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chrischambers86
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3,5
Publiée le 13 novembre 2023
Jusqu'où peut-on aller quand on aime quelqu'un ? Règis Roinsard tente de nous rèpondre dans cette adaptation surprenante du best-seller d'Olivier Bourdeaut que l'on a pas besoin d'avoir lu pour apprècier pleinement le film! Au point que le spectateur est constamment orientè sur de fausses interprètations, ce qui donne plus de force dans la seconde partie du film! Elle s'appelle Camille et vit d'insouciance, de plaisir, de danse et de fête! Malheureusement, il y a un prix à payer pour vivre des choses aussi belles et intenses! C'est Virginie Efira qui a la lourde tâche d'incarner cette mère face aux pulsions de vie fortes, parvenant remarquablement à exprimer la folie de cet être tourmentè! Romain Duris n'est pas en reste dans le rôle du père, tout comme le jeune Solàn Machado-Graner qui incarne Gary! Une histoire sur l'amour fou qui passe par toute les èmotions! C'est à la fois fantaisiste et poètique, dèstabilisant et touchant! On peut toujours esquisser quelques pas de danse sur la chanson joyeuse et mèlancolique de Nina Simone même si on sait au fond que tout ne tourne pas rond...
Tout donne faux dans ce film, des décors au jeu des acteurs (sauf Gregory Gadebois toujours juste) jusqu'aux dialogues qui se piquent d'avoir de l'esprit. On pense à Gena Rowlands dans Une femme sous influence mais n'est pas Cassavetes qui veut. Il aurait fallu un peu plus de réalisme ou carrément plus de folie pour que les personnages nous émeuvent et que le couple Effira-Duris ne tourne pas à vide.
J avoue avoir été très déçu. Oui les comédiens sont tous bons évidemment et c est la seule qualité que peux trouver et elle est quand même grande . Le reste ...je ne peux bien sûr pas comparer avec le roman que je n ai pas lu mais le scénario est pathos et tiré larmes donc il faut juste le savoir avant de le visionner.
C’est un vrai ovni cinématographique. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas été autant émue. Tout simplement une claque ! Émouvant du début à la fin. Le jeu des acteurs constamment credibles, entre rire et larmes vient insuffler de la magie à cette histoire pourtant dramatique. Tout est décalé et si profond en même temps. Les acteurs sont parfaits et authentiques. Les dialogues sont d'un niveau peu atteint au cinéma! Bravo pour cette histoire vraie magnifiquement adaptée en film. Un des rares films qui m'aura marqué à vie. Et que dire de la morale de fin.
« En attendant Bojangles », on réalise l'importance de préserver la magie de l'enfance, l'innnocence, la joie et l'insouciance dans un monde bien souvent désenchanté et beaucoup trop sérieux.
Le film est tout simplement merveilleux, extrêmement touchant. Il représente parfaitement bien la maladie mentale, les côtés sombres comme la beauté de cette folie. A voir.
"On n'échappe pas à la réalité" Excentrique, fantasque, passionnée, l'héroïne se révèle surtout inconséquente, inconsciente, nocive, par incapacité à accepter le quotidien, les contraintes sociales, les efforts personnels. Face à ce tourbillon instable qui sombre dans la démence une fois mise au pied du mur de la réalité, son mari qui l'entretenait dans de dangereuses illusions délirantes quitte à hypothéquer l'avenir psychologique de leur fils doit lui aussi affronter la vérité. Passant alors de la fantaisie légère au drame le récit dénonce le traitement d'une inadaptation psychique avec force et émotion dans une délicate mise en scène où brillent Romain Duris et Virginie Efira. De la douleur d'être lucide...
Une merveille d excentricité qui ne se perd pas dans les méandres du n importe quoi, servie par un casting parfait. Virginie Efira est encore une fois étonnante et parfaite. à voir et revoir...
Là où, le livre - que je n’ai malheureusement pas lu- a du très certainement saisir le doux lien entre folie et amour, ce film à la réalisation tristoune et peu inventive en offre un tableau qui vire à l’absurde et à l’insipide.
Il ne fait pas bon d’adapter à l’écran, en les interprétant au premier degré, des œuvres littéraires reposant majoritairement sur l’imaginaire du lecteur. Romain Duris c’était déjà bien planté dans « l’Écume des jours », on espère qu’il finira pas refuser ce genre de projet dans le futur.
C'est sournois de nous former un si beau duo d'acteurs si charismatiques et si bien assortis pour nous emmener dans une histoire vraiment folle. On comprend vite qu'il faut laisser tout sens critique et profiter du spectacle. Il faut redevenir objectif au moment d'attribuer une note : on n'aura pas envie d'y revenir et on risque d'oublier cette histoire futile mais on l'a vécu avec eux le temps d'une diffusion.
D’abord, pour les curieux, d’où vient ce titre ? : d’un chanson de Nina Simone « waiting for bojangles », qui meuble largement la bande sonore du film. Ensuite, ce film nous fait découvrir une bonne histoire sortant des sentiers battus. On aime ou pas, mais la fin triste en bouleversera plus d’un. Puis les acteurs : Romain Duris excellent, Virginie Effira diaboliquement réaliste, les deux portant, avec leur compère Gregory Gadebois, le film sur leurs épaules. Je n’ai pas lu le roman, mais l’ensemble m’a paru original et convaincant. A noter la présence tout le long du film, d’une grue africaine (l’oiseau), et que le château en Espagne est celui de…La Napoule.. Du bon cinéma.
Un moment de poésie rare. Des acteurs fabuleux. L'amour à la folie... Qui a connu un jour le mal être, l errance, la souffrance, le bonheur intense, tous ces trop, ces hauts, ces bas, ne peux que rester sans voix devant cet parenthèse magnifique.
Embarquer dans cet ascenseur émotionnel n'est pas évident car des portes se referment brusquement. L'univers poétique ne s'impose pas face à l'expressivité organique des deux acteurs qui enraye une mécanique fébrile. Tentant de tendre vers un monde à la Big Fish et une élégance poétique italienne on reste très partager dans un final très égoïste.
Un homme, une femme et… Mr Bojangles. Quand elle est dans la fantaisie pure, cette histoire d’amour fou et, ne l’oublions pas de famille également, fait mouche. Malheureusement, quand la folie apparaît, l’émotion ne prend pas totalement le relais. Elle reste là, en retrait, un peu passive, en partie à cause de sa prévisibilité. Cette adaptation peut par contre pleinement compter sur son noyau central composé de Virginie Efira, Romain Duris et du jeune Solan Machado-Graner.
Après des premières minutes niaises insupportables racontant la formation du couple, le film décolle dès que la réalité vient frapper à leur porte. Refusant de s’y confronter, la mère va sombrer dans la folie. "En attendant Bojangles" est davantage réussi lorsqu’il fonce dans le drame que lorsqu’il force sa fantaisie.