Derniers Avis : En Attendant Bojangles - Page 9

"Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire." ❤

En attendant Bojangles, critique sans spoilers.

En attendant Bojangles est une plongée dans la fantaisie, dans une jolie folie, mais qui ose en explorer les côtés plus sombres.

Ce film est un très grand film, immensément touchant.
Deux conceptions s'y opposent: La première est incarnée par Camille, éminente rêveuse choisissant de voir le monde comme un terrain de jeu sans limites, ce qui la rend heureuse. La deuxième est incarnée par Romain Duris, qui, de son côté, n'est pas enfermé dans cette vision et arrive par conséquent à se rendre compte de la réalité au sens commun.

Tel que l'exprime l'un des personnages du film, on ne peut échapper à la réalité.
Et c'est dès lors que la fracture nous apparaît.

Camille, lorsqu'elle atteint une certaine limite dans la joie, passe à l'exact inverse, ce qui marque le début d'une dramatique chute.
Dès lors, Georges et Gary vont tout faire pour sauver leur famille car comme l'exprime le personnage incarné par Romain Duris, "on doit veiller à ce que l'arbre reste debout".

Je vous recommande ce film pour nombre de très belles séquences (je pense à la dernière scène dansée) et parce que le sauvetage de Camille est bouleversant.

Le personnage le plus touchant est Gary, confronté à tant de situations si étranges à cause de la cruauté de ses parents qui ne semblent pas se rendre compte de ce qu'implique le fait d'avoir un enfant...

Lorsque la triste réalité se révèle, le film s'assombrit, mais elle est adoucie par l'amour liant cette famille, à en juger par plusieurs scènes de bonheur et par les mots de Camille:
"Vous voulez savoir pourquoi je vous aime? Parce que vous êtes encore plus fous que moi." ❤

Virginie Efira, Regis Roinsard, Romain Duris, merci du fond du cœur pour ce mémorable hymne à la vie. ❤

Olivier Bourdeaut, merci pour cette belle histoire. ✍

Instagram: @passion.culture

Un film qui n'a cessé de me mettre mal à l'aise et pour différentes raisons. D'une part il y a 2 parties distinctes, et aux antipodes : le film commence comme une comédie légère avec une patine très Le Petit Nicolas (autrement dit une France d'autrefois reconstituée) avec un couple amoureux et fantaisiste, en surjeu perpétuel, puis une seconde partie dramatique voire tragique où la folie douce vire à la démence. Le problème c'est que le couple fait trop fabriqué pour attirer l'empathie, du coup le film est souvent pénible. Si Virginie Efira est géniale, Romain Duris est bon (et il faut arrêter d'en faire un Dom Juan), le gamin est étonnant (mais ses dialogues en alexandrins manquent de naturel), bref il y a quelque chose qui ne fonctionne pas et le plaisir des premières minutes virent rapidement au pénible.

on ressort différents après ce film , qui nous plonge dans la triste réalité d une maladie , face à l' amour indestructible sous les yeux dans un enfant ... Virginie vous êtes un don du ciel pour pouvoir nous offrir un rôle comme celui ci. bravo monsieur duris.

Quel beau duo ...

c'est dur , c'est fort , c'est incroyable ...

merci .

je trouve enfin que Virginie Efira a vraiment du talent
son meilleur rôle assurément car dans Benedetta il y avait par moment du sur- jeu et ses sourires béas..... là c est vraiment juste à la hauteur de Duris et de Grégory Gadebois qui a de plus un plus d airs de Jacques Villeret.....
Ce film qui ne m attirait pas vraiment est une belle réussite sur la folie , l amour,et l évasion

Ce film ambitieux, parfaitement mis en image par Regis Roinsard, nous offre une Comédie au rythme endiablé alliant fantaisie, humour, audace et liberté. Le scénario plutôt singulier, opère en douche écossaise, nous transportant de l'exaltation de la folie aux larmes de tristesse.
Outre ses dialogues de haut niveau et ses jolis décors, cet hymne à l’amour est également servit par un remarquable trio d'acteurs. Le casting nous procure la très belle présence d'un émouvant et efficace Grégory Gadebois, une Virginie Efira sensuelle et bouleversante dans un rôle délicat à multiples facettes. Quant à Romain Duris, il excelle comme toujours en virtuosité et crédibilité.

Étrange film ... il commence comme une fête, en joyeuse folie. Certains acteurs font le job ... néanmoins... cela s épuise au fur et à mesure du film et de la découverte des fêlures... un film gaie et triste à la fois, qui peut nous perdre par ces hauts et bas dans ce grand huit des émotions. Cela finit parfois par nous perdre ... voire rendre cela incohérent, voire peu crédible. Mais bon ... cela reste une comédie divertissante dans de beaux décors et une réalisation assez bien tenue. Bien qu un peu déçu... pas mal globalement...

Quand la folie mange tout
Pour le meilleur et pour le pire
Bravo aux 4 acteurs
Duris passe du rire a la souffrance en un quart de seconde
Bravo
Seules les personnes sensibles entreront dans cette histoire

"On n'échappe pas à la réalité...", une phrase clé de ce récit qui montre la fantaisie exacerbée au quotidien, entre folie et poésie irréalistes. De l'amour inconditionnel au ton d'abord léger, la tournure devient plus dramatique et avec, le rythme faiblit. Une adaptation du roman, au final assez inéluctable, qui vaut surtout pour les numéros d'interprétation de V. Efira et R. Duris.

