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chrischambers86
13 804 abonnés
12 441 critiques
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3,5
Publiée le 3 mai 2022
2001 marque le grand retour de Jean-Jacques Beineix au cinèma qui n'a pas pu tourner son film sur "Les vampires", faute de financement suffisant! Ce dernier reprend les chemins des studios de cinèma pour tourner une comèdie sur la mort et sur la dèpression dans laquelle il retrouve son hèros du culte "37°2 le matin". Malheureusement, ce "Mortel transfert" ne retrouve pas le succès en salles, ce qui est fort regrettable tant l'histoire est très drôle! Adaptè du roman èponyme de Jean-Pierre Gattègno, c'est un film qui combine tous les genres avec en toile de fond un psychanalyste dèpressif qui soigne des patients qui le sont tout autant! Le ton du film correspond exactement à ce que JJB aime, avec ènormèment de choses qui passent par la comèdie (le cadavre encombrant). De plus Anglade, Hèlène de Fougerolles, Robert Hirsch et Catherine Mouchet sont volontairement utilisès à contre-emploi et leurs compositions ne manquent pas de cocasserie! Une oeuvre à rèhabiliter et une actrice à dècouvrir d'urgence : la charmante Valentina Sauca dont le baiser èchangè avec Anglade dans les illuminations de Paris, la nuit, laisse rêveur! Les tableaux de la galerie d'art, du rêve et du gènèrique d'intro sont de Beineix qui avait dècidèment plusieurs cordes à son arc...
Film qui ne commence pas trop mal, qui se poursuit dans l'ennui le plus carabiné et qui se termine dans la plus béante des vacuités. Il paraît que ce navet fut annoncé à l'époque comme le grand retour de Jean-Jacques Beineix... On retrouve en effet une certaine forme esthétisante - déjà présente dans Diva - sauf que dans le cas de ce Mortel Transfert c'est totalement insupportable. Tout sonne faux, tout sonne creux, le long métrage ressemble à un clip interminable peuplé d'images ripolinées, développé à grand renfort d'intrigue improbable. Bon, évidemment, quand on voit que Jean-Hugues Anglade est de la partie on essaye de persévérer jusqu'à la fin... On déchante rapidement, consterné par tant de laideur et de vulgarité. Le comble du mauvais goût revient à la séquence de baise dans le cimetière, totalement ridicule en plus d'être mal réalisée. C'est à croire que Beineix n'a réalisé qu'un seul chef d'oeuvre dans sa carrière : le magnifique 37°2 Le Matin. Mais pour ce Mortel Transfert, on repassera...
Comme souvent, les films de Beineix nous plongent dans une atmosphère étouffante, mais qui nous envahit durant tout le film et nous rompt avec notre quotidien. Celui-ci ne déroge pas à la règle avec comme d'habitude aussi des acteurs excellents pour compter son histoire.
Avec son côté branché presque baroque, cet essai de cinéma est plutot bien transformé grace au métier et à l'originalité de son réalisateur même si l'intrigue reste quelque peu vaseuse. 13/20
Il y a certainement rien de plus con pour un cinéphile que de commencer la filmo d'un réalisateur par son dernier film en date. Mais comme je suis très con, je peux me le permettre. Ce que je peux dire de ce premier Jean-Jacques Beineix, c'est que ça part d'une très bonne et fascinante idée de départ digne d'un film noir américain, que ça aborde avec une certaine audace des trucs malsains pas fastoches à mettre en scène et qu'il y a quelques belles fulgurances visuelles. Mais qu'est que l'intrigue est confuse, à force on ne cherche même pas à la suivre, et qu'est qu'il y a aussi des longueurs, deuxième raison qui fait qu'on est loin d'avoir une attention soutenue face au film. Bilan très mitigé pour l'instant mais je n'ai pas encore vu les oeuvres plus réputées du réalisateur.
