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    Titane
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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2021
    Ce film primé à Cannes, déchire "GRAVE" comme disent les jeunes !!!
    Plutôt film de genre, fantastique que film fédérateur.
    Une claque, un ovni, ultra violent, à ne pas mettre devant tous les yeux.
    Comédienne qui excelle: Agathe Rousselle (j'espère qu'elle a vu un psy après le tournage), Vincent Lindon excellent lui aussi, comme toujours!
    Difficile de porter un jugement sur ce film "dérangeant" ! On en sort, secoué!
    C'est étonnant que ce type de films obtienne la palme à Cannes, en tout cas, la réalisatrice est "gonflée"" et sort de l'ordinaire:
    Julia Ducournau !!!
    L'ombre du cinéma
    L'ombre du cinéma

    2 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2021
    Une véritable merveille visuelle. On reconnaît le style de Julia Ducournau, sa réalisation maîtrisée de bout en bout, ses acteurs exceptionnels, son histoire remarquable et son scénario complexe, dur, violent, anxiogène, étouffant, réaliste, surréaliste et beau à la fois. La musique est d’une grande puissance, le son est prenant, les images saisissantes grâce à un éclairage propre et sans bavure et à des séquences particulièrement violentes, gores et d’une cruauté rarement atteinte dans le cinéma français, avec un final qui nous laisse sans voix. Peut-être quelques simplicités ou 1-2 incohérences, mais ce nouveau film est véritablement l’un des meilleurs de l’année. A ne pas laisser entre toutes les mains.
    M.Reset
    M.Reset

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2021
    Après avoir dynamité le film de genre à la française avec "Grave", Julia Ducournau brouille les pistes avec une œuvre schizophrène aussi captivante que confuse.

    Si les 2 blocs qui composent le film fonctionnent parfaitement pris séparément, les enjeux et messages de l'un et de l'autre, parfois difficilement décelables, cohabitent maladroitement jusqu'à une scène finale déroutante.

    Reste cette atmosphère lugubre parfaitement maîtrisée, un Vincent Lindon habité et la découverte Agathe Rousselle, animale.
    Boildieux
    Boildieux

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2021
    Je n'avais plus posté de critique depuis longtemps, mais là je suis très énervé. Le film est excellent, superbement filmé et avec une réflexion passionnante sur le corps, l'hybridation (sexuelle, métallique, génitrice). Mais oui, c'est un vrai film de genre, outrancier dans sa violence et ses images. Dans la salle, de nombreuses personnes n'étaient pas habituées à ce genre de film. Et les gens riaient, parlaient, regardaient leur portable! Cela m'a tout gâché (j'avais payé ma place plein pot). Soyez prévenu: si vous n'acceptez pas le postulat de départ de ce genre de film, NE VENEZ PAS! Ou commencez par des films plus accessibles: 'Rosemary's baby' d'abord, puis 'Crash', 'Possession', 'Eraserhead', 'Trouble Everyday', 'la Mouche', 'The Thing'. Et pour finir, si vous avez le coeur bien accroché, regardez 'Elmer' ou 'Martyrs'. Si jamais cela vous plait, et que vous aimez voir des corps déformés venez voir 'Titane'. Sinon....
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2021
    Avec son second long-métrage, Julia Ducournau veut clairement suivre les traces de Cronenberg (Crash) et de Carpenter (Christine), à travers le récit de cette psychopathe obsédée des quatre roues, et se reposant sur une esthétique viscérale et motorisée. Et malheureusement desservi par un scénario en mode osef, qui veut se la jouer abstrait, mais qui n'a finalement rien à raconter de bien intelligent.

    Rajoutez à cela des séquences sensées être dérangeantes (et qui pourront peut-être choquer les novices), mais provoquant plutôt gêne ou rire, et vous obtenez un objet scintillant, roulant des mécaniques, mais n'ayant en réalité pas grand-chose sous le capot (pardon, c'était trop tentant).
    Et non, mettre plein de filtres de couleurs différentes n'y résoudra rien.

