"En Attendant Bojangles" est un film qui vous invite à une aventure, celle de la liberté. Le film de Régis Roinsard nous raconte l'histoire d'une rencontre, celle de deux êtres qui tombent amoureux l'un de l'autre. Deux êtres fous, qui n'ont que faire de la responsabilité d'être un adulte, danse, alcool et soirée animée, voilà un quotidien qui leur convient. Un long-métrage qui nous présente l'amour dans son état pur, une Virginie Efira somptueuse enclin à la folie, un Romain Duris en père irresponsable et un Solàn Machado-Graner qui a déjà tout d'un grand acteur. Un film français rafraîchissant, que La Pellicule vous recommande chaudement !
Pour ma part, agaçant. Histoire d amour surfaite. Deux êtres ego centrés. Tous les 2 "fous" des le depart .La tragédie vue par les riches, ceux qui vivent au dessus de tout. Et se permettent l arrogance d être fou, jusqu'à ce que la folie les rattrapent vraiment... Pourquoi tout le monde encense la mère, irréaliste et enervante. Un enfant aussi aurait un regard critique et voudrais une mère un peu plus normale. ( Même avant la folie). Mis à part ça, je trouve qu on y est pas , le film ne m emporte pas, du tout. Désolée.
Une histoire d'amour bouleversante, des acteurs impeccables, bouleversant, drôle, philosophique, bref magnifique film même si quelques lenteurs auraient pu être évités
Chronique d'une famille peu ordinaire mais qui, bien malgré elle, finira par se heurter à la réalité de la vie, "En attendant Bojangles" est un film humain, tendre et généreux mais il est quand même bien difficile de s'y attacher. Pour deux raisons. La première est qu'il est quand même très difficile de croire au couple formé par Romain Duris et Virginie Efira. Si le premier ne s'en sort pas trop mal, la seconde n'est pas crédible un instant. Ses crises de folie sonnent complètement faux et l'on a plus envie de rire qu'autre chose. Quand il apparaît, Grégory Gadebois arrive à colmater les brèches mais, il n'est pas assez présent pour vraiment rehausser le niveau. Deuxième raison : l'émotion ici espérée est bien trop artificielle pour convaincre. Le trait est trop forcé. La fin est d'ailleurs le symbole parfait de ce tendon d'Achille. Au final, malgré quelques belles choses ça et là, c'est un film pour rien. Dommage. Restera pour seul plaisir d'entendre à plusieurs reprises l'interprétation de "Mr. Bojangles" par la grande Nina Simone.
Cela faisait longtemps, très longtemps qu'un film ne m'avait pas arraché une larme, en provenance directe de mon âme d'enfant. Ceux qui crachent sur ce film et cette histoire sont des signes de leur propre minable vie, et des pisse froid qui ont oublié de vivre et surtout, d'aimer comme il se doit.
Adaptation (synonyme de « Le livre était mieux » - mais là je dois croire les retours de ceux connaissant le Best Seller ne l’ayant pas lu personnellement). Film bipolaire sur la bipolarité : Efira magistrale et Duris en dessous (Gadebois est parfait comme toujours), cadre et photo parfois sublimes (Riviera, Espagne) parfois datés et pâles (HP, appartement), émotions souvent présentes et poignantes mais parfois gâchées par une musique irritante et surlignante, dialogues tantôt inspirés (certainement ceux du livre) tantôt incongrus et/ou surjoués (surtout par l’enfant). Une belle histoire d’Amour fou quand même (bien que j’ai une petite réserve sur la toute fin, j’y crois sur le dénouement - attendu mais bien mis en scène - puis je n’y crois plus sur le choix du personnage de Duris, même si je comprends l’intention). À voir malgré ces bémols car finalement le positif l’emporte, pour Efira qui n’en finit pas d’être stratosphérique, la poésie de l’ensemble et l’émotion dégagée qui ne tourne jamais au mauvais mélo.
Derrière une bande-annonce laissant penser à une œuvre d'une niaiserie à l'épreuve des balles le tout s'avère en réalité une fable sur la folie et l'une des plus belles histoires d'amour.
Le peu d'humour décalé rend le film plus digeste et divertissant.
