourvil donnent au film une valeure.
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2021
    Plus mauvais film de Clouzot. Même les prestations de Bourvil et de Louis Jouvet ne permettent pas de sauver ce film de la médiocrité. Louis Jouvet surjoue, il tient là son plus mauvais rôle au cinéma et Bourvil s'en sort moyennement. Danièle Delorme est assez agaçante. Seul Saturnin Fabre a trouvé un rôle à son talent. La comédie n'était pas un genre pour Clouzot.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2009
    Si on a tant décrié le cinéma de Sacha Guitry, c'est parce que des cinéastes si peu coutumiers du plateau de théâtre se permettait, sans se soucier de respecter ni théâtre ni cinéma, de faire du théâtre filmé. L'amalgame fût vite fait entre ce cinéma-là, de théâtre filmé, et le cinéma de Guitry. «Miquette et sa mère» (France, 1950) d'Henri -Georges Clouzot filme la pièce de Robert de Flers et de Gaston Armand de Caillavet sans jamais en exalter le récit, ce que le cinéma peut au moins faire, ni même en réajustant les formes de représentation. Guitry, bâtisseur de ponts entre théâtre et cinéma, ne transite jamais une oeuvre du théâtre au cinéma sans en ajouter plus ou moins de saveur supplémentaire. Clouzot en bon professionnel du cinéma, en réalisateur modéré et prudent, tempère son audace et conserve le précieux espace du théâtre. La force de l'image qui fonde la puissance du cinéma à laisser entrevoir le coeur des passions humaines est en l'occurrence entièrement délaissée. Reste le geste de l'acteur... Malheureusement lui aussi est profondément engoncé dans des conventions. La convention du jeu de l'acteur peut-être celle stylisée et spontanée (cf. Jean-Pierre Léaud) comme elle peut-être l'oeuvre d'une école et d'une éducation si stricte que ne transparaît plus que l'efficacité de la leçon. De Danièle Delorme jusqu'à Saturnin Fabre (pourtant coutumier des improvisations), tous sont sertis dans un personnage. Du théâtre, rien que du théâtre indépendamment de tout cinéma et de toute vie. Seul Bourvil, dans une de ses premières apparitions, éclaire ces statuts d'un rayon de fraîcheur. Néanmoins sont jeux reste prudent et toujours mis au profit de l'incarnation d'un personnage caricatural, benêt de campagne. En comparaison, un cinéma issu du théâtre comme celui de Guitry explore des possibilités nouvelles, avec réussite ou non peu importe, tandis que celui de Clouzot, autrement bénéfique en d'autre domaine, n'en reste qu'à la transposition la plus élémentaire.
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2013
    Clouzot filme après la guerre une pièce de théatre d'avant guerre sur le théatre d'une autre avant guerre, monde désormais englouti. Les acteurs sont sublimes, théâtraux comme il se doit. Si seulement nos acteurs, fils à papa ou à maman arrivaient seulement à la cheville de Jouvet Saturnin Fabre Pauline Carton Bourvil...le cinéma ne serait pas en train de mourir d'ennui
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 187 abonnés 5 190 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    C'est une comédie théâtrale plutôt désuète mais qui possède un humour style ancien qui ne déride pas tellement aujourd'hui.
    Plutôt poussif et presque ennuyeux à la longue
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 387 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Réalisé à contre-coeur par Henri-Georges Clouzot, “Miquette et sa mère” est une comédie amoureuse adaptée de la pièce de Robert de Flers et Gaston Arman de Caillavet. Miquette est amoureuse d’Urbain, le fils d’un châtelain et rêve de devenir une grande vedette de théâtre. Mais l’oncle d’Urbain, décide de la fiancé avec une riche héritière et prend Miquette pour maîtresse lui promettant une belle carrière à Paris. Les deux âmes soeurs sont alors séparées jusqu’au jour où elles se retrouveront lors d’un championnat de tennis. La comédie n’est pas un genre de prédilection chez Clouzot et on ressent ce malaise tout au long de l’intrigue surjouée. A l’inverse, on se demande si le réalisateur ne fait pas exprès d’insister sur chaque balourdise pour que plus jamais on lui demande de produire ce genre de thématique. “Miquette et sa mère” ne séduira pas grand monde mais a au moins eu le mérite d’être le point de départ de l’histoire d’amour entre Henri-Georges et Vera, l’assistante de sa scripte.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    93 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Seule œuvre purement légère de la filmographie de Clouzot, Miquette Et Sa Mère n'est certes pas le long-métrage le plus marquant de ce grand réalisateur. Tout dans ce film rappelle le théâtre d'avant-guerre dont il est tiré: depuis sa mise en scène statique jusqu'au jeu grandiloquent de ses acteurs en passant par son intrigue vaudevillesque et ses dialogues désuets (avec apartés et tout le tintouin). Ce parti pris déstabilisant permet néanmoins au cinéaste d'amorcer une réflexion intéressante sur le théâtre. De plus, les acteurs livrent une prestation tellement convaincante (Danièle Delorme, Saturnin Fabre et Bourvil en tête) qu'il est difficile de ne pas apprécier ce film pour ce qu'il est: une parenthèse rafraichissante avant de replonger dans ce que l'âme humaine a de plus sombre lors de deux chefs-d'œuvre à venir.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 471 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    On ne percevra pas le talent et l'univers de Clouzot dans cette comédie de boulevard un peu sotte aux commandes de laquelle on est par conséquent surpris de trouver l'auteur du "Corbeau" et de "L'assassin habite au 21".La noirceur et la causticité acerbe du cinéaste, à l'origine de tant de brillants premiers et seconds rôles, ne s'exercent pas ici, dans ce qui n'est rien d'autre que l'adaptation d'une banale et passable comédie théatrale.
    Danièle Delorme est l'héroine de cette pièce de Caillavet et de Flers qui conte l'aventure... théatrale d'une candide provinciale. Miquette aura à choisir entre sa carrière prometteuse dans la troupe de Monchablon (Louis Jouvet, épisodique et sans beaucoup de saveur dans ce rôle pourtant volontiers cabot) et l'amour d'un soupirant un peu nigaud (Bourvil, voué aux excès dans un emploi d'amoureux timide et maladroit). Quelques péripéties vaudevillesques et "bons mots" plutôt fadasses rythment une comédie dont l'unique originalité réside dans sa seconde partie, où le destin sentimental et théatral de Miquette se joue spoiler: dans les coulisses d'une représentation, médiocre et cafouillée, qu'elle est en train d'interpréter.

