Une tueuse en série usurpe l'identité du fils d'un chef de sapeur pompier, victime d'enlèvement. Comment fait on ? Regarder ce film et vous saurez !. On ne peut pas dire que Julia Decournau, fasse dans la dentelle, déjà qu'avec "grave", on savait, même si j'avais trouvé que ce film etait bien en dessous de ce j'avais espéré. Celui-ci, me paraît un peu mieux construit, plus tendu, avec des personnages inquiètant, atmosphere froid, et des couleurs saisissantes. Malgrés cela, et Vincent Lindon, cela se termine avec une frustration évidente. Le père aurait-il accepter que son fils soit transgenre et qu'il soit grand père. Car dans le monde d'aujourd'hui tous le monde peut se déguiser.
D’une médiocrité incroyable. Hallucinant du début à la fin (mais pas pour les bonnes raisons). Les dialogues sont fades, sans saveur, le scénario n’a aucun intérêt, les personnages sont incroyablement inintéressants, on ne s’y attache pas, c’est terriblement ennuyeux, ou risible je ne sais pas. “Mange” et “Grave” n’étaient pas des chefs d’œuvre mais ils avaient au moins le mérite de nous surprendre, y avait quelque chose de dérangeant mais l’ambiance était plaisante. Là on a envie de se tirer une balle. À fuir.
Intéressé par la reconnaissance d'une génération qui hisse le film de genre j'avais bien envie de voir cette jeune palme d'or. Peu friant de body horror et de l'univers de Cronenberg, je reconnais le talent de Ducourneau et des acteurs mais la Palme me semble un brin présomptueuse au regard de ce qui se fait aujourd'hui. L'aspect intellectualisant du genre est trop présent pour moi et la conclusion laisse sur sa faim avec un certain nombre de thèmes conclu quand d'autres (le fantastique-organique) laissé dans les limbes. Inabouti bien que gonflé et réussi quand à la note d'intention de la réalisatrice concernant le ressenti visceral.
"Grave" de la même réalisatrice Julia Ducournau m'avait méchamment laissé sur ma faim malgré un talent de mise en scène indéniable. "Titane" va encore plus loin dans le malaise et même si l'intérêt de l'intrigue est très limitée, j'ai déjà plus apprécié. Il n'y a pas toujours quelque chose à comprendre ici et il faut prendre le métrage pour ce qu'il est, un film de genre jusqu'au-boutiste et une expérience cinématique sombre à vivre. Mettant le doigt là où ça choque, la réalisatrice a l'air de prendre un malin plaisir à gêner l'assemblée, elle peut pour le coup s'appuyer sur un casting infernal pour parvenir à ses fins, chacun donnant son maximum. Et finalement, lorsque le générique se lance, on se dit que ce n'est pas tant vide de sens tout ça ... Il fallait oser en tout les cas et l'intention s'applaudit des deux mains dans un paysage télévisuel français bien morne.
Grave, que c'est mal aisant et mal fichu a vouloir ressembler a crash ou aux films de Gaspard Noé n'est pas David Lynch ou Cronenberg qui veut ! Et dire qu'on a offert une palme d'or a un truc aussi acadabrantesque que ça !
Julia Ducournau signe un pure film de slasher joué par une Agathe Rousselle cruelle et impitoyable. Tout les ingrédients d'un film bien gore sont au rendez-vous. Des scènes chocs : ultra-violentes et des mises à morts particulièrement bien soignées. Inspiré et original, " Titane " se révèle être un conte fantastique, dégage une étrange atmosphère dérangeante voir toxique mais qui par son audace nous font oubliés la perte de rythme de le seconde partie du film. Une surprenante expérience horrifique qui se repose sur une mise en scène et une photographie percutante, portée par un excellent casting qui interroge la question de la condition humaine. Déconseillés aux âmes sensibles.
Quand je vois un 2,6 /5 en note spectateur, sur un film quasiment parfait à tout les niveaux, mais voilà on laisse noter des gens qui de un ne comprenne rien au cinéma, de 2 ne comprenne rien en film d'horreur et de 3 bien qu'ils soient français vont dire "gneu gneu les films français c'est nul, et les français savent pas faire de film d'horreur" et voilà comment un très bon film qui mérite sa palme d'or voit sa note baisser, par des gens qui n'ont pas leurs mot à dire sur le sujet, quand je ne connais pas un sujet je me tais et ne donne pas mon avis.
