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Laurent A.
41 abonnés
387 critiques
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3,5
Publiée le 31 janvier 2022
Le film est assez fidèle au roman d'Olivier Bourdeaut, on pense aussi à "L'écume des jours" (le film, pas le roman de Boris Vian, déjà avec Romain Duris dans l'un des rôles principaux) - et on pense aussi un peu à "Vol au dessus d'un nid de coucou"; l'ensemble est servi par des acteurs qui donnent le change au spectateur et rendent un plutôt bon écho aux personnages du roman, mais le roman dont est tiré le film, sans être vraiment trahi, est tout de même bien meilleur. Au final on a un film intéressant, qui aborde un thème (les maux de l'esprit lorsque l'amour s'en mêle, avec le point de vue d'un enfant) très rarement vu au cinéma et c'est en cela qu'il constitue aussi une réelle originalité, malgré tout, le point faible du film par rapport au roman dont il est tiré est à mon sens la sous-exposition du point de vue de l'enfant qui constitue pourtant l'axe central et le fil conducteur du roman dont il est tiré, car c'est ce point de vue original, innocent, brut de toute analyse et de tout jugement, avec l'humour et la complicité des autres protagonistes en toile de fond, qui en fait tout l'intérêt et a été aussi je pense la recette de son immense succès. En ce sens, le film doit donner envie de lire le roman, une autre bonne raison d'aller le voir !
Absolument nullissime. Je vais désormais éviter de voir les films avec Virginie Éfira. Mal joué, aucune émotion alors que le thème de la folie aurait mérité mieux.
Même si l'aspect cinématographique (répliques, plans, mises en scènes,...) est dans l'ensemble plutôt décevant, car soit mal joué, soit déjà vu, soit tous simplement de mauvais goût, le scénario vous prend aux tripes et l'histoire vous tirera les larmes. Un drame réussi et une comédie romantique qui donne soif de vie et de libertés!
Vu les critiques élogieuse j'ai vraiment eu l'impression de me tromper de séances ou d'assisté au film que je craignais malheureusement de voir (pas d'étoile car je ne comprend pas les cinq ou quatre) Romain Duris joue au début à la Belmondo dans le Magnifique (bonne idée mais c'est raté complètement pour moi cela manque trop d'envolé) tout va trop vite et reste au ras du sol aussi, du coup de foudre à la naissance de l'enfant et cela sonne vraiment pas juste (Dommage les décors et reconstitutions sont pas mal). Les embrassades entre ce couple sont dans certaines scènes presque malaisantes ou ridicule tellement je ne croyais pas en leur amour. La réalisation est pour moi trop cru (façon gros moyen téléfilm) puis je n'ai jamais compris la folie de leur liberté (liberté dans l'ivresse de l'alcool, les joints et le tabac, sauter sur des lits, laisser les factures, promener un pauvre oiseau (grue) en laisse ou sortir à poil dans la rue, souler son fils, etc, pas vraiment super fun enfin bref !!. Même la folie joué par l'excellente actrice Virginie Éfira (qui en fait des caisses comme dab) ne m'a pas vraiment ému mais plutôt déprimé pour ce quelle faisait subir à son pauvre fils (qui visite tranquillement l'asile...quelques séquences pathétiques et pas crédible à cette époque). Rien d'attachant dans leur histoire donc (à oublié vite pour moi), je n'aurais jamais lu ce roman aux nombreux prix (ce film ne m'en donne pas du tout envie malheureusement) c'est sûr alors bon je me suis surement trompé de film. Même si pour moi rien ne va, je ne jette pas la pierre sur tout ces excellents acteurs (qui m'ont tenu jusqu'à la fin de cette histoire tordu) qui performent heureusement comme ils peuvent, en attendant de jouer dans un meilleur film.
Adaptation du roman éponyme d’Olivier Bourdeaut paru en 2016, le film avait déjà suscité une grande curiosité liée à sa bande-annonce flamboyante porté par deux acteurs très en vus. Le long-métrage confirme pour partie cet aspect enthousiasmant, coloré et festif, donnant à quelques séquences la grandiloquence du cinéma de Baz Luhrmann. Le travail d’adaptation a porté ses fruits, le scénario s’avérant le marqueur fort du film de Régis Roinsard. Après une première partie assez jubilatoire et linéaire, la suite du récit ne se laisse jamais facilement deviner. Les deux personnages principaux ne sont jamais là où on les attend. Plein d’allégresse, alternant hauts et bas, le couple incarné à merveille par Romain Duris et Virginie Efira, est des plus déroutant. Une profonde mélancolie, et parfois plus encore se dégage de leur relation. Les deux acteurs sont, une nouvelle fois géniaux, leur alchimie à l’écran est plus que parfaite. Ils sont au centre du récit, même si leur fils, incarné par Solan Machado-Graner, et leur ami, interprété avec subtilité et justesse par Grégory Gadebois, viennent tempérer les ardeurs perpétuelles des deux tourtereaux. On regrettera seulement un peu d’audace, voire de folie dans la réalisation. A se demander ce qu’aurait pu proposer un Albert Dupontel avec un tel scénario et de tels acteurs. Mais le propos du long-métrage dépasse le cadre formel de la mise en scène et les personnages nous emportent facilement avec eux dans leurs névroses, pour le meilleur et pour le pire.
Traiter de la folie avec humour et dérision était un pari osé que n'a pas réussi regis Roinsard. Si l'esthétique du film, la qualité de l'interprétation sont indéniables, la bande son, il manque clairement quelque chose à l'ensemble pour nous faire vraiment réagir. Le sujet de la bipolarité, de la schizophrénie ne sont carrément pas abordés, les raisons de cette démence, des explications sur à peu près rien en fait. Romain Duris a beau pleurer, le petit garçon subir les événements, l'émotion est absente. Un manque de génie font de cette œuvre quelque chose d'assez quelconque. Beaucoup trop long aussi...