    On sera en définitive peu sensible aux petits numéros d'acteurs des Jouvet et autres Saturnin Fabre, et déçu qu'une telle réunion de talent produise une comédie vulgaire.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    Première comédie et film en costume de Henri-Georges Clouzot, Miquette et sa mère dénote dans l’œuvre cinématographique de son auteur, ici réalisateur, coscénariste et dialoguiste. Dans cette libre adaptation de la pièce de théâtre éponyme, Clouzot parodie et force le trait de sa comédie, un genre qu’il juge inférieur au drame. Un avis dont il fait étalage au détour d’une réplique du film. Si Bourvil et Danièle Delorme forment un couple de jeunes amoureux candides en mode histrion, Louis Jouvet en théâtreux besogneux et Saturnin Fabre relèvent le niveau d’interprétation d’un casting hétéroclite. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    On a beau avoir été épaté par la performance tragique de Bourvil dans un chef d’oeuvre de l’un des maîtres du film noir français (Le Cercle Rouge, Jean-Pierre Melville, 1970), on sera surpris de le voir ici associé à un autre maître du genre, Henri-Georges Clouzot qui, après quatre films sombres voire durs, s’essaie à la comédie avec cette adaptation, toujours en compagnie de Jean Ferry, d’une pièce de théâtre du début du XXème siècle.

    Hélas, il ne fallait pas faire ça. Le jeu des interprètes, pourtant solides, est horriblement exagéré, presque inaudible à certains moments et les apartés qui s’enchaînent sonnent terriblement faux. Henri-Georges Clouzot étant un directeur d’acteur·trices excellent, on ne peut qu’en déduire que c’est fait exprès, d’autant que la distribution est faite de stars, confirmées ou en devenir : Bourvil, comme déjà dit, est au début de sa carrière, Danièle Delorme aussi, Louis Jouvet, Saturnin Fabre et Pauline Carton, eux, comptent, sur la toile ou sur les planches, des centaines de rôles qui les ont rendus illustres. A la caméra, Clouzot a délaissé ses jeux d’ombres et ses plans en ligne de fuite pour le ronron sans âme qui sied à une comédie populaire. Tout sonne faux, c’est du théâtre filmé et surtout très mal joué, comme l’est la scène d’ouverture, du Cid, sauf qu’à ce moment, on pense que c’est du second degré, de l’ironie.

    Hélas, c’est la teneur même de l’ensemble. Insupportable. Sans aucun doute l’erreur dans une filmographie pourtant presque irréprochable.
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