C’est vraiment de la merde ce truc. J’ai rarement autant souffert en visionnant un film, il n’y a absolument rien qui va. Le film raconte l’histoire d’un couple qui adore faire la fête et danser, vivant avec leur fils et leur animal de compagnie peu commun. Déjà le premier problème c’est que le couple ne fonctionne pas à l’écran, on n’y croit pas une seule seconde, ce qui est problématique dans un film reposant principalement sur ce couple (même si le fils est également important). Etant donné qu’il n’y a aucune alchimie entre les personnages et qu’on ne croit pas en leur relation, on ne ressent absolument rien pour eux. Il faut donc juste se contenter de regarder les acteurs surjouer et prier pour que les 2 longues heures passent au plus vite.

Que ce soit la première partie plus joyeuse ou la seconde où on tombe dans le gros pathos, les deux sont désastreuses. Déjà pour la première partie, dès les premières minutes avec Romain Duris imitant un accent de je ne sais plus où, j’ai su que j’allais passer un moment atroce. J’ai trouvé ça insupportable et ridicule (heureusement qu’il ne le fait pas souvent). Pour les scènes de danse assez fréquentes, la réalisation est plate, ne fait ressentir aucune euphorie, on voit juste des gens danser bêtement sans être convié à l’excitation générale à travers la mise en scène (contrairement à "Climax" de Gaspar Noé où les longues scènes de danse en plan-séquences sont jubilatoires et entraînantes). Il doit y avoir des moments pensés pour faire rire je crois, mais là encore ça ne fonctionne pas. C’est donc un bide jusque là.

Mais là où le film frappe fort, c’est en réussissant à proposer une seconde partie encore plus navrante que la première (c’est dire à quel point c’est raté). On tombe alors dans le drame, le couple a des problèmes d’argent, Virginie Efira met le feu à son appartement, elle va dans un hôpital psychiatrique… Et on met des plans sur le mari qui souffre, le fils qui est triste pour te montrer qu’il faut bien pleurer devant ce qui se passe. Après qu’elle se soit échappé de l'hôpital psychiatrique, on enchaine juste les crises surjouées d’Efira, avec à chaque fois des plans sur les personnages tristes (pricipalement le gamin comme ça ils veulent te faire pleurer davantage, génial !). Il y a à nouveau quelques scènes de danse, toujours aussi plates et inintéressantes. La deuxième partie ne sert qu’à ça de toute façon, essayer de te rendre triste (vis-à-vis de personnages auxquels je ne crois absolument pas, bon courage !).

C’est donc un échec à tous les niveaux, tant sur la partie plus joyeuse que sur la partie triste, ou plutôt qui tente d’être triste sans y parvenir. Un supplice tout du long.

Tout a commencé par cette chanson que j’ai decouvert il y a longtemps grace a l’interpretation de Robbie Williams… depuis toujours M. Bojangles est ma chanson fétiche allez savoir pourquoi etant née dans les années 80. Quand j’ai vu la sortie du livre, je me suis jetée dessus et c’est le meilleur livre que j’ai pu lire. Celui qui m’a le plus bouleversé passant du rire aux larmes tout en virevoltant avec les protagonistes. Ce livre est a mes yeux une véritable pépite. Quand j’ai vu que le film adptatif etait sorti, je n’ai pas pu m’empêcher d’espérer ne pas remplacer mes souvenirs imaginés de ce magnifique livre par une éventuelle deception. En même temps au vu des acteurs et du temps du film, cela m’a rassuré. Je viens de le regarder et c’est un vrai chef d’œuvre. Ils ont reussi a mettre en scène exactement comme je l’imaginais avec le livre. Le jeu des acteurs est une véritable performance et la mise en scène fabuleuse. Je reste convaincue par tout ce qui touche cette chanson, son livre et son film. A ne pas manquer mais attention aux montagnes russes, il faut y avoir le coeur bien accroché…

Un film original mais qui m'est passé complêtement à côté. J'ai d'abord aimé cette comédie survoltée, et puis je me suis lassé, et j'ai fini par trouver le tout à la fois très léger... et un peu lourd.

Servi par un jeu d’acteur à la Belmondo du toujours impeccable Romain Duris, de l’émotion à fleur de pot de Virginie Efira et du naturel surnaturel du jeune garçon, cet OVNI cinématographique est à accueillir de toute urgence dans notre espace aérien.

Virginie Effira et Romain Duris dansent et enchantent le spectateur afin de l'emmener dans un tourbillon de poésie, aux confins d'une douce mais savoureuse folie.
"En attendant Bojangles" n'est pas de ces films grand public, conformiste, mais il reste néanmoins accessible par la sincérité confondante de cette histoire impossible.

Un moment de poésie, d'élégance, d'ivresse, Oui loin du réel mais si proche de ce dont nous avons Tous besoin. Ce film est merveilleusement éprouvant, émouvant, magnifique.

Romain est baratineur (à la Belmondo), fanfaron, vaniteux, puis désemparé.
Virginie est déjantée, pleine de vie, puis déprimée et hystérique.
La 1ère partie est une pure comédie assez théâtrale avec 2 fantasques. Des trouvailles en pagaille : héron en laisse dans la rue, huissier refoulé à coups de parapluie, balade nue dans la rue, amour sur autel de chapelle,...
Mais la gravité s'installe après une naissance. Et tout se dégrade par touches progressives. Nous avons droit à vivre ces étapes dramatiques. Quelques scènes auraient pu être évitées sur les mauvais traitements psychiatriques.
Virginie, après Benedetta et Madeleine Collins confirme qu'elle est une actrice remarquable.