Une intro à la Belmondo, un final un poil long. Sinon rien à dire on se laisse embarquer par la folie des trois magnifiques protagonistes. Le petit est génial Virginie Effira comme toujours tellement juste, peut être un tout petit bémol pour Romain Duris qui fait du Romain Duris... Un excellent moment avec des reconstitution de l'époque très réussis, une mention spéciale pour les voitures. A voir et à déguster sans modération.
Tout juste sublime. La beauté de l’amour à la folie et le drame de la lente déscente à l’enfer de la folie vu par les yeux de l’enfant. Merveilleuse interpretation des personnages de ce film surréaliste qui me fait penser aux films de Fellini avec une touche d’Almodovar.
les acteurs sont touchants, l'histoire est assez fidèle ou livre. il manque un peu de profondeur à mon goût, mais je suis plutôt satisfaite de cet adaptation du livre d'olivier.
Juan-les-Pins 1958. Georges (Romain Duris) est un fêtard invétéré, un homme à femmes et un bonimenteur. Il rencontre à une réception huppée où il s’était invité Camille (Virginie Efira) et tombe éperdument amoureux d’elle. Neuf mois plus tard leur naît un fils prénommé Gary Huit ans passent. Profitant de la générosité de leur fidèle ami Charles (Grégory Gadebois), Camille et Georges accueillent dans leur superbe appartement parisien une succession tourbillonnante de fêtes et de soirées sous les yeux émerveillés de Gary. Mais la réalité bientôt les rattrape…
En attendant de devenir un film, "En attendant Bojangles" fut d’abord un immense succès de librairie. Le premier roman d’un auteur inconnu publié début 2016 chez un minuscule éditeur, bientôt couvert de prix et vendu à plusieurs centaines milliers d’exemplaires. Le livre fut d’abord adapté pour la radio, puis pour le théâtre, avant, comme de bien entendu, d’être porté à l’écran.
Régis Roinsard fut choisi pour réaliser cette adaptation. Le choix avait sa logique. On doit en effet à Roinsard "Populaire", une délicieuse comédie où Déborah François interprète une championne de dactylographie. L’action s’en déroulait à la fin des 50ies, comme celle de En attendant… et le rôle principal masculin était joué par Romain Duris qui livre ici une interprétation qu’on croirait copiée de celles de Jean-Paul Belmondo : même sourire charmeur, même bagout irrésistible.
Virginie Efira rappelle Catherine Deneuve jeune dont elle affiche la même naïveté primesautière. On la voit énormément ces temps-ci, au risque de friser l’indigestion. Je l’ai déjà dit le mois dernier dans ma critique de "Madeleine Collins". Malgré l’admiration inconditionnelle que je lui voue depuis toujours, elle m’a laissé ici de marbre.
La faute en revient peut-être au roman que j’avais lu à sa sortie sans en comprendre l’improbable succès. Il m’avait fait penser, par son mélange de fantaisie et de tragédie, à "L’Écume des jours" de Boris Vian dont je confesserai, au risque d’aggraver irrémédiablement mon cas, que je ne l’ai jamais aimé.
J’ai goûté la première partie de "En attendant…" Et notamment sa première scène, ses costumes splendides, l’apparition de Camille, le coup de foudre entre les deux personnages… J’ai moins aimé la suite, d’autant plus prévisible qu’on a lu le livre : la folle énergie et le refus des convenances de ce couple fusionnel vus à travers les yeux de leur fils, la descente aux enfers de cette mère que son époux vénère et enfin la longue espagnolade qui vient funestement la conclure.
Un très beau voyage au pays des émotions, une "claque" cinématographique comme je les aime. Le jeu des acteurs et leur complicité crève l'écran, décors, costumes, tout est choisi avec goût, jusqu'au quelques voitures de collection que l'on aperçoit à l'écran. Si vous ne vibrez pas durant ce film, peut-être que c'est parce qu'il vous renvoie à une réalité que vous n'êtes pas prêt à accepter ? Personnellement j'ai adoré !
J’ai adoré! Probablement le meilleur film que j’ai vu. L’histoire est très dure, très émouvante. Le ton est très poétique. le jeu des acteurs très bon. Le texte est sublime. Je recommande vivement
Très joli film sur un thème difficile et scabreux, la folie, d’abord douce, assez vite dangereuse et finalement suicidaire. Ce n’est pas la folie absolue filmée toutes voiles dehors par Kubrick ou par Forman, c’est autre chose, plus subtil et plus ambitieux. L’illustration est légère, virevoltante au début, jamais pesante malgré la noirceur qui s’annonce. Les acteurs sont impeccables, Romain Duris confirmant une fois de plus son aisance exceptionnelle à passer en un instant du registre du drame à celui de l’euphorie, de la séduction classieuse à l’empathie désespérée vis-à-vis de celle qu’il a choisie comme exutoire de ses propres névroses, mais surtout pour compagne et pour mère de leur progéniture. Virginie Effira réussit, elle aussi, une performance hors du commun. Peut-être se serait-on néanmoins attendu, pour évoluer dans un tel rôle, à une actrice au visage plus émacié que celui de la charmante Virginie, au risque de perdre ce superbe grain de folie évanescente au profit d’un caractère dramatique alors plus accentué. Le jeune Solan Machado-Graner est sans doute appelé à faire une belle carrière dans le 7ème art, tant il joue juste dans cette composition difficile..