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Arnaud L
9 critiques
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0,5
Publiée le 18 mai 2024
On se demande comment ça a pu être produit ! Pas de scénario, tout est concentré autour de détails afin de meubler à tout prix... Il ne suffit pas de donner dans le sensationnel pour être digne d'intérêt.
Je viens de voir le film pour la première fois. Je lis ensuite la description et la catégorie dans laquelle il se trouve. Je suis assez surprise de cette description pour le public car pour moi ce n'est pas un film d'horreur. Et dommage car cela m'a dissuadé d'aller le voir à sa sortie....et bien non pour moi c'est un film fantastique tout simplement et avec une histoire. J'y vois la recherche de l'amour filial (Vincent Lindon) et paternel (la fille) perdus. spoiler: Cette fille détestée par son père biologique et l'amour qu'elle recherche sous les traits d'Adrien chez cet autre "père". Bien sûr c'est trash mais j'ai adoré le scénario et son originalité ! Et il n'y a aucune horreur là dedans, des scènes dérangeantes bien sûr. Vincent Lindon quel acteur ! Il peut décidément tout jouer. spoiler: Ce père qu'il joue à totalement été anéanti par la disparition de son fils. Tellement qu'il veut croire, qu'il se persuade malgré lui qu'il a retrouvé ce fils ! Pour se sauver lui-même. Et cette fille qui découvre quelle peut aimer. Voilà ce que j'en ai retenu. Un super film très prenant, très bien joué....j'ai mis 4 étoiles car je n'ai pas aimé certaines scènes : spoiler: voiture qui bouge quand la fille "lui fait l'amour" au début du film. Too much pour moi. Un peu ridicule, dénotant avec l'esprit du film. Trop ressemblant avec "Crash". La scène de la danse sur le camion trop longue et malvenue.
Je suis une grande consommatrice de film d'horreur et franchement je ne comprends pas la Palme d'or. C'est comme certains films d'horreur que je regarde mais en plus lent. Faut qu'on m'explique les critères d'obtention d'une Palme d'or parce que là... j'ai même ri à la fin. La limite entre film d'auteur et films de séries B est assez fine en fait...
La dernière fois que je suis allé en salle pour voir un film primé à Cannes je m'étais dit "plus jamais" heureusement pour Titane, c'est en replay que j'ai tenté de voir ce produit audiovisuel qui ne mérite pas le qualificatif de film et encore moins d'oeuvre Entre les effets de surprises sans surprises, une réalisation au rythme des années 60 et un scénario ni crédible ni bien fisselé, j'ai fini par abandonner. Les choix de Cannes resteront définitivement abscons pour moi.
On adhère ou pas mais c’est incontestablement une claque que l’on prend quand on regarde ce film,. Les membres du jury à Cannes l’ont reçue en pleine figure et c’est la Palme d’or offerte en retour de gifle.
Catastrophe, car ce film en est une. L’excès des images se justifie habituellement par le message profond qui court dans la trame du scénario. Ici, malheureusement, point de message. Le soi-disant « post-traumatisme », on se demande quels peuvent bien en être ses tenants. Il y a bien plutôt une sorte de folie congénitale chez ce personnage. De sorte que… et alors ? La rencontre avec le pompier ne sauvant rien et la fin à la « Rosemary’s Baby » non plus. Film dont il ne reste que la gratuité du désagréable des images.
Un film violent glauque et dérangeant qui rend très mal a l aide. Le sujet une jeune femme perturbée suite a un accident de la route et ayant subie une opération de chirurgie une plaque en titane devient une tueuse en série et rencontre un pompier tout aussi détraqué qui l'a prend pour son fils disparu. Bref du grand n importe quoi dans un film psychédélique et totalement absurde qui vous donne le cafard d ou ma note très basse sachant que je ne comprend qu un film aussi glauque puisse être primé au festival de Cannes. J ai lu par curiosité les quelques commentaires élogieux des critiques criant au génie devant ce type de film qui ne m ont pas du tout convaincu ces critiques voulant donner du sens a ce film ridicule absurde et prétentieux très wokiiste qui jouent sur l abolition des genres masculin avec la rencontre improbable d une danseuse de striptease psychopathe et tueuse en série avec un pompier volontaire qui croit reconnaître son fils disparu dans cette jeune femme transgenre. Messieurs les critiques pourriez vous réserver vos éloges a des films humanistes qui valorisent la bonté l altruisme au lieu de vous enthousiasmer pour des films soit disant originaux totalement glauques et vides de sens comme Titane qui se croient transgressifs mais qui en réalité sont aussi ridicules que prétentieux
Après la bande-annonce dégueulasse, je pensais voir un film avec des atrocités à l'image mais finalement, ça se regarde. L'histoire d'humains desaxés, difficilement intégrés dans la société. Cette femme dont le père la voit en garçon. C'est assez WTF et au final sans grand intérêt. Je ne comprends pas la palme d'or. C'est légèrement original mais il manque qqch de plus fort, plus savoir si cette fille a des douleurs et pourquoi elle ne veut pas les surmonter alors qu'elles sont là depuis l'enfance. C'est très bof et par moments, je regardais combien il restait de temps de film car pas accrocheur.... 2,3/5
Personnages glauques, psychiatriquement perturbés et sexuellement bien sûr indéfinis, relations et réactions incompréhensibles pour le commun des mortels, scénario foutraque et abscons. Typiquement le genre de truc qui permet à des bobos intellos de regarder ceux qui ne partagent pas leur goût pour la fausse provoc de très haut en se persuadant d'appartenir à une élite qui saurait reconnaître un chef d'œuvre... Laid, consternant et émétique.