    Bref, un pétard mouillé au vu de sa b-a intrigante et prometteuse, et une Palme d'Or qui laisse circonspect. 3,5/10.
    Gore Jacob
    Gore Jacob

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2021
    Je pense que le public type du festival de Cannes est habitué à Bienvenue chez les ch'tis Le coeur des hommes et d'autres histoires classiques dont le cinéma Français nous à habitué à produire. Cela explique que la majorité ce soir barré pour 2 scènes gore, 1 scène violente et 1 scène surréaliste au début. Parce que oui, Titane est un film dont l'intrigue ne peut être vraiment révéler sans vous gâcher le plaisir de regarder la suite. Julia Ducournau à parfaitement sû me donner l'envie de voir son film après avoir vu seulement la bande-annonce (je n'ai pas lu le synopsis). Titane est surréaliste, intense, prenant. Ce film laisse beaucoup de places à l'interprétation personnelle de chacun d'entre nous. Et il m'a agréablement amenée de surprise en surprise et le sujet est parfaitement maîtrisée dans la mise en scène. J'ai envie de découvrir le précédent film de la réalisatrice "Grave" après avoir vu Titane. Certains diront que le scénario ne raconte rien. Si. Il raconte quelque chose, et son intrigue n'est pas temps le côté surréaliste du film mais l'histoire des personnages principaux. Agathe Rousselle est excellente et Vincent Lindon bluffant, on ne l'attend pas dans un rôle comme celui-là. J'ai beaucoup aimé ce film même si je suis conscient qu'il n'est pas à mettre entre toutes les mains.

    Je le dis à tous les Français qui sont mécontents parce que un ou une réalisatrice française ou francophone sort du lot pour nous livrer ce que la culturel cinématographique étrangère lui à donner le goût du cinéma et de faire comme eux, c'est à vous de voir mais personnellement, je préfère dépensé 10 à 15€ au cinéma pour voir un film qui m'engage dedans et qui mérite de se voir en salles que des films qui passent facilement sur TF1 un dimanche soir et qui mérite qu'on le regarde pour 10€ au format DVD (Et encore je suis gentil, pour certains le streaming serait plus légitime).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 août 2021
    ATTENTION POSSIBLE SPOIL
    Je me suis précipitée pour aller voir ce film dès sa sortie dans les cinémas de ma région. Ayant adoré Grave pour son esprit métaphorique, je m'attendais à retrouver cette finesse dans la violence qui m'avais tant séduite.
    Titane me laisse dans un état entre le dégout et l'admiration. Alexia est une jeune femme broyée par la vie, petit à petit déformée physiquement par les épreuves qu'elle subit et produit. Elle devient un personnage se trouvant quelque part entre machine et femme.
    Elle rencontre un homme également détruit, il tente de s'accrocher à la jeunesse et de demeurer d'attaque.
    Ensemble, ils donneront naissance à un enfant qui aura leurs blessures en héritage.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    693 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2021
    Certes Titane est effectivement un film coup de poing, qui n'est pour autant pas exempt de défauts. Une chose est sûre, Julia Ducournau se place en digne héritière de Pascal Laugier et Gaspar Noé, et offre une vision impressionnante du cinéma de genre.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 août 2021