Jean-Jacques Beineix est parvenu à un bon mélange de thriller et d'humour noir l'un ne prenant jamais le pas sur l'autre à défaut d'un suspense haletant Mortel transfert possède une intrigue qui m'a amusé avec cet homme (bien campé par Jean-Hugues Anglade) se retrouvant emmêlé dans un noeud qui nous semblent inextricable comme on peut en voir parfois au cinéma. Un style peu fréquent dans le cinéma français car par moment Mortel transfert est décalé, les acteurs se calent bien au ton voulu par Beinex.
Une bonne histoire avec quelques coups de génies : L'aveugle et le verglas, j'ai adoré ! Beinex sait maintenir une bonne pression et a beaucoup d'idées dans ses scènes. Les petits airs de sifflements, les relations entre psy, l'enquête intrigante sur qui a tué la patiente, sans compter cet homme de la rue dont l'histoire est plus qu'étrange ... Un très bon film avec de nombreux personnages déjantés, j'ai beaucoup aimé ! Les prises de vues sont géniales !
Mon Dieu que Beineix est descendu bien bas. En embauchant à nouveau son complice de 37°2 lui aussi dans le creux de la vague, il espérait sans doute retrouver un peu de son lustre d’antan et en tout cas un peu de l’inspiration perdue. Mal lui en a pris car avec ce polar « chichiteux » et intello il commet son plus mauvais film. Tout sonne faux que ce soit le jeu des acteurs ou l’intrigue. A force de vouloir être original, Beineix se perd dans des arabesques qui plombent gravement le récit. Un conseil pour les néophytes du bonhomme : replongez vous tout de suite dans « 37°2 » ou « Roselyne et les lions ». Certains auteurs on peu d’œuvre ou peu de temps devant eux pour exprimer leur talent. Beineix n’avait certainement pas plus de 4 ou 5 films dans sa besace et le temps d’une décennie pour exprimer son art. Après ça il aurait pu se contenter d’être un très bon faiseur afin de continuer à travailler en attendant peut-être le retour de flamme. Au lieu de ça il a voulu persister sur la voie de ce qui avait fait son exception pour finir par devenir un cinéaste banal et sans doute « has been ». Dommage.
Polar psychanalytique que Beineix a soigné dans les moindres détails. L'intrigue est alambiquée et plutôt prenante. Mais la narration et le style visuel ont un côté démodé, presque ringard du cinéma branché des années 80. De la photo, aux cadrages, des personnages à la vision de la psychanalyse, il y a des relents de naphtaline. Le film aurait été sulfureux à l'époque. Aujourd'hui, c'est juste sympathique.
Une intrigue certes peu originale mais le film de Beinex nous offre de bons moments de loufoqueries. Un film totalement décalé avec des acteurs à contre-courant.
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2,0
Publiée le 9 février 2021
Mon point de vue est que ce film est une vision très adulte d'humains farfelus essayant de passer la journée et ceux qui aident ont vraiment besoin d'autant d'aide de leur part. Le psychologue ne l'a pas tuée c'est son mari qui l'a fait (ou l'a-t-il fait ?) mais il est aussi perturbé qu'elle et l'histoire prend une sorte de qualité. Ce film est une comédie noire française très bizarre. L'intrigue est inhabituelle, très étrange et irrégulière alternant des parties ennuyeuses et intéressantes et même de la comédie noire et du thriller. L'histoire est bonne mais dans certains rôles elle ne fonctionne pas bien malgré un grand casting. La beauté de la nudité de Valentina Sauca est étonnante. Son beau corps est parfait et ressemble à une statue. Cependant ce film n'est qu'un divertissement raisonnable recommandé pour un public très spécifique. Donc un contenu adulte extrême qui limite le public et qui traîne un peu en longueur pour expliquer les choses...
Un film fort moyen. Alors que Beineix brille d'habitude par sa mise en scène soignée et originale, il signe ici un film étrange mais pas convaincant. Il y a quelques bons paysages et le jeu des lumières est réussi, mais au final, ce film n'a pas vraiment d'allur, comme si il voulait gagner sur tous les tableaux. Il ne gagne finalement sur aucun. Pas indispensabe, même si la qualité de certains personnages vaut tout de même le déplacement.