Derniers Avis : Knock at the Cabin - Page 8

L'idée du film est bonne mais la réalisation est bancale. On ne sent pas trop l'évolution des personnages : ils ne croient pas trop à l'histoire puis ils y croient mais on ne suit pas leur cheminement de pensée.
L'horreur qui se déroule est en totale opposition avec le calme du huis clos dans lequel se déroule le film, ce parallèle est bien conservé.
Problème également au niveau du final : c'est loin de répondre à toutes les questions et on a une impression de "pas fini".

Le concept est certes original mais tellement tiré par les cheveux. Heureusement le temps passe vite grâce à des dialogues réussi et des acteurs investis. Bautista montre qu'il a franchi un cap avec ce rôle tout en finesse.
Pas de twist alors que c'est quand même ce que l'on espère avec M. Shyamalan.
J'espérais redorer l'image que j'avais de ce réalisateur que j'ai lâché depuis "le village". Occasion manquée.

Une fabrication pure Shyamalan avec une atmosphère travaillée et un beau travail dans la lumière et la qualité de l'image. Maintenant, le scénario a du mal à nous emporter complètement : la fin du monde par écrans interposés et le comportement ambigüe des 4 agresseurs sont des véritables points faibles.

Shyamalan s'empare d'un concept de base assez extraordinaire avec quelques thématiques très actuelles, c'est intriguant, vite prenant mais finalement quand l'épilogue arrive on reste un peu sur notre faim.
La mis en scène est peut-être trop conventionnelle, un comble pour un réalisateur aussi ingénieux que Shyamalan qui semble avoir perdu sa magie d'autrefois.

«Knock at the Cabin» est une œuvre prenante et aboutie réalisée par M. Night Shyamalan, mettant en vedette Dave Bautista et Jonathan Groff. Présenté en clôture du Festival de Gérardmer, ce film offre une variation réussie sur le thème de la maltraitance de l'Amérique et des Américains, un thème cher au réalisateur.

L'histoire se déroule dans un chalet isolé en pleine nature, où un couple homosexuel et leur fille sont pris en otage par quatre étrangers armés. Ces intrus leur proposent un choix impossible : sacrifier un membre de leur famille ou faire face à une apocalypse imminente. Les parents de la jeune fille doivent alors assumer cette décision déchirante avant qu'il ne soit trop tard, coupés du reste du monde.

M. Night Shyamalan explore ici la question de la foi plutôt que celle de la religion, créant une dynamique de suspense passionnante. Les personnages sont confrontés à des dilemmes qui mettent en jeu leur scepticisme et leur croyance, suscitant ainsi une réflexion profonde chez les spectateurs. L'œuvre pose également la question de la responsabilité individuelle face à des choix cruciaux qui pourraient avoir un impact sur le sort du monde.

Le réalisateur maintient une tension palpable tout au long du film, confrontant des personnes ordinaires à des situations extraordinaires. La violence est suggérée plutôt qu'explicitement montrée, permettant au spectateur de se mettre à la place de la famille menacée et de ressentir une jubilation mêlée d'angoisse. Dave Bautista livre une performance remarquable en tant que chef du gang menaçant, révélant son talent d'acteur au-delà de ses rôles d'action habituels.

M. Night Shyamalan fait preuve d'un esprit ludique captivant dans ce suspense bien mené, où tous les protagonistes sont attachants. L'œuvre aborde également les thèmes de l'amour inconditionnel et de l'homophobie, ajoutant une dimension sociale et émotionnelle à l'intrigue. Il est clair que le réalisateur a soigneusement travaillé chaque détail de ce film, offrant une expérience cinématographique aboutie et captivante.

En conclusion, «Knock at the Cabin» est une œuvre prenante et réfléchie, portée par une histoire intrigante et des performances convaincantes. M. Night Shyamalan prouve une fois de plus sa maîtrise du suspense et son talent à créer des situations captivantes. Ce film offre une expérience cinématographique inoubliable et confirme le retour en force du réalisateur dans le genre qui lui est cher.

Je ne comprends pas trop les notes données à ce film. Je ne suis pas un grand critique de film mais j'ai passé un bon moment.

Le film nous plonge vraiment dans une ambiance anxiogène, je trouve la réalisation très réussie, les scènes étant filmées de manière à ce qu'on se mette à la place des trois protagonistes.
Ce n'est pas parfait bien sûr, mais clairement je recommande.

Excellent thriller fantastique.
Le rythme est parfait du haut de ses 1h40, on se doute quand même du scénario, mais le film est scotchant et la fin très émouvante.
Bravo

Knock at the Cabin est pour moi un bon film, les acteurs sont très bons, l'ambiance bien présente. Ma seule critique sera sur la fin un peu molle/sans twist réel.
Le thème de l'homosexualité est traité sans trop de clichés et je tiens à souligner le jeu d'acteur vraiment bon du couple ainsi que de l'acteur de Léonard.

