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ivanovitch2a
24 abonnés
2 critiques
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3,5
Publiée le 22 décembre 2022
Adaptation réussie d'une œuvre littéraire, et ce n'est pas aisé car le passage au cinéma implique des coupures, des modifications parce que précisément le passage à l'image impose des ADAPTATIONS. La performance de Virginie Efira n'est pas sans rappeler celle de Jessica Lange dans Frances et elle est remarquable. En revanche, un bémol assez conséquent : la chanson Mr Bojangles de Jerry Jeff Walker n'a été enregistrée pour la première fois que fin 1967 et la version de Nina Simone le fut en 1988. Ce fil rouge est donc absolument impossible et casse la crédibilité du propos... Dommage...
Un film touchant, un sujet subtilement traité et magistralement réalisé. Une Virginie Efira époustouflante qui maitrise aussi bien la comédie que le drame. Ce film est une pépite
Ce film est une très belle adaptation du roman d'Olivier Bourdeaut. Le couple Romain Duris / Virginie Efira colle parfaitement bien dans l'incarnation de leurs personnages, sombrant dans la folie de l'amour qui finira par être pathologique pour le personnage de Camille. Un beau film à voir.
Je dois être allergique à cet univers pseudo Boris Vianesque mais j'avais, déjà, trouvé le livre fabriqué et ennuyeux. Comme j'aime beaucoup Virginie Effira et Romain Duris, j'ai essayé le film mais hélas, je m'y suis ennuyée aussi. Malgré leur talent, les acteurs peinent à croire en leurs personnages soi-disant atypiques et extravagants mais surtout improbables et creux qui s'agitent comme des pantins dans leur monde cliquant. Bof.
Le début du film est un peu déroutant, on n’accroche pas trop à cette mise en scène loufoque. Puis on on est petit à petit contaminé par cette ambiance décalée et anticonformiste. Les acteurs incarnent à merveille les personnages, je suis ressortie émue par cette belle histoire d’amour et de famille.
Un film sur la folie, tout en décalage dans la première heure et qui vire progressivement à la tragédie. Encore une fois Romain Duris et virginie Effira incarnent leur personnage avec force et passion. Du beau cinéma
Je suppose que c’est le genre de film ou soit on rentre dedans, soit on reste dehors ? En ce qui me concerne ce cabotinage effrene m’a laissé de marbre et m’a assez vite ennuye. Pas terrible donc…
Il existe un écueil évident quand on regarde “En attendant Bojangles”, qui se ressent plus clairement durant la première partie : il est extrêmement compliqué de représenter à l’écran l’amour absolu, le refus des normes, la folie douce qui contamine la vie quotidienne. La réussite d’une telle opération tient autant à la compétence qu’au hasard, à un petit miracle alchimique non calculé. Les acteurs, ici, ne sont pas en cause : Viriginie Efira est au top, une fois de plus, et Romain Duris livre une curieuse imitation (volontaire?) du jeune Belmondo…mais alors que ça fonctionne plutôt bien la majeure partie du temps, ici et là, actions et dialogues se mangent soudain le mur de l’artificialité, ce qui flanque provisoirement tout le film par terre. C’est comme si la France festive des 30 Glorieuses dans laquelle évolue ce couple flamboyant avait été revue et corrigée par un mélange de Gondry et de Jeunet qui aurait mal digéré Boris Vian (ce qui, dans le cas de Gondry, est un constat avéré) : c’est (parfois) fantaisiste et léger comme une bulle d'air et (plus souvent) du faux foufou qui agace très vite. A la décharge de Régis Roinsard, le roman d’Olivier Bourdeaut, apparemment très apprécié, ne semblait pas simple à retranscrire. La situation s’améliore pourtant dans la seconde moitié du film qui, sans renoncer tout à fait à la légèreté et à l’absurdité, s’assombrit à mesure que l’excentricité du personnage joué par Efira est reconnue pour ce qu’elle est : un trouble bipolaire qui s’aggrave avec le temps. Le scénario ne traite pas cet élément par-dessus la jambe et refuse de reléguer le drame à la marge mais heureusement sans sombrer dans le pathos pour autant : le père qui tente ici de dissimuler la réalité à son fils, à la façon de Benigni dans ‘La vie est belle”, est moins perçu comme un poète que comme un lâche.
Il est un coureur de jupons et un menteur compulsif tandis qu'elle a horreur du quotidien, en plus d'être très capricieuse et d'une jalousie maladive. Georges et Camille (quand elle se fait appeler comme ça) se sont bien trouvés, ce sont deux personnes dans leur monde qui vivent l'instant présent sans se soucier du lendemain ou des conséquences. Un monde où rien ne semble grave et où tout a une solution. Une insouciance comme moyen de protection, une euphorie pour se protéger de quelque chose seulement, on n'échappe pas à la réalité... C'est difficile de ne pas tomber sous le charme de cette gentille petite famille remarquablement incarnée par trois formidables interprètes ou de ne pas sourire devant cette insouciance collective et maladive et ces décisions loufoques, mais cette adaptation du roman d'Olivier Bourdeaut souffre de nombreuses longueurs et d'un scénario aussi décousu qu'inégal. J'attendais simplement de monter dans ce manège pour vivre avec eux ces montagnes russes émotionnelles, mais ce ne fut jamais le cas. J'aurais aimé ressentir plus de choses et passer d'une émotion à l'autre comme les membres de cette famille qui sont confrontés à la réalité de la vie qui n'épargne personne. Bref, je suis resté sur ma faim.
L'originalité forcée du propos se joue au détriment d'une histoire solide. On s'ennuie donc en regardant passer les images et en comptant le nombre d'extravagances que le réalisateur va nous proposer dans les 5 mn à venir. Résultat, on s'attend 15 fois à voir apparaître le mot fin et puis non, on nous sort du chapeau une nouvelle péripétie et c'est reparti pour 3 mn. Duris est comme d'hab, parfait. Efira est comme d'hab, insipide.
J'ai beau chercher la métaphore et la poésie, je ne vois que le chaos, l'irresponsabilité et la folie. Ce film est atroce et parle de deux égoïstes destructeurs qui ont un enfant et qui ne feront rien pour le protéger de leurs excentricités : paresse, ruine, incendie, incitation à faire boire l'enfant, descolarisation, asile où rien ne lui est épargné puis le pire final possible, spoiler: l'abandon des parents, par suicide, et leur emprunte de menteurs maladifs comme seul héritage
ceux qui s'attendaient à de la fantaisie pure n'ont pas compris que la vie était triste. Virginie Efira est magistrale. Le réalisateur nous raconte cette histoire avec la même que Roberto Benigni dans "la vie est belle". Pour être du côté de la fantaisie, malgré tout.
Sous des Faux airs de comédie romantique se cache un film profond. Une histoire d'amour profondément dramatique portée par une Virginie Efira bouleversante et un Romain Duris plus sobre mais très touchant. Un très bon film.