    Dire que tout aurait pu commencer par un accident de toboggan, de pédalo, de saut à la perche ? Imaginant le film à suivre, j'avais vu venir le navet XXL... Et bien non. C'est pas terrible, c'est même assez raté mais c'est pas la bouse annoncée partout. Un peu de nuance que diable. Ma séance a été plutôt attentive (je n'ai regardé ma montre qu'à 2 reprises). C'est vrai que le film n'est pas aimable, pas plus qu'il n'est fin (il a la grâce du physique de Lindon à l'écran pour reprendre le bon mot de mon copain Sly). On s'ennuie souvent, on ressent bien trop peu de choses pour les personnages principaux mais tout n'est pas à jeter. Loin de là. Trop de musiques par exemple mais une ambition et un travail sur l'image qui vont avec qu'on peut légitimement saluer. Je pense aussi à quelques séquences réussies ( spoiler: la note d'humour pendant le massacre pour désamorcer, la naissance d'une tendresse entre les 2 personnages principaux, entre leurs 2 solitudes d'abord figées
    ). Et puis les thématiques même confuses qui suscitent l'intérêt (le genre ondoyant, ondulant, l'identité flottante, l'inné ou l'acquis, l'homme et la machine, les effets du temps sur le corps, le baiser pour aimer ou réanimer. L'amour filial, l'amour tout court) avec des saillies visuelles bienvenues, des moments comme hors du temps, suspendus ( spoiler: la danse de l ex tueuse en série et néo fiston enrubanné sur le camion de pompier
    ). Par ailleurs je trouve que Julia Ducournau a quand même sa propre signature, son univers à elle contrairement à ce que j'ai pu lire (elle ferait du sous-Cronenberg ou du simili-Tsukamoto). Bon mais ça ne fait pas non plus un film abouti et j'en viens à ce qui ne fonctionne pas selon moi. Dans Truismes (Darrieussecq) ou La Mouche (Cronenberg), la puissance du processus de transformation vient de ce qu'elle est organique, presque documentée et qu'elle s'inscrit dans un souci de réalisme et dans un monde familier que nous connaissons. C'est ce qui fait qu'on peut s'identifier, avoir peur, parce qu'on connaît ce monde qui se reflète à l'écran ou sur la page. C'est le nôtre. Or l'erreur ici je crois est que le monde est volontairement théorisé, abstraitisé ( spoiler: ce lieu interlope de gogo dance sur des voitures à pistons, cette co-location dans un improbable palace rococo, cette caserne de pompiers tout droit sortie du cerveau d'un enfant de 5 ans avec ses Big Jims et ses camions Playmobil grandeur nature...
    ). La rencontre d'un corps en mutation avec des idées et des lieux vidés de leurs substances, sans ancrage ni cohérence fait qu'on finit par ne plus croire à grand chose surtout lorsque le film essaye de remettre des mots et du réalisme dans la bouche ( spoiler: le discours de la mère incrédule à Adrien, Le "Je t'aime" d'Adrien à son père d'adoption, les vains mots du commandant à son équipe
    ) et dans les intentions ( spoiler: le jeune pompier qui s'herculopoirise juste le temps de finir zigouillé ni vu ni connu
    ) de personnages plus efficaces dans pareil contexte quand ils ne disent rien. Tout tombe à plat et c'est bien normal. Puisque rien n'existe. Il aurait fallu que tout l'univers autour soit familier, que même les incroyables invraisemblances ( spoiler: elle passe entre les mailles de tous les filets de la raison et devient le fils du pompier de service par quelques ellipses et tours de passe-passe pour le moins faiblards
    ) soient triturées, confrontées (hallucination collective ?) pour que le spectateur puisse enfin rentrer dans le film. En l'état malgré des idées intéressantes, il manque l'essentiel, la chair. Et en matière d'interrogation sur le vivant, sur la transformation du vivant, c'est un peu le comble !
    Ça tourne
    Ça tourne