L'interprétation convaincante a fait que j'ai pu suivre ce que je pensais être un film d'horreur mais qui s'avère plutôt être un thriller psychologique. Enfin rien de bien captivant ou angoissant en fait tant l'histoire est passée à des miles de mes terminaisons nerveuses. Dommage donc que cette interprétation soit mise au service d'un scénario incompréhensible ou auquel je n'ai rien compris. Parce que franchement quatre acolytes allumés qui suite à une série de catastrophes télévisées "intentionnelles" diffusées comme seul programme, kidnappent une famille parce qu'ils veulent qu'un type tue quelqu'un de sa propre famille pour sauver l'humanité. C'est d'une telle débilité qu'on se demande où le scénariste est allé puiser ses inepties.
A un moment on nous parle de cavaliers (?), de puissance dévastatrice, de je ne sais trop quoi d'autre d'indubitable. Bref un fourre-tout style "conte de crypte" qui sied bien à de la rhétorique de secte mais qui va laisser certain public dubitatif. Et je ne parle même pas de gens qui visionneraient le film au Bhoutan ou en Inde.
De plus il y a quelques flash-backs concernant le couple homosexuel et leur fille adoptive qui n'apportent rien à l'histoire; et la fin est expédiée de manière navrante, mais avec une forme de happy end bien malsaine tout de même.

Aucun suspens, twist ou d'idée intéressante propre à M. Night Shyamalan. C'est bateau du début à la fin, rien, pas même un petit frisson. Encore une déception, ça commence à en faire avec ce réalisateur ces dernières années!

Je m'attendais à rien, mais j'ai été quand même déçu. Voilà comment je résumerais ce énième film de Night Shyamalan. L’histoire est plutôt banale et bancale, ça se regarde, mais aucun peur, aucune surprise, bref ça sonne un peu trop creux tout ça. Dommage.

Oublié le trou d'air Old, revoilà le M. Night Shyamalan des "high concepts" ? Knock at the Cabin a tout d'un home invasion où rien ne dépasse excepté l'aspect vaguement théologique. Et c'est ce point qui va concentrer l'attention du metteur en scène. Shyamalan n'est ni l'auteur du livre ni le seul crédité à son adaptation, mais il a indubitablement greffé ses grandes marottes. Les notions de foi et croyances (entre autres choses) relient directement le film à Signes. Il fallait donc s'attendre à une œuvre qui divise.

Bonne nouvelle, le réalisateur a recouvré pas mal de forces. On retrouve son goût pour les plans au scalpel et les montées en tension. Il y en a quelques-unes très réussies dans Knock at the Cabin et elles ne jouent pas forcément sur le même ressors. C'est également l'occasion de retrouver une direction d'acteurs très solide. Je retiendrai Ben Aldridge et surtout Dave Bautista, impressionnant dans un rôle à contre-emploi. Ça permet de faire (un peu) passer les énormités d'un script qui donne surtout l'impression de voir Shyamalan ressasser les mêmes histoires en l'actualisant légèrement aux mœurs de son époque. Knock at the Cabin repose sur l'interrogation perpétuelle au cœur du cinéma de Shyamalan : serez-vous prêts à y croire ? C'est tout de même plus difficile quand l'accumulation d'évènements ébranle la suspension d'incrédulité. Force est de constater que Shyamalan a perdu en finesse quand il confronte rationalité et foi, en particulier dans son dernier acte.

Encore une fois cette sortie de Shyamalan est autant difficile à aborder qu'à critiquer. Ses thèmes on les connaît par cœur et son dernier métrage n'y coupe pas, enfance, famille, surnaturel et bondieuseries, tout y est. Le casting est solide et la tension palpable tout du long, puis l'idée de base est sacrément intéressante, en outre le choix du huit clos décuple l'ambiance pesante. Oui mais voilà, c'est long et très lent et on peut facilement trouver le temps long justement. En revanche comme souvent il montre peu et il y a beaucoup de suggestion, il aurait néanmoins pu plus laisser place au doute sur le final. L'essai n'est pas tout à fait transformé mais cela fait toujours plaisir de voir débarquer Shyamalan avec de nouveaux concepts, pourvu qu'il continue encore longtemps.

Un très bon acteur, de très belles images, mais Shyamalan est définitivement le réalisateur du vide intersidéral. Il a été bon, mais ça c’était avant…. Une bonne idée de départ, anesthésiée par le mou en chef : Night lui-même.

Bon le film se tient et ne commet pas de faute. Il est un bon film et un bon divertissement.

Je dirais que le seul bémol est le doublage français de la petite fille (et son premier monologue), sinon tout se tient.

L'histoire est cohérent, on a de l'empathie pour tous les personnages pour qui l'on veut qu'on ait de l'empathie. (Je ne sais pas si cette phrase est très française :-/ )

Très bon film.