J'ai tout simplement adorer Virginie Efira est sublime magnifique et Romain Duris également il forme un couple d'amour et de folie mais l'amour crève l'écran j'ai adoré j'ai adoré
On ne peut être touché par ce film que si l on a conscience que l imaginaire rend la vie meilleure et que pour certaines personnes c'est une question de survie. Félicitation pour ce jeu d acteur a la hauteur de la folie que cela demande, avec un prix spécial à Solan. Toujours s émerveiller des petits choses , merci
Un film avec des bons acteurs on y ri on y pleur dans un scénario complètement rocambolesque la mise en scène incapable de nous amuser puis de nous émouvoir. Malgré la présence de Romain Duris et Virginie Efira ont s’ennuie dans ce film étourdissant et fatigant qui se traine en longueur.
Que dire ? Un jeu d'acteur des plus impressionnants ! Efira toujours aussi bouleversante, Duris qui incarne à merveille son personnage et l'enfant est tout aussi excellent. L'histoire tirée du roman est magique, bien que réadaptée pour le grand écran elle reste magistrale. Une bulle d'émotion, les 15 dernières minutes sont d'une intensité qui à elle seule peuvent vous faire fondre.
Quelle déception ! J'avais tellement apprécié le livre d'Olivier Bourdonneaut que j'étais très enthousiaste à l'idée de visionner son œuvre sur grand écran. Malheureusement mon enthousiasme s'est très progressivement éteint au fur et à mesure que les scènes que j'imaginais dans ma tête défilait devant mes yeux. Qu'est ce qui ne vas pas selon moi. Tout d'abord le livre repose sur le regard innocent et naif de l'enfant, il est le narrateur principal et c'est ce qui fait le charme de l'œuvre. Il est donc dommage que le réalisateur ait fait le choix de ne pas mettre une narration pour rythmer le film, mais en plus l'enfant a un rôle très mineure voir minable ! Les séquences s'enchaines à tour de bras, je me demande comment ceux qui n'ont pas le livre ont fait pour ne pas être complètement déboussolés. Je ne comprends pas ce choix de rythmes des séquences. Tout ceci fait qu'on ne s'attache pas vraiment aux personnages, tout à l'air tellement artificiel. On ne retrouve pas la tension autour de la progression de la maladie de la femme, on ne retrouve pas l'ambiance festive et démesuré des fêtes qu'elle organisaient dans son salon, on ne retrouve pas l'ambiance de la musique "Mr Bojangles" de Nina Simone (La Bande sonore du film est horreur et ne reflète en rien l'ambiance du livre). Bref, basé sur tout ces points, cette adaptation est un véritable échec, je me suis littéralement ennuyé.
Effira (encore elle) et Duris se donnent beaucoup de mal, et la variété des comportements qu'ils ont tous les deux à jouer est dans l'ensemble réussie et convaincant. Et pourtant, le film n'emporte pas le spectateur partant de zéro et qui n'a pas lu le livre (bien respecté parait-il) Dommage. Est-ce la faute d'un scénario tronqué et un peu plat? La dualité des situations n'est pas évidente à traiter, ainsi que le passage de la comédie loufoque au drame de la folie destructrice. Mouret n'a pas trouvé la clé pour nous émouvoir et nous faire vivre le basculement infime qui mène à l'irréparable. DVD janvier 2023
Malgré le talent conjugué de Virginie Efira (Camille), de Romain Duris (Georges), la sobriété de Grégory Gadebois (L’Ordure) et la prestation du jeune Solan Machado-Graner (Gary), malgré leur énergie, l’investissement du couple Efira-Duris, le film m’a à peine touché. Je n’ai pas lu le livre. Le fait d’en entendre parler, de me préparer au basculement de la folie douce à la folie maladive, je n’ai sans doute pas vécu cette histoire comme je l’aurai voulu avec surprise. Pour le coup, Philippe Rouyer de Positif résume malheureusement mon ressenti : « Le troisième film de Régis Roinsard échoue à nous attacher aux personnages. » Un comble tant Camille sous les traits lunaires et gracieux de Virginie Efira est à croquer de désir, d’affection profonde ; un comble tant Georges sous les traits radieux de Romain Duris traduit la passion amoureuse sans condition…