    26 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 août 2021
    Film largement loué mais aussi très critiqué, notamment pour sa violence, "Titane" de Julia Ducournau est loin d’avoir fait l’unanimité au sein du public. Le long-métrage narre l’histoire d’Alexia (Agathe Rousselle), danseuse dans un salon automobile et serial-killeuse ayant survécu, enfant, à un accident de voiture grâce à une plaque de titane implantée après coup. Pour échapper à la police après ses assassinats, celle-ci se fait passer pour Adrien, le fils jusque-là disparu de Vincent (Vincent Lindon).

    Julia Ducournau tente de traiter plusieurs thèmes dans son long-métrage comme celui de la famille, de l’identité ou du genre. La famille est alors soit héritée, voire supportée, ou bien choisie. Le spectateur ressent la violence d’Alexia pour son père à travers ses coups de pieds et sa désobéissance puis, plus tard, par le meurtre. Un problème sous-jacent est délicatement suggéré par la réalisatrice à travers cette violence ainsi que par les relations quasi-incestueuses que l’héroïne souhaite entretenir avec Vincent. Quant à ce dernier, il fait partie de la famille choisie par la protagoniste. Alexia comme Vincent acceptent le rôle d’enfant et de parent. On sent l’amour entre les deux personnages : le fils qui ne semble aimer personne et qui sauve finalement son père et l’autre, affirmant tout au long du film (sans réellement le dire) « je t’aime comme tu es, qui que tu sois ». L’amour de l’héroïne semble, lui, plus difficile à cerner. Difficile à exprimer envers les hommes, elle l’exprime à travers son désir charnel pour les voitures, métaphore de la masculinité. L’identité est également au centre du long-métrage, toujours double, parfois hybride : Alexia devient Adrien, la fille devient fils, l’enfant est mi-homme mi-titane… Cette « mutation » permanente, comme la nomme Julia Ducournau, se fait également remarquer à travers les différentes parties du film commençant par un accident automobile, continuant avec de nombreux assassinats et finissant par se concentrer sur les relations père-fils.
    Cependant, les thèmes abordés sont trop nombreux. La réalisation, très énigmatique et symbolique, vient perdre le spectateur et est difficilement interprétable. Les différents sujets ne sont donc malheureusement pas traités de manière claire et sont simplement survolés. Nous avons alors la désagréable impression que Julia Ducournau n’utilise pas la violence pour pousser ses réflexions mais simplement pour choquer délibérément, ce qui n’aboutit pas à quelque chose de très intéressant… Bien souvent, la réalisatrice préfère suggérer quand il faudrait montrer et montrer quand il faudrait suggérer. Quant à la « mutation » permanente du film, celle-ci le fait partir dans des directions très différentes, ce qui donne un tout diffus, mal organisé et difficile à suivre.
    La performance des acteurs est toutefois irréprochable. Vincent Lindon nous livre dans "Titane" un jeu inédit, transpirant d’authenticité. Agathe Rousselle se montre, elle aussi, sous son plus beau visage au sein de son tout premier rôle dans un long-métrage. Notons enfin les qualités de réalisation de Julia Ducournau qui réussit à nous offrir des plans magnifiques (comme le plan-séquence du début) et adapte parfaitement le rythme des images à celui de la musique et des bruitages.

    Titane présente donc des thèmes, un scénario et un style de réalisation recherchés. Néanmoins, ceux-ci ne sont pas traités assez en profondeur et le film paraît trop énigmatique pour aboutir à quelque chose d’efficace. Les futurs films de Julia Ducournau restent cependant à suivre de très près !
    Unecinéphile.
    Unecinéphile.

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2021
    Les nombreux témoignages et critiques à propos du film, on en parti gâché ma séance, j'ai passé tout le film à stresser que des scènes choquantes aller surgir, certes il y en a eu quelques unes (surtout vers le début) mais rien de bien méchant (rien comparé à certaines scènes de Game of Throne). Bref, un film à revoir en étant détendu, avec un oeil plus critique, car ce long-métrage a beaucoup de potentiel, il est très bien réalisé, dérangeant, et original.
    Patrick Bateman
    Patrick Bateman

    32 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2022
    Titane, que dire d’un film pareil à part qu’il est palme d’or et que julia Ducournau est la seconde femme après jeanne Campion à la décrocher. Mais avoir des influences de Cronenberg ne veut pas dire pouvoir faire du Cronenberg. Le pitch du film pour faire court raconte une jeune accidentée de la route ( tiens on dirait pas crash?) qui se voit mettre une plaque de titane et qui par la suite devient une serial killeuse qui tombe enceinte d’une voiture et fuit la police chez un pompier en lui faisant croire qu’elle est son fils disparu depuis des années. Alors déjà faut avouer que question scénario faut pas s'étonner qu'il y ai des invraisemblances avec une histoire pareille (cacher sa grossesse et se faire passer pour un homme qui plus est pompier rien que ça!). A part ça me direz vous, bah tout ceci laisse perplexe. Agathe Rousselle donne de sa personne avec des scènes de nudités à n’en plus finir, se fait massacrer les cheveux à coup de tondeuse,et subit sa métamorphose (tiens on dirait pas la mouche?). Vincent Lindon, toujours impeccable, tient le rôle du père de l’enfant disparu qui crois,ou se force à croire qu’il le retrouve,une caserne de pompier qui fait tout sauf réel, l’accouchement final et le tour est joué. Bref je n’aime pas démonter les Films mais franchement pour moi c'est NON! Titane peut prétendre peut être à des prix dans des festivals de genre mais alors là, lui donner la palme d’or c’est juste du foutage de gueule. Donc 1,5 juste pour les effets gores et les acteurs mais autrement, circulez y'a rien à voir...
    Marion 102
    Marion 102

    11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2021
    Ce film a le mérite de faire couler l'encre !
    Pour le positif, il est très bien filmé, la photographie est belle et les jeux de couleurs également. Les scènes de fêtes, d'incendies et les deux scènes de danses sont incroyables.