Vive la démagogie et la pseudo ouverture d'esprit à deux balles qui règne sur le cinéma (français entre autres). Seigneur, mais quelle daube (je reste extrêmement poli), c'est chiant, ça dure 10 plombes (pour une fois, ça porte bien son nom, un "LONG" métrage), c'est prétentieux, incipide, pas intéressant, ça aborde des thèmes qui peuvent l'être mais qui ne sont pas traités avec justesse ni nuance, qu'est-ce que Vincent Lindon vient foutre dans ce genre de production !? L'actrice principale est détestable (l'écriture de son personnage ne l'aide pas), dans les médias on parlait de choc visuel, sensoriel, de gore, de personnes qui se sont évanouis durant les séances: Bullshi*, ça veut se la jouer Cronenberg mais ça ne lui arrive pas à la cheville. J'avais pourtant pas mal apprécié Grave, mais là, rien à garder si ce n'est la photographie que j'ai trouvé pas mal. Une Palme d'or pour cette diarrhée alors qu'en 94' Pulp Fiction avait été hué par le public... Drôle d'époque que nous vivons.
Malgré des qualités artistiques comme la photographie, voilà une véritable bouse intergalactique. Film inutile et absolument débile au possible, passez votre chemin. On nous parlait d'écœurement, de nausées, de violence et de gore ; il n'y a rien. En réalité, c'est l'intégration sans filtre de débauche malsaine et de plans de culs et de nichons qui lui vaut son "-16". Et même pour nous rappeler qu'on regarde ce film pour se marrer avec du pop-corn, la seule séquence qui avait un potentiel violent et anxiogène a été détruite par un filtre musical ridiculement décalé pour détendre l'atmosphère. Pitoyable. Ce film est plat, il traîne en longueur, il raconte de la connerie. La Palme d'Or ? Sérieusement ?Mais pourquoi ? A croire que le courant progressiste en a profité pour récompenser ce film parce qu'il a été réalisé par une femme, avec une femme en premier rôle, vantant la décadence (notre futur avenir)... J'ai du mal à croire que ce film côtoie le même palmarès que Apocalypse Now, le Salaire de la Peur, Pulp Fiction... Désolant.
Histoire (0,5/1) : Ambitieux dans les idées mais décousu à l'image et difficilement lisible. Le film est porteur de messages mais trop conceptualisé pour ma part. Personnages (0,5/1) : On ne peut être qu'admiratif de la performance d'Agathe Rousselle ! Vincent Lindon est un peu plus effacé. Là encore le climat et l'ambiance du film y joue. Réalisation (0,5/1) : Format du film assez court donc se regarde assez facilement et DA claire mais encore une fois, et à force on va croire que je suis cinématographiquement simple d'esprit, les idées et l'intrigue du film sont difficilement compréhensibles. Émotion (0,5/1) : Il y a 2 parties dans le film qui contrebalancent beaucoup : les 35 premières minutes qui laissent penser à un film comprenant beaucoup d'intensité et d'énergie et le reste qui nous laisse un peu trop indifférent... Pas de bonus pour le film mais une chose : Ceci n'est que mon avis. Je n'apprécie pas les mauvaises notes et ma critique est personnelle.
Je mets 5 pour relever les notes spectateurs catastrophiques. J'adore ce film, et je pense que je suis assez sensible aux films de Julia Ducournau parce que j'avais adoré également "Grave". Casting du tonnerre, l'actrice principale est géniale, sans parler de Vincent Lindon qui est absolument bluffant et touchant. Cette relation plutôt originale entre les deux personnages surpasse tout le reste, et je pense que c'est le sujet principal du film, bien avant le côté science fiction du métrage. Les différentes situations sont jubilatoires, et souvent surprenantes... le film part dans tous les sens. En bref, j'ai adoré !!
Avec ce film, Julie Decournau a fait "rentrer les monstres" dans le palmarès cannois en décrochant la 2ème Palme d’or féminine du Festival. Comme précédemment avec « Grave », « Titane » m’a troublé mais je n’ai absolument pas accroché. Trop bizarre, trop transgressif, trop extrême, trop perché malgré les performances remarquées de Vincent Lindon et d’Agathe Rousselle.