Revu hier soir (en très accéléré) et je confirme, c'est laid, malsain et prodigieusement ennuyeux et prévisible...
Film nul..choquant...agressivité...perte de temps de le voir. Scénario aléatoire ...l'actrice Roussel humiliée dans ce film à effacer des archives de cinéma..la question: mérite t il d'être nommé dans les grands festivals de cinéma..Au revoir le 7ème Art
N'ayant rien lu sur ce film sauf le fait qu'il fut palmé à Cannes, je m'installais confortablement et lançait le bouzin. Et je dois dire que le début m'a emballée, une très jolie femme (Agathe Rousselle) des scènes très crues qui nous change des pudeurs américaines, quelques meurtres en série. Je me dit que je vais me régaler avec ce que je pensais être un film de sérial killer mâtiné d'érotisme ! J'ai vite déchanté, au bout d'un quart d'heure le film change de style et n'a que sa laideur et son manque d'intérêt à nous offrir (on pourrait même ajouter sa bêtise). De plus le film a de gros problèmes de suivi narratif (avec les déficits d'explications qui vont avec). Palme d'or à Cannes ? Je rêve ! Mais sans doute fallait-il cette année-là récompenser une femme, le publiquement correct n'est pas toujours bon conseiller !
Une chose est sûre : on ne ressort pas indifférent du visionnage de Titane. Ducourneau maîtrise le cinéma de genre. Ici, la frontière entre l'organique et la mécanique ne s'incarne pas en cyborg conventionnel à l'ossature métallique, mais à la peau humaine. Non, là, l'hybridation est psychique et hormonale.
Mais cette dualité ne s'arrête pas à l'amour immodéré qu'Alexia a pour les voitures. Son identité de genre se voit changer dès lors qu'elle quitte son foyer. L'accueille que lui réserve Vincent nous touche par sa sincérité. Il est évident qu'il a perdu tout espoir, il y a bien longtemps, de revoir son fils disparu. Mais sa volonté de trouver une présence de substitution est telle qu'il ne cherche pas à vérifier la paternité lorsqu'il voit Alexia/Adrien. Au fond, cela ne l'intéresse pas de savoir.
D'autres questions sur la virilité sont soulevées. D'un côté, on a une femme qui tente de se faire passer pour un homme afin d'être adoptée ; de l'autre, on a un militaire vieillissant, qui, soucieux de montrer que c'est encore un bonhomme, s'injecte des stéroïdes à outrance. Le parallèle est brillant.
Bien d'autres thématiques sont entremêlées, comme les violences féminines, l'isolement social, la sexualité, l'acceptation, la scarification. Certaines scènes de mutilation sont insoutenables, mais souvent suggérées.
Finalement, c'est l’interprétation et la mise en scène qui laissent la liberté à notre cerveau d'imaginer le reste – ce dont on n'a pas forcément envie. Toutefois, il demeure un aspect graphique, organique et violent – non sans rappeler le cinéma de Cronenberg ou de Tarantino – susceptible de déranger.
spoiler: Un film de monstres. Là où Julia Ducournau réussit son pari est dans l’enchaînement des différentes histoires : les pérégrinations de tueuse d'Agathe Rousselle puis sa fuite ; sa rencontre avec Vincent Lindon et leur vie commune ; puis la bascule dans la folie (si elle n'était pas déjà là), dans la monstruosité ou autre chose de Vincent Lindon.
Julia Ducournau réussi son pari avec un ensemble passionnant, fulgurant, qui mêle horreur, mais aussi empathie. Après avoir montré son personnage monstrueux, sans empathie, sa rencontre avec Vincent Lindon va l'humaniser ou si peu, mais arriver à nous faire avoir de l'empathie, d’abord avec le personnage de Vincent Lindon, puis avec elle, car elle semble trouver un semblant de satisfaction à sa relation avec ce pompier, perdu ou fou ou sous emprise chimique, qui l'accueille (pour une raison que nous ne divulgâcherons pas), mais qui relance l'histoire.
La décision de toujours montrer du point de vue du personnage d'Agathe Rousselle est le bon choix. Nous ne voyons jamais la police qui la recherche (hormis le spot sur l'écran de télévision). Cela ne nous intéresse pas. Et tout laisse à penser que l'issue de l'histoire ne pourra qu'être tragique. Mais pour quoi.
Le talent de Julia Ducournau est d'avoir créé un film inclassable, unique, sans précédent (même chez David Cronenberg), oeuvre d'art brut, puissante, perturbante, qui ne provoque pas de débat (on adore ou on déteste), mais qui fait réfléchir. La force du film est de ne pas expliquer d'où viennent les personnages et de ne pas permettre de deviner où ils vont. Un chef d’œuvre.