    En revanche pour ce qui est du scénario, je ne suis pas du tout rentrée dedans. Il y a quasiment deux films dans ce film et aucune transition entre les deux. spoiler: Pourquoi, alors qu'elle est recherchée par la police, arrive-t-elle au commissariat en tant qu'Adrien ? Y est-elle allé de son plein gré mais alors pourquoi tenter de s'échapper après ?
    Mystère.

    La réalisatrice a bossé et cela se sent, les acteurs sont bons mais le scénario m'a laissé complètement au bord de la route
    Deepblue
    Deepblue

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2021
    Je ne savais rien du film avant d'aller le voir et quelle expérience ! Le film est extrêmement riche. Le scénario part dans beaucoup de sens différent. Sa forme et le fond n'ont rien de classique. Il cherche à vous faire ressentir des sensations. Certaines scènes sont éprouvantes (quand la réalisatrice veut vous faire ressentir la douleur de ses personnages, elle y arrive très très bien). C'est aussi une histoire d'amour, de viol, de genre, d'inceste, de stéréotype, de transformation, de corps, de mythologie etc. etc.

    Le film peut ne pas vous plaire, parcequ'il est très différent de ce que l'on voit du cinéma français. C'est un film déroutant. Mais c'est aussi quelque part, un film qui me donne espoir aussi pour ce même cinéma. Ce film est moderne, brillant et particulièrement réussi.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 août 2021
    « Titane » de Julia Ducournau (2011) est la juxtaposition de scènes de style différent créant un film confus et indigeste. Certes les critiques sponsorisés par les producteurs et les intellos sous cocaïne vont apprécier … mais il n’y a que les Psychiatres qui vont rire de ce film sans aucun fil conducteur si ce n’est la culpabilité/protection du père en l’occurrence Vincent Lindon. Adrien suite à un accident de voiture causé par son père, subit un traumatisme crânien majeur nécessitant la mise en place d’une plaque de titane mais apparemment sans séquelle hormis qu’il ne parle plus. Au moment de l’adolescence, il est ambivalent sur le plan sexuel et sous le prénom d’Alexia (Agathe Rousselle) il va commettre une série de meurtres gore avec le stylet qui maintient ses cheveux, sera danseuse sexy sur des automobiles … Pour qu’elle ne soit pas découverte par la police, elle va se bander les seins pendant que son ventre va grossir et son père la passera à la tondeuse avant de l’incorporer dans son équipe de pompiers à laquelle il dit « Je suis votre commandant, votre Dieu et mon fils est Jésus ! ». Après quelques scènes riches en pyrotechnie, on arrive à la scène finale complétement délirante où Alexia va accoucher d’un bébé « hydride » et dira à son père « Je t’aime ».
    Si Agathe Rousselle se démène assez bien dans ce premier film, Vincent Lindon qui a pris un sérieux coup de vieux, s’y fourvoie et doit rapidement arrêter la musculation et les injections intramusculaires dont on ne sait quel produit !
    Madame Bachelot qui n’avait pas apprécié la cérémonie des Césars va trouver dans ce film, une excuse de plus pour « sabrer » les intermittents du cinéma et les pompiers amateurs de fêtes planantes, vont voir fortement diminuer leurs étrennes cette année !
    Sauf féminisme hypermilitant, c’est incroyable que ce film ait reçu la Palme d’Or de Jane Canpion, présidente du jury de Cannes, quand on se souvient de la sensibilité, de la délicatesse et de l’esthétisme de « La leçon de Piano » - 1993. Seuls points positifs, la qualité de la photo, de la lumière, des décors et de la bande son qui – à condition de ne plus inonder l’écran de cambouis – peuvent laisser espérer un prochain film qu’on puisse regarder.
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